Le c à lire - les brocantes et avant les brocantes -
A part la désinfecter en la lavant à l'eau chaude additionnée d'eau de javel : c'est tout ce que j'ai fait . . .
je ne sais où la mettre . . .
je l'aime bien. Et même si elle est neuve , je dirais 1970 , une copie de réédition vendue dans un vulgaire magasin de meubles comme il y en avait à l'époque (quelle horreur !) . . .
Oui peut être serait -elle plus belle en couleur . . . sans doute. . . . je ne veux pas . . . . je tenterai quand j'aurais le temps , de la décaper . . . je l'ai mise dans ma chambre mais bon ?
Tiens je dis encore changer le fil électrique de la lampe qui est dessus, comme ça pour mettre en situation , si la table reste là il y aura une autre lampe . . .j'en ai . . . des "tonnes " - ok là j'exagère . . . un peu - ce n'est pas encore l'idéal je n'aime pas trop le changement je dois dire
Oui je parlais des meubles achetés en magasin : Il y en avait beaucoup à l'époque , des connus et renommés pour leur grande qualité et leurs grandes marques et puis . . . des bas de gamme . Moi les miens sont d'un super hyper beau magasin de Bastogne - chez Constant - (voir ma chambre et mes meubles bureau et mes meubles séjour . . ..) et le reste de Luxembourg . . . Chez mes parents on avait pas DU TOUT DU TOUT le "culte de l'ancien" . . . Encore moins des meubles de famille dont ils n'avaient que faire , les ayant vus et ayant vécus dedans chez leurs parents et même arrière grands- parents
Des meubles DITS DE FAMILLE quoi . . . Toute petite que je me souvienne figurez -vous que je trouvais ça MAGNIFIQUE je me souviens parfaitement chez les grands mères , les grands tantes les cousines des parents mon dieu !!! Mais je n'osais pas le dire je croyais que j'étais un peu ? "arrièré" ou que c'était mal d'aimer ce que mes parents détestaient
Mon père ayant laissé aller les SUPER BEAUX MEUBLES de ma grand -mère à ses frères et soeurs qui pour 3 d'entre eux avaient beaucoup de goût , mon père est celui qui n'en a aucun . . . il faut bien le dire . . . c'est rare mais c'est ainsi et non il n'a pas hérité de sa mère . . . ça a sauté une génération OUFFF pour moi . . . Quand à ma mère pareil l , non mais allo quoi !!! J 'en râle encore aujourd'hui . . . Gardes -robes, tables rondes en chêne massif et tous les lits en fer pfffttttttt à mes cousines ?
Ben ça alors ? je n'y ai rien compris .Par contre , ils achetaient des meubles massifs, lourds, mais NEUFS ! TOUT CE QUE JE HAIS aujourd'hui ! C'est seulement à partir des années 76 à 86 que je me suis très très intéressée et intensivement aux ventes publiques d'abord - j'ignore si c'est pareil en France : il y avait un jour de visite dans la semaine précédent la vente de la maison pour voir ce qu'il y avait d'intéressant ou pas : objets et mobilier .
Tout était noté dans les petits journaux régionaux . . . ensuite avant la vente immobilière dans un des cafés de la ville ou du village , par exemple un jeudi 2 mai 1978 , sur le seuil de cette maison , même en bord de route : un notaire et son crieur vendaient aux enchères tout tout tout ce qui se trouvait dans l'habitation : il ne devait rien rester.
Le notaire faisait une mise à prix : mise à prix 10 fr . . . une main se levait et criait 15 fr . . . puis ainsi de suite . . . jusqu'à 25 fr , une fois 25 fr, 2 fois 25fr , 3 fois . . . adjugé à mme Machin !!Tout le monde se connaissait . Ensuite vous alliez payer à la secrétaire assise sur un tabouret ou un voltaire selon la richesse des habitants de la maison devant la porte qui encaissait le montant de votre achat que vous deviez prendre sur le champ ! Que ça pèse une tonne ou 10 kg vous dégagiez . . . sans oublier d'ajouter les 20% supplémentaires sur chaque achat pour le notaire : J ' A D O R A I S
Ensuite :
Les agences immobilières ont pris le relais des notaires : en masse d'ailleurs . . . Les héritiers appelaient 1 brocanteur pour venir dégager tout ce qu'ils ne désiraient pas garder . .Et puis c'est alors que fut le tour des brocantes : vers 1986 . . . Les gens venaient vendre tous les souvenirs meubles et bojets de leurs parents et grands- parents brocantes détrônées assez rapidement je dois le dire - sauf les toutes grandes et les réputées en belgique - par les foires artisanales : les gens se mettant à aimer le "fait main" le " sur mesure" le cher le chic le beau . . . et à détester l'ancien . . . pour adorer les ikea pour les mauvais goûts et les RocheBobois et les LignesRoset pour les plus aisés
Mais celles -ci , je parle des foires artisanales je ne les visitais pas car je me suis mise à les faire - avec mes peintures : des miniatures - que du BONHEUR . . . . j'ai adoré faire ce job ! je n'ai vu que de belles choses car nous étions tous triés sur le volet pas le ministère de la culture et répertoriés comme artisan d'ailleurs. . . . ce qui était gage de BEAU de CULTUREL . . . C'est alors que les gens se déplaçaient de Bruxelles, de Namur pour parcourir les rues de Chassepierre par exemple : un village hyper couru
je me demande encore pourquoi aujourd'hui y a rien à voir ! Puis vers les années 90 ça n' a plus eu aucun succès le ruch s'est éteint . . . Et voilà que les brocantes ont recommencé tout doucement ,vraiment tout doucement pour arriver presqu'à . . . saturation en 2013 . . . puisqu'il y en a ici en wallonnie à 50 km à la ronde une vingtaine sinon plus chaque dimanche de avril à octobre
voilà pour la petite histoire du temps qui passe .
Je passe sur les explications sociologiques ( - celles qui m'intéressent le plus - ) sinon vous en avez pour 3 jours de lectures
(c'est là que rentre en ligne de compte justement la sociologie et la psychologie de l'habitat 2 branches indispensables à étudier et les plus intéressantes d'ailleurs pour savoir ce vers quoi on va et le pourquoi on y va !)
et là on voit que je ne sais pas prendre des photos d'intérieur - c'est fou ça - j'ai beau m'appliquer . . . tout bien considéré ce n'est pas ça qu'il me faut là ce serait bien de trouver sur une broc une table ronde de style anglais avec posée dessus une de mes grosses lampes . . .
je trouverai je trouverai . . . JE LE SAIS ! P A T I E N C E