Le C à LIRE : LA CRISE SANITAIRE MONDIALE
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Sophie Wilmès (MR) a évoqué ce dimanche la crise du coronavirus et la durée du confinement, dans un message vidéo, comme l’indiquent nos confrères de la VRT. Si les chiffres donnent espoir, il est nécessaire de continuer les efforts de distanciation sociale et de confinement, a-t-elle expliqué. « Le retour à la normalité se fera progressivement ».
« Les experts s’accordent à dire que les effets de nos efforts sur l’évolution du virus en Belgique se font ressentir. On le voit clairement dans plusieurs indicateurs comme le rythme de propagation du virus ou le taux de doublement des lits occupés dans nos services hospitaliers »
« Malheureusement, nous savons qu’après le pic de transmission, viennent les hospitalisations et bien trop souvent les décès. Les annonces des semaines à venir seront donc encore très éprouvantes, je le crains. Malgré cela, plus que jamais, nous devons tous persévérer »
« Nous devons impérativement continuer à respecter les règles difficiles de confinement et distanciation sociale, y compris durant cette période de retour du beau temps ». Un confinement qui pourrait, « être reporté au 3 mai. En tout état de cause, nous continuerons ce travail d’évaluation semaine après semaine. Cette échéance, comme vous le savez, pourrait être reportée au 3 mai. En tout état de cause, nous continuerons ce travail d’évaluation semaine après semaine », a-t-elle rappelé.
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Dans une allocution adressée aux Belges ce dimanche, la Première ministre Sophie Wilmès s’est voulue à la fois grave et rassurante. Un maître mot, il faut garder le cap des mesures prises jusqu’à présent, qui commence à montrer leurs effets. Mais aussi avoir conscience, que nous entrons dans une crise qui va durer. Une crise où "il y aura un avant et un après Covid-19". Un bilan nécessaire, face à un climat politique bouillonnant
Des données encourageantes", mais trop tôt pour se réjouir
Depuis quelques jours, on voit les effets des mesures de confinement faire leur effet, explique Sophie Wilmès. "Les experts s’accordent à dire que les effets de nos efforts sur l’évolution du virus en Belgique se font ressentir. On le voit clairement dans plusieurs indicateurs comme le rythme de propagation du virus ou le taux de doublement des lits occupés dans nos services hospitaliers".
Des mesures qui jusqu’à présent donc, permettent d’éviter la saturation des hôpitaux et de ralentir la force de propagation du coronavirus.
Mais il est trop tôt pour se réjouir. "Malheureusement, nous savons qu’après le pic de transmission, viennent les hospitalisations et bien trop souvent les décès. Les annonces des semaines à venir seront donc encore très éprouvantes, je le crains. Malgré cela, plus que jamais, nous devons tous persévérer", annonce, grave, la Première.
Garder les règles de distanciation sociale
C’est le message que continue de marteler Sophie Wilmès. "Nous devons impérativement continuer à respecter les règles difficiles de confinement et distanciation sociale, y compris durant cette période de retour du beau temps", dit-elle. Des règles de confinement qui pourraient, "être reportées au 3 mai. En tout état de cause, nous continuerons ce travail d’évaluation semaine après semaine", a-t-elle rappelé.
La Belgique, de grandes capacités dans un contexte compliqué
"Méfions-nous des effets d’annonces, des formules toute faite du type 'il faut juste faire ceci ou il n’y a qu’à faire cela'. Certes, la Belgique est un pays qui a énormément de capacité, avec un des systèmes de soins de santé les plus développés au monde. Mais dans le contexte international actuel, même des pays comme les nôtres sont confrontés à des difficultés", a dit la Première.
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C’est un long processus de reconstruction qui nous attend
Ce qui ressort également de la communication de Sophie Wilmès, une forme de communication " à laquelle nous ne sommes pas habitués", analyse Thomas Gadisseux, c'est l'idée très claire que le retour à la "normale", ne sera pas pour toute de suite, que cela sera progressif mais aussi et surtout que l'on ne sortira pas de cette crise indemne.
"Il est évident qu’il y aura un avant et un après " covid-19", que ce soit dans la manière d’envisager notre rapport aux autres ou que ce soit dans le fonctionnement de notre société, de manière plus générale", a ainsi tenu à souligner la Premiere ministre.