Les ambiances estivales : MAIS QUEL FRACAS !
Ce fut TERRIBLE !
1 x un gros craquement qui m' a fait peur puis 1 minute plus tard : un fracas incroyable d' une puissance dingue !
Et oui la foudre est tombée au bout de mon petit terrain
TOUT A "SAUTé " chez moi
j'en suis encore aux vérifications : pour le moment je ne vois rien qui soit abimé
j'ai eu la frayeur de ma vie , j'en tremble encore
j'étais occupée à faire ce post pour vous dire que tout était noir comme en début de nuit d'été et puis craaaac
20° à 6h
26° à 10h30 chaleur épouvantable
puis subitement des pluies trorentielles et là 21°
et puis sans crier gare , vraiment , UNE SEULE FOIS , (je n'ai en tous cas vu d'éclair avant) la foudre tombe sur le poteau éléctrique juste là derrière il était 12h15 . . . après il y a encore eu un gros coup ,un gros craquement puis - plus - rien - du tout . . . je suis encore toute retournée ma fenêtre qui donne sur le poteau était grande ouverte la chaleur devenait insupportable. . .
je vous raconte une sacrée histoire
C’était fin 69 . . . plus précisément 1969
Mon cousin Jeanlou et Mijo, sa fiancée, n’étaient donc pas encore mariés mais on n’était pas loin de la date puisqu’ils revenaient de Bruxelles avec robe et costume de cérémonie.
Ils se sont arrêtés à Bastogne , chez moi et mes parents à l’époque , me prendre au passage pour le week end en Gaume . Puisque chaque Week end nous y allions et partions le samedi midi en famille . je préférais être en leur compagnie
Là nous étions un vendredi je voulais gagner quelques heures .
Depuis un bon moment un bel orage sévissait sur Bastogne. Moi adolescente, à l’époque, j’adorais ça . Mon père nous avait appris quand nous étions petits dans les campings à n’avoir jamais peur et de fait, je n’étais nullement effrayée .
N’empêche , celui-là était sérieux car je n’ai plus eu envie de partir alors que je me faisais une joie de passer le vendredi soir avec eux !
J’attendrais bien le lendemain. Sans doute que cet orage n’avait jamais été si fort. Mon cousin me dit que de toute façon on ne risquait rien en voiture : fallait pas se tracasser .
Je me suis laissée rassurer et on est partis sous une pluie battante . . .
Nous ne sommes qu’à 65 km d’ici (la Gaume) et on doit traverser Martelange une « ville » à moitié belge et Luxembourgeoise. Là où on s’arrête pour remplir le réservoir de la bagnole, cigarettes et alcools et où il y a des files et des files en cette période de l'année . . . d'ailleurs ce doit être terrible en ce moment même .
Pour vous situer Martelange : avez-vous entendu , vous les français, et vous les belges vous souvenez -vous de la catastrophe de Martelange en août 1967 ?
J’y passe très très souvent - J’y pense à chaque fois .
Mon père avait du aller reconnaître les corps calcinés de nos voisins dans les gravas qui fumaient encore (quelle horreur !) et bien c’est là . . .
Nous avons été sérieusement tous traumatisés
Il n’y avait pas encore la « 4 bandes » à l’époque et on contournait légèrement un tertre, une espèce de butte sur la hauteur de la « ville » et au même moment juste avant notre passage - impossible de nous arrêter puisque les voitures suivaient - on voit tous les 3, mais tous les 3 une boule de feu !
On hurle tous dans la bagnole comme des malades car au moment ou on passe à son niveau elle passe sous la voiture ! ! ! Jeanlou ne tenait plus le volant mais la tête entre ses mains . . . .
Elle nous soulève.
Oh évidemment pas de 1 m, loin de là, n'empêche que la voiture s’est soulevée et pafff retombée aussi sec sur la route et brutalement .
On a cru perdre le pot d’échappement . On s'est dit que tout le dessous devait être abimé .
On a continué de rouler en se demandant si : « tu n’as rien ? Et toi ça va ? Rhooo t’es toute blanche ! Et toi t’as mal nulle part ? "
On se regardait et on se touchait . . . Bref j’en ai encore la chair de poule en le racontant.
La voiture était une grosse Mazda blanche cossue et lourde. je n’ose imaginer si ça avait été une Renault 5 ou la fiat 500 que j'ai eue quelques années plus tard . . .
On n’a pas vu où la boule s’en est allée. Toujours est- il qu’on a tous failli faire pipi dans sa culotte et qu' un peu plus loin, on s’est arrêtés , on est descendus de la voiture pour souffler on parlait on parlait on n’arrêtait pas
Puis je me souviens que nous sommes parti dans un fou- rire nerveux qui ne nous a plus quitté pendant les 45 km qu'ils nous restaient à faire , pressés d'aller raconter à tout le monde ce qui nous était arrivé .
On n'a jamais jamais oublié et quand on le raconte il se rajoute des trucs dont je ne me souviens même pas avoir vécu . . . (mdr) !
Fort heureusement nous sommes trois à avoir traversé cette histoire sinon on n’aurait cru ni l’un ni l’autre d’entre nous si on avait été seul dans cette voiture . . .
Puisque l’histoire suivante on ne m’a pas crue du tout !
Un peu plus tôt 2 ou 3 ans - j’étais petite fille. Je devais avoir 12 /13 ans. Mon père me demande d’aller ouvrir la porte d’entrée on vient de sonner on attendait un de mes oncles. Un très gros orage craque comme un arbre qui tombe mais il ne pleut pas.
je descends donc ouvrir la porte d’entrée . Il monte à l’étage et moi je prends mon temps je regarde émerveillée le ciel VERT ET BLEU DE PRUSSE SPLENDIDE et une ambiance ocre jaune - on sait maintenant en voyant mes photos sur ce blog que les ciels me subjuguent – Je ferme la porte et qu’est ce que je vois ? Une boule de feu le long de la route dans le sens de la circulation . . .et croyez- moi ça file une boule de feu !
Rhoooooo mais tu as rêvé !
Mais non j'ai pas rêvé puisque ça m'est arrivé . . .
N’empêche que depuis ce temps là : je ferme immédiatement portes et fenêtres et faites le aussi car, un jour d’orage justement je raconte mes histoires à une copine parisienne revenue voir sa mère en Gaume. Ça craque , mais très très fort . Elle panique tellement que je finis par trouver ça ridicule . . .
Elle part comme une bombe, fermer portes et fenêtres - c’était en 93 - une touffeur extrême des éclairs et des pluies torrentielles tout ça en même temps , que je finis moi aussi par paniquer. La maison est toute petite moins de 6m de large et c’est là qu’elle me dit que quand elle était jeune, une boule de feu a traversé la maison d’une fenêtre à l’autre en passant par celle de devant pour ressortir par celle de l’arrière ET elle était là , assise dans le fauteuil , la pétoche la faisant trembler comme une feuille . Elle l’a vue passer , la boule (elle me l’a décrite et elle était comme la mienne) . Elle est restée scotchée au divan « simil skai » à 1 m à peine de ce feu puis elle s’est évanouie ! La boule l’a ratée de peu si j’ai bien compris , 20 ans plus tard elle en avait encore les larmes aux yeux … Alors on comprendra que depuis, les orages la terrorisent . . . .
Et bien aujourd’hui ce fut encore le cas pour moi et j’ai une chance folle car rien n’a brûlé rien n’a sauté enfin si : tout tout tout a sauté j’vous raconte pas le bruit de craquement de l’ordi et la radio qui se ferme crrrrrrrr !
Mais bon oufffff la télé re -fonctionne l’ADSL, le PC aussi et j’entends que la chaudière qui redémarre elle va bien aussi alors je dis
MERCI !