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el lefébien
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je CRITIQUE et vous EXPLIQUE les images de déco, je DÉCORE, je DÉVOILE ma MAISON mon JARDIN, je COMMENTE les INFOS du jour les films et les séries en fait je PAPOTE comme devant un apéro ou un café . . . Il arrive aussi que je TRICOTE et que je CROCHÈTE
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MeS ViSiTeURS
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21 août 2015

Le c à lire pratique + PETITE TRANCHE DE VIE + meteo 26,5° soleil et très supportable : 16h

 

pour votre information 

frontaliers que vous êtes

 

j'ai une alerte CARBURANT tous les jours qui me prévient de la baisse  ou des hausses éventuelles  + des possibilités  pour les 3 jours  suivants  ainsi  j'attends parfois 3 jours avant de remplir ma cuve ou mon réservoir ! ! !

oui oui je marque tout , depuis quelques temps  au sujet du prix des carburants   ESSENCE  et fuel domestique . . .

non non je ne marque pas ma consommation   - ça c'est du passé  -  par contre je veux connaître  le montant de mes dépenses annuelles en essence  . . . 

pour faire gaffe au cas où !

mais depuis 28 ans je note   mes consommations  et les prix du mazout de chauffage  j'ai un tableau excel  (dont je ne sais plus me servir par manque de pratiquer)  ainsi je vais savoir immédiatement fin mars 2016  si ma chaudière  me fait moins consommer

c'est comme ça

j'ai été une bonne secrétaire  (j'ose le dire ?  une excellente secrétaire)    . .  . le soucis  : c'est que  je le suis restée  . . . chez moi pour moi  pour me rendre des comptes à moi - même

C'est trop drôle et je vous promets véridique l'anecdote qui va suivre :

Rhoooo :  j'ai assisté à ma première réunion officielle  1 mois après mon arrivée  à la cour de justice   . . . 

j'avais fait un remplacement  dans cette institution  de 25 jours   2 ans auparavant  j'avais détesté  et  DONC   je n'en menais pas large ! ! ! !  

oulalala quelle trouille QUELLE ANGOISSE 

J'ai pris des notes durant cette grande réunion   . . .      j'ai du répondre à des questions qui m'ont fait suer 

Et j'ai compris   !

Et c'est par avance ,  que je me suis mise à préparer tout ça .  

TOUS LES JOURS   je notais les questions qu'on pourrait me poser :   tout était au carré parfaitement noté et photocopié pour 10 éventuels participants  . . . Au cas où

J'ai de l'intuition  ça aide  ! 

Je me posais à moi-même des questions que je me serais posé  si j'avais été à leur place mais  avec le coté "vicieux"  en plus 

J'y allais vraiment de mon intuition je vous assure  je ne dis pas qu'elle est toujours bonne  mais souvent je lui fais confiance  . . .  disons que je devrais lui faire plus souvent confiance  . . .

je n'étais prévenue de la réunion parfois que 3h avant  . . . sinon ,  plus largement l'avant veille mais rarement   . .  . Oui c'était fait exprès selon les horraires des matchs de foot de tennis en mai  et  ils proposaient toujours  des heures tardives qu'ils  faisaient toujours trainer en longueur  :  pour moi qui habitait à 66km  pfffffffffffffff  c'était vraiment pas le pied ! je pestais intérieurement . . .

La réunion se déroulait avec 3 chefs  (y a beaucoup de chefs dans les institutions)  + une assistante  + ?  +   moi  - - -

je  " jubilais"  dans ma moustache . . . je n'avais plus peur DU TOUT  . .  .  A l'aise Blaise  !    Attention je ne le montrais pas  évidemment  JE SUIS PLUS FINE QUE ça

JE FAISAIS quand même un peu ma naïve ! ! ! ! j'avoue !

je devançais tout ce qui allait m ' être demandé  :  tout tout tout    . . .   !   je les voyais tous,  les yeux posés sur moi   autour de la gigantesque  table ovale d'une des grandes salles  où j'avais sur un plateau posé les boissons selon le goût de chacun

MDR

J'VOUS JURE  ! 

Ils se demandaient  ce que j'allais sortir  comme paperasse pour répondre  "justement"  à toutes leurs questions qu'ils pensaient tordues  ,un peu alambiquées , si vous voyez ce que je veux dire ,   façon de vous mettre en porte  à faux et de trouver la faille !!

Chiffres y compris  dates heures également  ! !

ainsi pas de stress  . . .

ainsi pas de parlotes inutiles qui s'éternisent  et qui faisaient que je rentrais chez moi le soir à des heures tout justes pas acceptables . 

Un jour j'ai été appelée : j'avais montré noir sur blanc lors de la réunion quantités d' incohérences  ,  de faux ,    de  trucs  dans certaines "choses"  très très importantes ,  allons- nous dire  ! . . .  ( - je sais,  je ne devrais pas le dire  - tant pis - j'ai prêté serment et comme  ça a encore un sens tout ça  je préfère me taire masi si vous saviez  vous seriez  dans une rage pas possible  mais il semblerait que ce qui se passe dans les institution ne vous fasse pas du tout réagir )  

je frappe

* entrez

* il y a un problème Mr machin ? 

* Oui  IL y a . . . 

je me suis faite incendiée par le grand chef  parce que  :

* Mme Petit vous allez trop loin   . . . vous  êtes en train de gérer la cour de justice comme vous gérez votre budget maison   :  au franc près   ! ! !  

Croyez- moi sur parole , chères lectrices, qu'il ne s'agissait ÉVIDEMMENT   pas du tout du franc près .  . .    non   :  je ne suis pas bête à ce point- là ! Oui c'était très grave

je n'oserais pas dire ici de quoi il s'agit mais croyez-moi sur parole il s'agissait de choses ? . . . bref  de choses . . . wouahhhh

je ne me suis pas demandé longtemps pourquoi après mes 3 ans révolus je n'ai pas  été réengagée sous d'autres formes  de statut que ce soit    !  

Trop bonne   . . .  et trop conne ! ! ! !  . . . Parfois un peu trop fute fute ! ! ! ! Et ça ça ne plaît pas surtout en haut lieu  à moins que de faire partie de ce HAUT LIEU évidemment  LES LOUPS NE SE MANGENT PAS ENTRE EUX  tout le monde sait ça  !

j'étais pourtant considérée comme une secrétaire  " hors pair "   sur qui on pouvait se reposer . .  .  il ne s'agit pas de vantardise  - JE PEUX AUSSI LE PROUVER  évidemment  -  mais c'est vrai que ça peut faire peur  - chui pliée en 2 en vous le relatant  - je ne m'en rendais même pas compte  à ce moment là . . .

Psycho- rigide me direz -vous ?

Et bien écoutez : c'était  sans aucun doute très au fond de moi même  ce trait de caractère  . . . mais il  m'est  apparu plus fort plus puissant à ce moment- là  je pense  !

On exigeait  de moi de la précision mais  . . .  POINT TROP   n'en fallait . . . ça je n'avais pas capté :  j'étais trop hyper super précise   une vraie tête chercheuse puisqu'on me demandait de  . . .  CHERCHER 

MDR  ils ignoraient à qui ils avaient à faire    . . . 

A MOI  !  

Et moi   , c'est ,  comme disait l'autre ,  -  LA FRÉNÉSIE    -  mais la  frénésie   en toutes choses    POSITIVES  bien entendu  il ne s'agit pas de coloriage ici   mais de recherche de voiture . . . de luxe  . . . de fournitures informatiques de luxe  . . . de tapis de luxe . . . . etc. . . .

Dans travail  je me donnais mais à fond la caisse  :  je ne voulais aucun reproche  et  bien mal m'en a pris . . . . j'aurais du comme le fonctionnaire européen  , m'en foutre comme de ma première petite culotte  c'est ce que la psychologue de l' instituion  m'a dit   (vous  souvenez vous  ?  on sait ce que je faisais de mes petites culottes . . .  je la  jetais tous les jours dans la cuvette des toilettes en 2 ieme gardienne  ; anecdote que mon père adorait ressasser tous les ans  le 31 décembre :   jour de mon anniversaire )

mais franchement vous le voyez sur mon blog non  ?

vous le voyez dans ce que je fais non

Vous le voyez dans ma maison non  ?

et bien non je n'ai jamais voulu me faire remarquer - je vous en donne ma parole d'honneur -  . .   bien au contraire  . . . et pourtant  ! ! ! c'est ce qui est arrivé . . .  et pour eux  l'acharnemet mis dans mon travail n'était sans doute que de l'exces de zèle

mais  "zéler"   à fond  tous les jours pendant 3 ans   (6 ans en tout)  pensez- vous que ce soit possible ?

MAIS OUI  j'adorais ce que je faisais

Mais oui  je voulais avoir un autre contrat tant pis pour le statut  extra muros intra murus temporaire intérimaire  supplémante  que sais je  : je m'en fichais pourvu que je travaille

Ça allait me porter préjudice  . . . . et bien oui m'avait cette psy de la cour  donc  :  " . . . Viviane  on n'aime pas les gens courageux dans ces endroits -là  !  vous renvoyez une bien piètre image d'eux- mêmes  surtout  vous qui êtes  temporaire et  qui faites le travail de 3 fonctionnaires . . vous avez eu tort   ! ! ! !" . . . .

Je ne prenais quasi pas de vacances . Je préférais être payée à la fin de mes 3 ans  donc quand mon chef  - qui m'adorait  et  le mot n'est pas trop fort  - partait 2 semaines  je tenais son agenda et sa ligne téléphonique

j'vous raconte  : 

Je désirais  qu'il voit dès sa rentrée , le travail à effectuer :    le  "celui " qui peut attendre et le "celui"  qui doit etre réglé en URGENCE

Alors j'ai trouvé . . .

J'ai trouvé une trop belle et bonne idée 

J'estimais qu'ouvrir un agenda ne permettrait pas de voir immédiatement le travail  et les gens à rappeler  :  j'ai l'art de mettre de l'art partout   . . .  c'était  trop de couleur

un agenda pour moi n'était pas assez TRAUMATISANT

c'est ainsi  que : avec des post-its  JAUNES  puis ROUGES- ORANGE  pour LES GROSSES URGENCES   collés avec du sctoch au fur et à mesure ,  jour par jour,  heure par heure , j'ai pensé faire un rouleau à dérouler 

mais boffffffffffffffff  ce n'était pas assez  rigolo  . . .

alors m'est venue une idée aussi vite que j'  vous l'écris  :   je suis partie  du plafond  j'ai collé le premier   et  je suis descendue  sur les parois du mur d'en face de son bureau jusque par terre plus  sur le bureau et sur le siège bureau  l'assise d'abord  pour terminer   par le dossier

ceux qui venaient déposer  des dossiers sur son bureau  -  mon grand chef aussi  -   soit n'en pouvaient plus tant ils riaient  soit me regardaient d'un air méchant et   d'un air de dire :   ELLE EST vraiment  CINGLéE CELLE -Là  

il y en avait partout  des posts-it  (15 jours) 

Son assitante devenue ma meilleure amie était au courant et  je n'ai jamais vu quelqu'un rire comme ça . . .    éclatée par terre , elle était d'autant qu'il faut  connaitre et voir  le chef  ,  son air sérieux comme si de  par son comportement la cour  finirait un jour sur le cul 

j'arrivais la première  la toute première  dans le batiment :   je savais donc qu'il arriverait après moi

je me suis postée  vers l'entrée  comme ça mine de rien 

Quand il est arrivé dans le hall d'erasmus  il m'a embrassée goulûment trop heureux de me revoir   et nous sommes allés lui l'assistante et moi   dans son bureau en rang d'oignons  :

comment vous décrire le personnage quand il a ouvert la porte ? 

JE NE PEUX PAS  . . .   je n'ai pas suffisamment de vocabulaire ni de talent surtout pour se faire !

J'ai cru qu'il allait s'évounouir de ses éclats de rire  (un  hollandais ! )   JE NE VEUX PLUS JAMAIS UNE AUTRE SECRÉTAIRE  s'est -  il écrié   avec un accent à couper au couteau  JE NE VEUX PLUS  jamais  d' AUTRE SECRÉTAIRE 

C'est ainsi q'un jour on m'a dit qu'il n'était pas normal de mettre autant de plaisir , de rire , de faire rire et autant de joie dans  un travail aussi merdique que le " fonctionnariat " 

Vous savez : quand je suis  arrivée là  ,   j'ai bien cru  ne  pas pouvoir résister. Les gens tiraient tous la gueule   -  TOUS  -   je ne les entendais que se plaindre . . . QUE SE PLAINDRE DE TOUT de tout le monde de leur salaire pas arrivé sur leur compte   . . .L''ambiance était si morose  (à la commission ce n'était pas du tout pareil) 

c'est un monde à part  : c'est je vous l'assure terrifiant de travailler avec des gens pareils  : je ne voudraient pas leur place

On  est , dit-on dit dans une institution prestigieuse ? 

Il leurs suffit d' 1 an  d'une seule année  : tous et toutes ont  oublié d'où ils viennent   - les salaires sont indécents  :   l'argent leur fait tourner la tète  . .  . alors  les dépressions arrivent , l'alcool    aussi , les burn out (j'ai jamais compris -  ils ne font rien de leur journée  mais c'est sans doute pour ça ! ! ! ! )   

il me fallait à mon niveau faire tout mon possible pour  être bien c'était ça ou la dépression assurée  :    je n'invente rien . . .

Le premier mois j'ai pleuré tout mon saoul tous les jours dons la voiture sur le trajet   - vraiment  - je passais chez mes parents me plaindre  . . .  "hurler"  de plus belle  à chaudes larmes   , leurs affirmant que jamais je ne résisterais à ça  ,  à ces mentalités multiples , à gérer les susceptibilités de chacun et de chaque nationalité . . .   m'adapter  je le devais mais  je n'y arriverais jamais  . . .

je n'ai été que mon propre chef  dans la vie enfin façon de parler  : je gérais mon temps en tant qu'artiste . .  .  je n'avais jamais travaillé que 4 ou 5 ans 

je vous le promets  : je vivais l ' enfer  et il ne fallait pas que je  montre ma fragilité . . .   j'ai eu peur  de sombrer  . . .  et puis :  et puis j'ai réfléchi   :  bien réfléchi - mes trajets étaient si longs que ça me donnait le temps de penser   et je me suis dit  : t'as du boulot ma vieille alors  démerde- toi pour que tous les jours  soient différents  :  METS DU PLAISIR DANS CE QUE TU FAIS  mets- y  de la "couleur"  et de la bonne humeur 

Et là je me suis senti forte  vraiment   ,oui ,   même s' il m'a fallu le  temps  . .  .

C 'est alors que je  me  suis dit  ben dis donc t'es pas si mal là dans ton bureau perso . . tu gères  ton boulot . . . tu as une place en or  . . ben de quoi  TU TE PLAINS   . .  .te voilà comme ceux que tu critiquais  . . . tu as une équipe de mecs  qui t'apprécie

alors ??

Et bien alors j'ai fini par être bien  ! !  

Et malgré mes 130 km par jour  :  je trimais . Je gagnais du fric c'était trop important  surtout à cette époque   . .  .

J'étais  heureuse mais  plus le temps passait plus j'étais épuisée   .  . .  je rentrais à la maison  ,   je m'écrasais comme un yaourt  sur mon divan  et  m'endormais presqu'aussitôt  quelle que soit l'heure   . .  .  20h / 21h/ 

voilà pour la petite histoire  ! ! ! !

moralité

 

001

 

je me suis encore éloignée du sujet ! ! ! rhoooooo lalalala 

 

------------------------------

je viens de lire mes archives   (oui j'ai des archives sur tout ainsi  je peux prouver les dires cela dit je suppose qu'avec internet on peut retrouver  tout ça en 30 secondes  )  

je vous donne quelques prix

11/07/2008   147 dollars le baril  c'est le plus haut prix que j'avais noté  . . .

18/12/2008    40 dollars le baril

18/11/2014     65 dollars le baril

21/08/2015    46 dollars le baril

 

2015 gdl

belgique

 une baisse dingue et on ne va rien voir à la pompe

si on est de passage  ou si on travaille  au luxembourg : évidemment qu'il faut  remplir son réservoir

Mais si on doit faire 25km  aller retour  donc 50 km  . .  .pour remplir son réservoir alors qu'il y a une pompe à 500m de chez moi :   parfois je me demande si ça vaut la peine 

Avant on prenait cigarettes et alcool  (wisky cognac)  en plus alors oui il fallait faire le chemin  :  mais je ne bois pas et je ne fume plus

il faudrait faire les calculs  selon moi :   si c'est pour remplir à ras bord oui il faut y aller mais  si c'est pour mettre 20 e  NON   ! 

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17 juillet 2015

Le C à lire - histoire perso ? -

Pffffff quelle bonne surprise   non mais  ! ! ! !  j'aimerais  , je le répète ,

rendre la pareille  . . .

Mais elle est  "coquine"   cette dame  : elle me dit avoir été elle aussi à la broc de THONNE LES PRES  zut alors . . .  elle pourrait me mettre sur une voie ! ! ! !  elle est donc de chez moi  . .  .

Nous sommes -  nous croisées ? Seule elle , elle le sait  .  .  .  pfffffffffffffffff   je parie qu'elle rit . . . du moins qu'elle sourit ! ! ! 

Evidemment   . . .    je parle de   : 

Mme MonIconnue  "MA"  LECTRICE anonyme  .  . . mais en ce qui la concerne je n'aime pas ce mot anonyme qui pour moi  a une  connotation   . . . je dirais  plutôt   malsaine et là c'est loin d'être le cas croyez -moi .  .  .  Avec elle rien de tout ça !

Oui je sais vous êtes toutes  anonymes  .

Il est arrivé qu'on   m'envoie une photo et ça :  ça me fait bien plaisir  . .  .

Mais non  je ne suis pas curieuse  . . .  C'est un juste retour des choses .  10/20 /30 m'ont demandé  qui j'étais et comment j'étais  . . .  et paf je vous ai inondé de mes portraits instantanés   . . .  même si je suis 100 fois sur le blog déjà  . . . 

Beaucoup d'entre vous sont loin d'avoir tout lu ! ! !

Alors  oui  je connais  la mamy d'ALIA  (zut je ne sais plus si c'est Paulette )  je connais MARTINE  et en photo et au téléphone  et que c'est agréable . . .     je connais ESTELLE aussi depuis longtemps  . .  .  tiens je l'ai un peu perdue de vue mais qu'elle sache que je pense à elle  . . .  Elles me disent ce qu'elles aiment  et  c'est en pensant à elles et en les visualisant   justement que je poste certaines choses

j'aimerais une photo de Mme MONCOULOIR . . . . de Fabienne M. . .  .de PASCAL A. . . . Et même toutes les autres  . . .  Elles savent parfaitement que je suis discréte et que tout ça reste chez moi

Et non je n'aime pas  du tout qu'on me tutoie  .

J'ai reçu 2 mails  en 10 jours  qui me disent TU  . . .   comme si  nous nous connaissions depuis toujours et ça  je ne veux pas . . .   je déteste les familiarités . Le vouvoiement sert aussi à la politesse et au respect  . . .  il  met aussi un espace entre nous  . . .    même si le virtuel est déjà  " spacieux "    . . .

je ne réponds plus aux mails dont l'adresse est  imbécile  comme :   KIKIPROUT@orange.fr  , sergentmajor@hotmail.fr  . . .   bref ce genre de "connerie"    ça m'énerve  mais au plus haut point   . . . et je ne trouve pas ça sérieux ni très intelligent  en tous cas    !  DONC PAS DE RÉPONSE DE MA PART

allez j'en reviens à mon sujet

je suis  donc allée hier  à la boite aux lettres  :    je devais nettoyer le trottoir  . . .   j'attendais 2 dames qui devaient passer leur heure de table chez moi  et qui ne sont jamais venues  . . .  DOMMAGE  . . .   j'étais sous la chaleur de midi  j'ai bien cru crever !  Il n' y a pas d'autre mot  . . .  MIDI n'est pas l'heure la plus chaude  . .  . L'insuportable arrive  vers 14h30 et s'installe jusqu'à 17h  . . .    où le chiffre des degrés  est au plus haut ! ! !

je n'avais qu'une facture  . . .oufffffffffffff . .  . et un billet postal  :  " à retirer au bureau de poste de Virton votre colis avant le  . . . . .   " ! 

Non mais vous pensez bien que j'ai pensé à MMe MonInconnue . . .

Oui encore elle  . . .et encore un trop beau CADEAU 

UN LIVRE

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ELLE m'écrit  SAVOIR  que je déteste  CETTE Période DU MOYEN - ÂGE  et  elle désire  me faire connaître et peut être apprécier . . .  - elle,  elle adore  -  . . . .  sinon  me propose -t-elle  de l'ajouter à ma bib . 

Qu'elle sache que OUI  bien évidemment que je vais le  lire  dès que je termine celui que je lis en ce moment . .  .

Mais j'aime l'histoire  maintenant      j'ai adoré  : L'  Allée du Roi  . .  . C'est à partir de ce livre -là que je me suis mise à lire  sur l'histoire  . .  celle  des CATHÉDRALES  en particulier   . . .   ce qui m'a mené vers LA FRANC MAÇONNERIE  puisque c'est un de mes fantasmes depuis 20 ans  . . . Une de mes cousines a été intronisée il y a peu  de temps (3 ans)  :   mais elle c'est une très  " grosse tête " (diplômée en science politique dans la diplomatie . . . et  contre  "ça"   . . .  je ne peux rien  ,  je  n'ai aucune "crédibilité" aucune "influence"   d'aucune sorte et surtout aucune capacité intellectuelle  . . .      demandez plutôt à melle EMILIE  (ci dessous)   !   

 

Le Moyen Âge

c'est une période  de l'HISTOIRE Européenne  S'éTENDANT DU   5 iéme au  15 ième Siècle  . . . qui débute avec  l'effondrement de l' EMPIRE romain d OCCIDENT  et se termine par la RENAISSANCE  et les grandes DÉCOUVERTES 

sachez que le belge est plus doué en géographie qu'en histoire et  pour la plupart c'était assez rébarbatif en classe et en tous cas  Ce n'était que du par coeur en ce qui me concerne 

maintenant j'aime ! ! ! ! 

LE MOYEN ÂGE  est situé 

entre l'ANTIQUITé  et l'époque MODERNE 

La Période du MOYEN ÂGE  est Subdivisée entre 

 1 . LE HAUT MOYEN ÂGE   (VIe ‑ Xe siècle :  6 ième - 10 ième )

2 . LE MOYEN ÂGE CENTRAL  (XIe ‑ XIIIe siècle :11 iéme - 13 iéme

 3 . LE MOYEN ÂGE TARDIF  (XIVe ‑ XVe siècle : 14 iéme - 15 iéme )

ça alors :

Soit je ne l'ai jamais su

Soit je ne l'ai pas retenu

Soit  je l'ai entendu et je n'y ai rien compris  car pour moi l'histoire était un cauchemar . . .    vraiment UN CAUCHEMAR d'autant que je n'ai pas de mémoire  . . .

si si si  . . . entre vos LOUIS,  le 10 le 14 le 15  . . .   vos  PHILIPPE  le 1  peut êtree même le  2   . . .et puis  vos  Henry  ,  le 4   et les autres  . . .mais attention   nous on avait en plus les nôtres  - que vous les français n'avez jamais étudiés sauf si vous avez choisi  des études d'histoire -  nous avins donc en plus :  nos  LEOPOLD . . . nos ALBERT  . .  . et toute la   COMPAGNIE  . . .    pffffffff  j'avais la tête comme une citrouille lors des périodes de blocs  : 

Une  CI -TROUI-LLE   ! ! !  

Ça  me gâchait  - ça et la physique - chimie - l'adoration que j'avais pour l'école . . . Oui    j 'ai    A D O R é  l 'école plus que tout   au monde   . .  .  

PLUS QUE TOUT   ! !!  

je ne connais personne ayant aimé l'école plus que moi  . . .   j'ai  su  presque tout de suite  après avoir quitté  la "classe"  ,  que l'école m'avait surtout appris à APPRENDRE 

OUi  encore un paradoxe   puisque je n'ai  pas fait d'étude   - 1 an de normal  RéUSSI  quand même et à part ça ? Rien  - 

non mais HELLO QUOI  ! ! 

Rendez vous compte :  si jamais j'étais malade (ce  qui fut très rare )   je pensais que je perdais une partie de ma vie  . . .  je vous l'jure ! ! De l'école primaire  jusqu'à  ce que je quitte  . . .

Pourtant j'y ai souffert parfois . . .

Souvenez-vous je vous l'ai raconté  :  la fois ou je reçois une gifle de mon institutrice de 6 iéme primaire devant tout le monde en récréation  . Elle affirmait que je mentais :  que non ce n'était pas moi qui avait fait tout ce travail seule    . . .  alors que toute la nuit j'avais  brodé au point de bourdon   tout mon drap de lit ! ! !   savez vous que ça m'a marqué à vie cette histoire  

je n'oublirai jamais cette mauvaise femme   -  MELLE EMILIE  -  elle me détestait ,   j'étais si mauvaise élève  . . . . je la détestais  car elle mefaisait peur  et je me faisais toute petite  croyant que si elle ne me voyait pas elle ne m'interrogerait pas  : FAUX  toujours pour me rabaisser et me mettre si cela avait encore existé  : le  bonnet d'âne  

pourtant en entrant en  6 iéme MODERNE 

Oui c'est comme ça qu'on les  appelait   à l'époque  : on  nous orientait suite à des tests de psychologie  et  les parents n'avaient rien à dire  . .  .  vers LES LATINS GRECS . .  .LES MODERNES  . . . qui étaient dans la même partie du batiment  on était même mélangé et on avait les mêmes profs   . . .  par contre :    Les COMMERCIALES . . .  Les TECHNIQUES  et les  PROFESSIONNELLES   étaient d'un autre coté  du batiment (immense)   :  une façon bien peu démocratique de   bien marquer les différences   :  les différences d'instruction  , de culture , de capacité intellectuelle , de classe sociale aussi  . . .     Les belges ,  enfin le peu qui me lit en Belgique (?)  qui ont mon âge savent de quoi je parle  . . . C'était quand même une belle époque  

car oui  :

j'aimais la discipline    . . .   et les copines

j'aimais l'odeur  des meubles  cirés par les soeurs . . .

j'aimais  , c'est vrai,  tous mes professeurs . . .

j'aimais,  là- haut sous les combles,  les cours d'art  et de peinture

j'aimais quand   on accrochait les oeuvres sur les murs 

j'aimais  quand en fin de cours d'histoire  la sonnerie retentisse 

j'aimais monter au troisième pour le cour de géo car

j'aimais les grands gestes  à la  Louis de Funes de Mr Fronville

j'aimais aussi son surnom  . . .   Mr Froufrou 

Mr Froufrou ? Pourquoi ?

j'aimais  . . .    d'un  rien  qu'est ce qu'on  s'amusait   

j'aurais du ,dans l'fond ,  être  soeur

C'eut  peut être été   . . . un pur bonheur

 

ah lala .  . . et bien  oui je vous l'avoue   . . .  tout ça me met la larme à l'oeil .

 

Résumons le livre  :

L'incendie du château de Fréteval rapproche Bernold, jeune maître verrier, et Isambour, brodeuse sur toile. Ils s'aiment. D'un amour tendre et passionné. Mais l'oncle de la jeune fille veut la marier au fils du meunier. Bernold enlève Isambour. Après ce rapt chevaleresque, il l'emmène à Blois et l'épouse. Roman de cet amour qui dure les vingt années que dure la vie du couple, Le Grand Feu est aussi celui de toute la société féodale du début du XIIe siècle.Aux alentours de Blois, et dans la vallée du Loir, on construit des villages et des villes, des églises et des donjons fortifiés ; la princesse Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, introduit un nouvel art de vivre ; des croisés rentrent de Terre sainte ; les épidémies et les famines sont évoquées en filigrane. Comme sur les tapisseries de Bayeux, qui viennent d'être achevées, c'est tout un monde en mutation - des paysans aux artisans et aux seigneurs - que Jeanne Bourin laisse apparaître ici, et fait revivre.
merci MME MonInconnue  car en plus des beaux cadeaux que vous me faites . . . vous me donnez aussi matière  pour mon blog  , matière et idées qui me font revenir en mémoire quelques bons souvenirs c'est  comme ça aussi  que l'on  "construit "
 
 ne nous arrêtons  pas en si bon chemin peaufinons nos connaissances
voyons ce qu'était

La société du Moyen Âge

Le système féodal

Le système féodal

Le système féodal qui s'est installé en Europe depuis l'empire carolingien de Charlemagne, a entraîné une décentralisation du royaume en plusieurs territoires autonomes. Ce modèle a installé durablement une hiérarchisation de la société occidentale : rois, ducs, seigneurs, chevaliers, serfs.

La ferveur religieuse

La ferveur religieuse

La ferveur chrétienne s'est progressivement ancrée dans la France du Moyen Âge. A partir du baptême de Clovis, la royauté a beaucoup utilisé la religion, provoquant de nombreux événements : croisades, pèlerinages, conflits, inquisition, etc.

L'Art de la Guerre

L'Art de la Guerre

Le guerrier médiéval s'est considérablement développé avec de nouvelles armes et armures. Malgré quelques batailles rangées, la guerre du Moyen Âge s'est surtout construite par le siège de places fortes : les châteaux-forts.

Héraldique

Héraldique

L'héraldique est créé au XIème siècle pour permettre la reconnaissance des armées. Il permet d'illustrer chaque clan à l'aide de figures géométriques et de symboles animaux ou végétaux.

L'Art et la Culture

L'Art et la Culture

De l'art du Haut Moyen Âge, d'influence barbare, en passant par l'art roman, héritage de l'empire romain, le Moyen Âge se caractérise surtout par le style gothique qui habille les plus belles cathédrales de France. La culture se développe grâce aux premières universités, tandis qu'apparaissent de nouvelles formes de littérature.

Le Commerce

Le Commerce

Le développement du commerce au Moyen Âge contribue à l'essor de la bourgeoisie qui prend peu à peu le pouvoir dans les villes. Les échanges commerciaux se mettent en place par l'organisation de guildes, de foires. Il faut également souligner le développement des voies de communication terrestres et maritimes.

La technique et la science

La technique et la science

La science et la technique se sont beaucoup développées au Moyen Âge. On voit apparaître les premières techniques d'industrialisation, notamment dans le domaine agricole. A signaler également, le développement de l'imprimerie et de la poudre à canon qui sont les technologies qui auront apporté le plus à l'humanité à cette période.

La vie quotidienne au Moyen Âge

La vie quotidienne au Moyen Âge

La vie quotidienne au Moyen Âge oppose déjà le modèle de la vie rurale et de la vie urbaine. On voit de nombreux divertissements populaires, tournois, foires, etc. Les repas, costumes et le rôle des femmes sont également des éléments intéressants.

Les batailles

Les batailles du Moyen Âge

Les grandes batailles du Moyen Âge : la bataille de Poitiers en 732, Ronceveaux, Hastings en 1066, la prise de Jérusalem, Bouvines et les batailles de la guerre de Cent Ans (Crécy, Azincourt)

 

Les grands événements

 

Clovis et la conquête de la Gaule (476 - 629)

Clovis Ier

Clovis Ier

Clovis, chef des Francs, entreprend une conquête de la Gaule depuis la vallée du Rhin. Grand chef militaire, il parvient à réunifier les territoires gaulois et se convertit au christianisme afin de s'approprier une partie de l'héritage romain. Ses descendants se partagent le royaume et s'affrontent (Austrasie/Neustrie).

L'avènement des Carolingiens (629 - 768)

Les Pipinnides

Les Pipinnides

Le partage du royaume a affaibli les héritiers de Clovis. Mis à part Dagobert qui réunifie une dernière fois le royaume, les rois fainéants ont perdu leur aura face aux maires du palais qui gèrent le domaine. L'un d'entre eux, Charles Martel, parvient à s'imposer durablement. Son fils Pépin le Bref devient le premier roi de la dynastie des Carolingiens.

Charlemagne, empereur d'Occident (768 - 814)

Charlemagne

Charlemagne

Le roi Charles le Grand se distingue par de nombreuses victoires militaires. En 800, il est sacré empereur des Romains et administre une vaste région en Europe de l'Ouest. Son règne est marqué par la renaissance carolingienne qui marque toute la période du Haut-Moyen Âge.

Les invasions normandes (814 - 987)

La Francie Carolingienne

La Francie Carolingienne

L'empire de Charlemagne s'est divisé en trois royaumes. Les invasions normandes ont affaibli la Francie occidentale. Les rois Carolingiens partagent la couronne avec les futurs rois Capétiens, dont le chef Eudes a sauvé Paris de l'invasion des Vikings. En compensation, "les hommes du Nord" se voient alors offrir un duché : la Normandie.

Les premiers Capétiens (987 - 1137)

Les premiers Capétiens

Les premiers Capétiens

Hugues Capet, comte de paris, se fait élire roi de France. Il parvient à installer sa dynastie en faisant sacrer son fils de son vivant. Les premiers Capétiens n'ont qu'un pouvoir limité, le domaine royal est réduit à un petit territoire autour de Paris. Certains vassaux sont bien plus puissants, comme le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, qui devient roi d'Angleterre en 1066.

Le temps des Croisades (1095 - 1270)

Les croisades

Les croisades

La lutte pour Jérusalem et la Terre Sainte, a conduit à huit croisades en Orient. Au delà de l'aspect militaire, le choc des cultures entre Chrétiens et Musulmans a eu de nombreuses conséquences sur le commerce ou le développement technique.

La Première Croisade

La Première Croisade

La Première Croisade est la seule victoire militaire des Chrétiens. Celle-ci a donné lieu à de nombreux récits de l'idéal du chevalier chrétien (Godefroi de Bouillon), mais aussi à la création des Etats Latins d'Orient et des ordres de chevalerie (Templiers, Hospitaliers).

Les Cathares

Les Cathares

L'essor des Cathares, qui pratiquent une religion hérétique dans le Sud de la France, a bouleversé l'ordre royal. Le mystère des Cathares a donné lieu à de nombreuses légendes qui ont alimenté l'ésotérisme populaire.

La menace Plantagenêt (1137 - 1270)

Philippe Auguste

Philippe Auguste

Le règne de Philippe Auguste marque une grande avancée de la monarchie française. Son temps est marqué par un conflit contre l'Angleterre qui a renforcé ses possessions sur le royaume de France. Après la bataille de Bouvines (1214), La France est victorieuse de l'Angleterre et du Saint-Empire Germanique. A la fin du règne de Philippe Auguste, le royaume de France est le plus puissant d'Occident.

La légende de Saint Louis (1223 - 1270)

Saint Louis

Saint Louis

Saint Louis est le symbole du roi chrétien au Moyen Âge. Tandis que le royaume prospère, Saint Louis fait asseoir son autorité en entreprenant notamment deux croisades en Orient.

Les rois maudits (1270 - 1328)

Philippe le Bel et les rois maudits

Philippe le Bel et les rois maudits

Grand roi administrateur, Philippe le Bel entre en conflit avec la papauté ainsi que l'ordre des Templiers. Le Grand Maître des Templiers est brûlé vif et lance une malédiction aux rois capétiens qui finissent dans la déchéance et sans descendance directe.

 

La guerre de Cent Ans (1328 - 1461)

La guerre de Cent Ans

La guerre de Cent Ans

Le conflit de succession du royaume de France oppose directement la France et l'Angleterre. Un long conflit de 116 ans entraine peu à peu la déchéance du royaume de France : défaites militaires, guerre civile, épidémie de peste noire, etc.

Jeanne d'Arc

Jeanne d'Arc

Brulée vive à 19 ans, Jeanne d'Arc symbolise le sursaut français à la fin de la guerre de Cent Ans. Présente directement sur les champs de bataille, la jeune fille participe au siège d'Orléans et au sacre du dauphin Charles VII. Elle est finalement capturée puis jugée par les Anglais.

 

La fin du Moyen Âge (1461 - 1495)

Louis XI

Louis XI

Au sortir du Moyen Âge, Louis XI se distingue politiquement face à son adversaire, le bourguignon Charles le Téméraire. Par son réalisme politique, il remet de l'ordre dans le royaume et contribue à restaurer le pouvoir monarchique.

 

10 juillet 2015

Le C à lire . . . comment occuper les enfants sur la route des vacances ? NON MAIS !

Pffffff   

j'écoute les infos sur RTL 

 

Non mais hello quoi  : Comment occuper les enfants  sur la route des vacances ?

Non mais je rêve  !

Déjà ils vont en vacances  : combien n'iront jamais  !

Et ces petits "morveux"  ,  jamais contents,  ont pourtant  à leur disposition     - j'en connais des tonnes  -   un écran perso adossé à chaque siège avant ,  avec collé aux oreilles ,   un casque afin de n'être POINT  dérangés   :

je t'en ficherai moi  ! ! ! 

REGARDEZ LE PAYSAGE d'abord   . . . ça ne peut que leurS  faire du bien  . . .  FAITES LEURS engranger de belles images  ça sert toujours  . . .TOUJOURS  ! Et puis :  c'est le moment de discuter de tout . . .   de rien  ET  en famille    . . .  ET PUIS DE RIRE AUSSI   ! De parler de ce qu'on va faire  la -bas  de ce qu'IL Y A à VOIR  aussi   . . .

on s'étonne  que les ados  . .  . les jeunes ou  mêmes  les gens  plus âgés   ne sont jamais satisfaits  de ce qu'ils ont ? 

Et bien qu'on commence dès qu'ils sont tout petits  à leur faire savourer TOUS LES MOMENTS présents  ET leurs faire comprendre qu'il faut  être patients avant d'assouvir ses plaisirs  et que dans la vie  :   on n'a jamais rien sans rien  ! ! !

Et maintenant quand j'entends des trucs pareils je comprends  aussi ma naiveté , mon plaisir  de voir   ce qui est beau  MA CAMPAGNE   d'abord , les endroits qui m'entourent  ,  les maisons    bref  être ravie de ce que je vois  . .  .d'où je suis   .  . .d'apprécier  tout ce qui m'entoure 

Tiens rien qu'en parcourant mes brocantes   . . . 

Et pourquoi je me satisfais de petites choses , des  petits moments doux calmes sereins  dans des endroits  de la gaume  qui est ma  terre     . . . JE COMPRENDS  maintenant    . . . c'est aussi ça que mon père m'a appris 

 

que je vous raconte  mes  vacances d'enfance  . .  .

Il était une fois ...

 

..........* Nous partions, papa , maman la bonne et moi  -  non je plaisante -  ,  ma sœur et moi, chaque année plus d’ un mois et demi pour les vacances d’été , faire le tour de France ou d’Europe en voiture mais  . . .  en camping.

J’ai beaucoup vu, beaucoup appris et avec intérêt.

Je me souviens de l’été 1965 . . .

La bagnole était pleine à craquer et la famille entassée. On n’avait rien oublié. Pas question de traîner une remorque, la voiture allait consommer   . . . quand  à une galerie sur le toit ?  NON  : elle ralentirait le pas  !

Cette année-là, on a traversé la France, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie, la Yougoslavie et le Liechtenstein.

Ouf !

Et je n’ compte pas le chemin du retour !

Quand on y re-pense : ma mère devait se dépatouiller avec dans une grosse trousse en cuir toutes les sortes de monnaies de chaque pays et cela devenait des comptes d’apothicaire à chaque fois qu’on passait une frontière . . .

On campait un jour et décampions le lendemain, histoire de voir un maximum d’endroits en un minimum de jours. On avait à peine le temps de sortir la poêle à frire. Je dégonflais et regonflais les matelas pneumatiques en avoir le tournis. qu'est ce que j'en ai vu des étoiles  - mdr  - 

Mon père raffolait du camping sauvage. L’affaire Dominici ne l’avait pas perturbé.

Ma mère si !

Je n’étais jamais totalement rassurée ou en sécurité. On m’avait donné pour « litière », l’auvent attenant à la tente – protection due aux plus jeunes, bien entendu ! Tu parles ! Des fois qu’il y aurait eu viol ou violence, on passerait sur mon corps  d’abord. Mes hurlements du  à l' égorgement les auraient réveillés afin  qu’ils puissent vite se sauver ….

Ex broussard, oui mon père est un ancien colonial, il affectionnait tout spécialement les sites dangereux: les falaises abruptes, les bords des cours d’eau au débit violent, les montagnes les plus élevées, les cascades et les tornades. Nous avons même échappé dans les Alpes italiennes , à une avalanche  . . . d’été  .

Réveillés en pleine nuit par une respiration haletante, ma mère susurra à l’oreille de mon père qu’elle entendait quelqu’un rôder.

- Octavien t’entends ? - oui mon père s’appelle Octavien et . . . il le porte bien - !

- Jocelyne , (c’est ma mère) dors  !  JE dors !

Ma mère insista. J’étais assise dans le noir et je ne bougeais pas , j’étais éveillée et je ne pipais mot . Mais d’un bond, car lui aussi venait d’entendre comme un bruit, le couteau dans une main et la torche dans l’autre (oui mon père a été traqué par la gestapo), il réveilla le reste de la smala.

C’était un sanglier solitaire, égaré dans une campagne silencieuse, qui tournait et retournait autour de la tente en frôlant au passage l’abri de fortune

Panique générale !

Nous pleurions dans les bras de maman, qui elle, sanglotait à chaudes larmes. On ne continuerait pas le « sauvage » sinon on divorcerait sur le champ ! Et nous aussi on divorcerait, répétions- nous, ma sœur et moi  . . . !

Ultimatum sérieux d’une femme décatie par cette horrible nuit.

Du pont de l’Europe à Innsbruck en passant par Venise à la recherche d’un pont mais celui des soupirs. Du Gothard au Saint-Bernard. Saint-Paul-de-Vence, Monaco et la Provence. De Bandol au Tyrol. Ljubljana jusqu’à Rijeka. La méditerranéenne et l’Adriatique. De Varez à Vaduz et de Vaduz à Zurich.

Nous étions E-P-U-I-S-E-S. Nous avions intérêt à tout bien regarder et tout bien observer car … nous n’y passerions plus . . . J-A-M-A-I-S.

Je dormais donc toujours sous ce fameux auvent sans tapis de sol. Je m’étais réveillée un p’tit matin en hurlant telle une folle. Je sentais sous moi comme un caillou qui bouge   -  mais tout mou le caillou   -  ,  j’avais dormi toute la nuit sur un nid de souris. Tout le monde connaît ma phobie des souris et des autres « gros compagnons » du même style dont rien quà la prononciation du  nom   je peux faire une crise cardiaque .... Il aurait fallu me voir ! Si j’y avais participé, j’aurais gagné ce jour-là, le cent mètres haie ! Les parents étaient morts de rire.

Moi pas !

Tétanisés par une nuit d’orages tournants et de leurs pluies diluviennes, trempés jusqu’aux os le matin aux aurores, les matelas flottaient littéralement dans la tente, nous étions tous découragés. On en avait ras-le bol du camping sauvage !

Le tout lavé, séché, nous remballions clics et clacs et repartions pour la énième étape de notre périple européen, quatre ou cinq cent kilomètres plus loin . . .

L’horreur  ! !

Exténués pourtant, nous continuions à l’unisson de chanter à tue-tête et tous en chœur : « elle descend de la montagne à bicyclette pouette ! pouette ! »

Les paysages défilaient, défilaient, défilaient. Les parents se querellaient , se querellaient, se querellaient. Les disputes ridicules et incessantes de ce couple infernal. C’était la guerre des « Roses » (film américain avec Michael Douglas) mais sans les roses…

Nous étions de plus en plus serrés dans la voiture. Cadeaux et souvenirs achetés venaient s’entasser aux rythmes des étapes.

Je me suis retrouvée avec une seule de mes chaussures préférées, l’autre devait être restée dans une clairière aux arrêts pipi trop peu nombreux : envie ou pas nous devions tous en même temps passer "aux toilettes" car, on ne s’arrêterait plus avant belle lurette !

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Les vacances suivantes n’étaient pas moins « corsées ».

Je passais donc avec eux, des vacances, heuuuu  . . .     Comment dire ? « Concises », « succinctes », des vacances « en résumé » !

Mon père avait minutieusement préparé, la semaine précédant le départ, un itinéraire PAR- FAIT ; Tout était noté sur papier et en écriture normalisé.

Car, la route du retour serait différente de celle de l’aller : et pour cause !

De retour d’un périple en Bretagne où nous avions, selon lui, tout vu et tout visité. Moi, je dirais : tout survolé et dans les grandes lignes, bien évidemment : 

– du Finistère au Morbihan, des Côtes du Nord à l’Ile et Vilaine jusqu’en Loire Atlantique, la tente sous l’bras :    un jour ici et l’autre là.

De sa voix de bariton , oui il ne s'entend pas , il "hurlait" ; regardez - moi ça,  là à droite et là à gauche . Oh la , là juste devant ça c'est pas mal tiens, levez la tête regardez cette arche :   on ignorait tout à fait ce qu'il regardait on devait deviner où se portait son regard. Mon père a vite fait de passer à autre chose et  si vous tentez de lui dire que vous ne voyez pas ce qu'il voit ou ne comprenez pas ce qu'il dit ! Wouahhhhhh   : la crise !

J'avais la tête qui balottait d'un côté puis de l'autre, je n'avais plus de force :  j'étais si fatiguée. Je n'étais pas remise de ma courte nuit . J'avais attrapé les oreillons et je souffrais le martyr . Pour aller aux toilettes, là -bas loin au dessus de la falaise dans la cabine bancale en bois  et en plein vent j'avais été poursuivie par un chien fou

Oh quand j'y pense je me dis à moi même ; oh pauvre petite, va !" Je me souviens de cet épisode comme si il s'était déroulé la semaine dernière. Savez vous que nous en avons parlé  avec ma mère hier après midi justement 

Nous étions comme à chaque retour de villégiature, complètement…

RA-PLA-PLAT !!!

On avait égaré la deuxième partie de l’itinéraire. Le retour promettait d’être  .  . . . TRAGIQUE.

Car oui , je dois vous l’avouer , tout est tragique avec mon père ; la perte d’un bouchon de bouteille , d’un ticket de caisse, d’un lacet de chaussure, d’un clou même rouillé ou d’un peigne édenté   tout ça devient un sacré tintouin . Par contre un cancer du col de l’utérus, un col de fémur cassé ; c’est la vie. Assumons ! Inutile de pleurer, ça ne changera rien ..... il faut a-van -cer !

Tenez par exemple, la perte de quatre bons de caisse de chacun 2.500 euros , jamais retrouvés : "Pas grave, après tout ce n’est que d’l’argent ! (Forcément c’est lui qui les a perdus mais c'eût été moi  , fussent-ils les miens oulalalalala , la réaction aurait été  bien différente j' en aurais été déshéritée  !!! )

Il est  (était)  comme ça -  PAPA -

Je disais donc que le retour allait être des plus périlleux.

Arriva ce qui devait arriver, on s’est retrouvé complètement paumés . Il avait l’art de choisir des chemins aussi tortueux et torturés que l’est son esprit. Sur des routes caillouteuses, nous traversions des petits hameaux inconnus jusque là, même des français. – La France profonde -, dit-on  -  jolie soit  - mais très profonde ! Il était persuadé prendre des chemins de traverse, mais dès lors, trouver un camping dans ces endroits isolés du monde  :  bonjour la galère !

Nous avions roulé une bonne partie de la soirée. Il faisait nuit noire quand l’abri fut planté. Au p’tit matin, on s’est réveillé au bord d’un terrain de football à la limite de la ligne blanche. – Camping sauvage oblige – Maman n’avait pas encore divorcé d’avec papa – nous non plus !!!

Barda rangé, matelas dégonglés on reprenait le chemin  :  celui des écoliers. J’occupais le siège passager, la carte de France dépliée en permanence sur les genoux, c’était bien inutile il n’en faisait qu’à sa tête.

- Papa, la prochaine tu prends à gauche .

- Mais c'est pas possible moi je vois ça A droite  -  on bifurquait donc  à droite pour rebifurquer quelques km plus loin .  .  .à gauche !

Ma mère, incapable de lire une carte, avait pris place à côté de ma sœur et mon frère (oui il était né celui- là et depuis 3 ans  !) Elle avait donc pris place sur la banquette arrière. J’évitais ainsi tout éclat de voix !

On s’arrêtait pour déjeuner dans les coins les plus retirés. Mais il ne stoppait la voiture que s’il y avait aux alentours un ruisseau, une rivière ou une flaque d’eau afin d’y tremper sa bouteille de vin rosé qu’il voulait frais et bien frappé. On dégageait alors du coffre, le réchaud à gaz et les casseroles, la table pliante, les chaises en toile et …Le transat pour papa !

Ma mère commençait alors à « cuistonner » comme si elle avait été dans une cuisine équipée. Se sustenter du nécessaire ? (C'est ce quil dit toujours je mange pour vivre pas l'inverse !!!) Mon œil ! Il se régalait d’une soupe knorr qu'il adore , d’une purée mousseline va vite elle aussi, d’épinards en boîte et de steak haché.

Il savourait ces moments de délice, le silence de la nature sauvage, les hautes herbes et les verts pâturages. Abeilles, mouches et fourmis pouvaient bien l’ennuyer, qu’importe il était au paradis. La brousse et l’équateur en ces instants de bonheur devaient être dans son cœur.

Mais bon, on s’égare ! C’était loin d’être « noir » de monde. Nous, les enfants, trépignons d’impatience, avec l’envie au plus tôt de quitter son lieu de plaisance . . .

Nous c’qu’on voulait c’est voir du monde du monde et encore du monde . Y en avait marre d'être loin de tout et de ne voir que la nature, la nature et encore de la nature  . . .

Après la vaisselle, les torchons étaient étalés sur les buissons pour y être séchés. Un camp de gitans n’aurait pas été plus attirant !

On remballait pour remettre, avec difficulté dans le coffre, tout l’attirail ; quelque chose en bloquait chaque fois la fermeture. On vérifiait si on avait rien oublié, des fois qu’une chaussure retirée pour tremper ses pieds se serait égarée dans les fourrées. Le souvenir de ma godasse perdue restait dans les mémoires.

On repartait donc sur les chemins campagnards pour se retrouver par hasard sur une départementale à l’asphalte plate, douce, lisse et …. gou- dro - nnée ! Enfin ! On allait être moins secoués.

Un panneau routier indiquait PARIS....... soixante neuf kilomètres.

Oh ! Paris. On était tout près.

- Papa, on y vaaaaaaaaaaa ? (moi)

- Oh oui, on y vaaaaaaaa ! – l’échos des deux autres, (6 et 13 ans mes cadets)  pour qui Paris était ni plus ni moins qu’un gros mot entendu à la télé

- PAS - QUES - TION ! (papa)

- Pourqwwwwwoua ? - tous en cœur –

- Par – ce - que - je - CONNAIS et vous savez parfaitement que votre père ne passe jamais deux fois au même endroit. Voilà pourquoi !

- Ah bon ? dit ma mère, tu connais ? Quand ? Où ? Comment ?

- M'enfin Jocelyne  :  en dix neuf cent quarante huit !

En dis neuf cent quarante huit ??? Elle et moi nous nous sommes regardées d'un air dubitatif mais tout aussi interrogatif et d'un même fou rire on fut pliées en deux réalisant ce qu'il venait de nous dire . Il était en furie de se voir ainsi moqué.

Il avait donc traversé la ville... enfin son périf…En quarante huit…via Orly…En partance pour Kigali …Il avait donc vu PARIS !

La tour Effel n’a même pas montré le bout de son nez, nous sommes passés juste à côté. La suite du périple s’est achevée d’une traite. Nous retournions vers la maison mais avec la mine plutôt grognon.

Et on entendait mon père grogner  : Bon sang d'bonsoir ! Les enfants ne sont jamais contents !

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Je me souviens tout aussi bien des vacances 1975 …

Les parents, frère et sœur, avaient décidé de nous accompagner cette année-là.

Nous avions loué à Grasse, un appartement pour la deuxième quinzaine de juillet. Fini le camping sauvage. Les années avaient passé.....

On avait pris l’Opel et la BM.

Roger et Loulou (oncle et tante) nous rejoindraient plus tard, mais par le train. Ils avaient, eux, réservé une chambre d’hôtel au centre ville. Suite certainement à un rêve prémonitoire.

C’est l’année précédent l’achat de la villa de Mas Nou qui permettrait, on le croyait, de passer des séjours DE-FI-NI-TI-VE-MENT reposants. J’en parlerai plus tard.

Le film, « l’aventure c’est l’aventure » n’était rien à côté de celle que nous allions vivre. Un séjour des plus rocambolesques nous attendait.

Arrivés dans le midi, puis au centre de Grasse (où nous avons laissé traversé au passage pour piétons l’acteur Jean Marais sculpteur à Vallauris oui il était vivant (rires) ) nous avons fini par trouver après maints et maints tours et contours, l’appartement haut perché sur les hauteurs de la ville.

Le site était charmant, d’accord, mais il fallait trouver de quoi parquer les deux voitures dans ces ruelles en pentes et surtout pas trop éloigné pour transporter bagages et enfants fatigués.

Une porte en fer de couleur verte fermait « hermétiquement » l’enceinte de la maison : une bâtisse bien ordinaire, bien décevante et sans aucun cachet.

La vraie déception n’allait pas tarder à nous frapper de plein fouet.

On avait omis de nous préciser que la propriétaire des lieux, quelque peu excentrique et farfelue habitait l’étage juste au-dessus.

Surprise surprise ……

Une couche pour deux, un canapé mité dépliant et un fauteuil de skaï noir troué dépliant lui aussi heureusement, mais qui laisserait plié celui qui déciderait de se l’approprier. .

Mes parents nous laisseraient donc la chambre et le lit pour deux, ma mère et mon frère dormiraient sur le sofa, quant à papa, lui, il n’allait pouvoir dormir qu’en chien de fusil dans le fauteuil noir en skaï troué bien trop court.

Zut, on avait oublié de caser ma sœur ?

Eh bien pour ma sœur on improviserait…..

Sur le moment j’aurais voulu immortaliser nos mines renfrognées. Nous avons été pris d’un sacré fou rire : nous venions de découvrir la cuisine.

IN-DES-CRIP-TI-BLE !

Vive le camping  . . .  :  même sauvage !

Parce que le salon l’était lui aussi - sauvage – Sa déco kitsch était stupéfiante. Les murs étaient lattés, cloués et cloutés jusqu’à moitié par d’épaisses planches grossièrement sciées, je suppose, par un vieux bûcheron du fin fond de la forêt canadienne et laissées telles quelles, comme en plein bois.

Moustiques et lucioles étaient en joie et y faisaient leur nids, prêts à nous piquer toute la nuit.

Etaient suspendus aux murs boisés, d’immondes objets trouvés. Où ? Certainement dans  les poubelles du coin. Tout puait le moisi, couvertures et oreillers. Nous en aurions pour des semaines, que dis-je, des mois, à nous débarrasser de cette odeur vachement incommodante…..

Trois cintres tordus se balançaient dans l’espèce de garde-robes bancale. La honte. Nous n’étions pas au bout de nos stupéfactions.

Mon père tirait une tête jusqu’à par terre. Mais....cela n’allait pas durer !

Madame « Trucmuche », la petite cinquantaine, veuve ou divorcée et plutôt jolie, ce qui ne plaisait guère à ma mère, on la comprend, surveillait de son petit balcon d’où elle se pavanait en « minimonokini », surveillait donc,  tous nos moindre faits et gestes.

Elle épiait petits et grands. Surtout le grand (mon père)  Nous aurions pu piétiner ses parterres, où là aussi se battaient en duel, quatre roses, un lupin, trois hortensias et cinq brins de mimosa.

Les vacances allaient pouvoir commencer par la soirée du quatorze juillet, de la cour, d’où nous pourrions voir de loin, de très très loin, le fameux et fabuleux feu d’artifice.

Je dois stipuler, et c’est la vérité, qu’un papier punaisé sur le mur de l’entrée avec pour instructions, les quinze commandements que nous devions suivre assidûment et respecter à la lettre.

Mais madame Trucmuche en avait oublié un seizième ; après vingt deux heures tu ne rentreras point.

Les portes seraient closes.

La grille blindée à l’extérieur serait elle-même fermée à double tours et cadenassée de l’intérieur !

Si l’on avait l’intention de prendre, en ville, un verre, on n’avait qu’à le faire mais  selon ses horaires !!!!

Mon père restait stoïque, épaté, je le pense, par cette beauté. Ce qui mettait ma mère dans une sacrée colère et provoquait, bien entendu, les querelles habituelles.

Quand à la musique , Vous plaisantez ? Il n’était pas question d’allumer le transistor pourtant mis à notre disposition.

Motus et bouche cousue : telle était la consigne et … les ordres !

Nous étions donc pour une quinzaine en PRI – SON !!!

Nous retrouvions l’oncle et la tante (celle de la maison de retraite)   pour l’apéritif quotidien sur les terrasses des cafés de la ville. Puis nous partions pour quelques périples, obnubilés par montres et pendules afin de ne pas devoir tous ensemble …………..passer la nuit à la belle étoile tout contre la porte de fer.

Nous avions décidé de passer, ce jour-là, la frontière italienne. Les deux voitures se suivaient, mon père ouvrait le chemin : privilège de l’âge. On avait pris la route de la grande corniche pour admirer Eze et la méditerranée.

J’avais perdu l’appétit.   Il faisait très chaud cet été là.      Quatre ou cinq jours après notre arrivée, l’Opel de papa tomba en panne.  Les problèmes allaient vraiment commencer.

Femmes et enfants prenaient le bus pour faire les courses et visiter, pendant que mon père et Roger tentaient de réparer l’irréparable !

Le moteur de l’Opel était complètement démantibulé sur une allée macadamisée. Il ne fallait perdre ni boulon, ni vice, ni écrou surtout.

Mécanicien chevronné, mon père ne se déplaçait jamais sans la panoplie complète des outils utiles en cas de panne, ce qui occupait un volume considérable dans le coffre du véhicule (l’Opel choisie d’ailleurs par ma mère pour sa capacité) en lieu et place d’une valise supplémentaire qui aurait été bien nécessaire. – c’était à nouveau de bonnes raisons pour les querelles habituelles –

On n’se faisait donc pas de « bile ».

C’est alors qu’ont commencé les allers et retours entre Cannes et Antibes, Antibes et Nice et de Nice à Vallauris à la recherche de la pièce défectueuse. Ces trajets incessants par cette chaleur caniculaire ont eu raison de la BMW, qui décida, elle aussi, de nous lâcher …

Les deux voitures ne pouvaient plus rouler.

Les vacances étaient définitivement ratées.

Nous étions, comme je le disais, en PRI – SON, mais pour de bon !!!!!!!!!!!!

pour illustrer

 

002 (2)    016-001     183

ma soeur dans le salon et ses planches de bois brut si si   : non  je en vous ai  pas menti  puis c'est moi   on voit combien on s'amuse en prison   et puis on voit qu'on essaye pour la photo de faire croire qu'on s'amuse  ! ! ! ! MDR   ! ! ! 

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 La villa espagnole était achetée depuis bien des années et depuis bien des années, nous y allions une fois l’été.

Ma mère aimait y retrouver « sa couvée » au complet. Elle ne peut se passer de monde autour d’elle. La solitude la tuerait.

Nous étions mariées ma sœur et moi. Mon frère ne l’était pas encore cette année-là.

Les parents y vivaient de juin à septembre et nous, nous arrivions au gré de nos congés. "Nous"  débarquions les premiers, fin juin, pour profiter de la douceur du temps et de quelques jours de tranquillité.

Mon frère y retrouvait sa bande de copains , tiens, oui au fait, les cousins et les parents de Philippe Cataldo (souvenez vous des divas du dancing)

Nous y avons passez tous ensemble, des moments merveilleux, à mourir de rire, à danser et à chahuter comme des gosses. Quand la chaleur était intenable, insoutenable à l'intérieur , certains montaient sur la rotonde pour y achever leur courte nuit et le matin au petit déj on les retrouvait boursouflé de partout. Ils avaient été piqués des moustiques qui sévissaient à l’époque par centaines de milliers. Vous les auriez vu à la table du petit déjeuner : on aurait dit des éléphantmen, c’était horrible et dégoûtant car pour un d’entre eux il n’y avait que pustules suintant sur toute la  tête puisque par facilité il s'était tondu les cheveux . . .

On avait décidé de s’habiller pareil pour se retrouver fin de journée après la douche: jean et tee shirt style bagnard lignes bleu et blanc avec numéro noir inscrit sur la poitrine  en tout  grand . Le même numéro pour chacun !!! Le quartier était mort de rire . On faisait la chenille : « pose tes deux pieds en canard, c’est la chenille qui se prépare, en voiture les voyageurs …… »,

On étaient collés tous l’un contre l’autre marchant d’un même pas et chantant à tue tête en revenant de l’apéritif du bistrot du coin : et hop et hue et hop et hue . C’était la bande à Bazille et sa chenille qui redémarre. Ohlalala je sais c’est con, mais quand on est dans le délire, qu’est ce que c’est bon !  . . . Si en plus vous me   connaissiez vous seriez doublement pliés.

On avait décidé -  nous étions 8  -  ce jour là , toujours habillés pareil pour nos soirées délires de louer des vélos, mais des multi scelles (4) : ohlalalala quel truc ! Vous avez déjà essayé ça ? Un d’entre nous, le plus fou, menait la « meute » et on le suivait sans se poser de question dans toutes ses conneries.

Même mon père riait à tomber par terre ! En plus on était tous noirci par un bronzage intensif et excessif . On ignorait à l'époque que c'était très mauvais  : quelle horreur ! Dernièrement , j 'ai revu des dias en faisant un tri il n'ya a pas longtemps …… c’est vraiment trop moche, je comprends que ce soit mauvais pour la santé mais aussi très laid . . .   pour la beauté !!

D’autres belges devenus des amis des « pots âgés » , dont un d’entre eux, Fernand, à qui il ne fallait pas une grosse corde pour participer à la déconnade , s'associait intensivement à nos divagations au grand désarroi de sa femme . Malheureusement il n'avait pas acheté notre "uniforme".

Celle-ci lui avait crié du haut de son balcon du troisième étage : « chou ! Chooouuu ! Fais attention à ton pantalon tu pourrais te changer quand même avant de faire le con ! » Elle n’ était pas contente ! Il était sapé comme un prince, tout le monde venait de prendre sa douche. Il se pavanait en pantalon beige , tee shirt Lacoste blanc et docksides brunes, vous savez , avec les deux floches qui sautent d’un côté comme de l’autre à chacun des pas !

On avait eu un mal fou à monter tous en même temps sur ce fichu vélo 4 places mais on y était parvenu. Il avait tout de même fallu le temps de la location pour grimper sur la scelle et pédaler à l’unisson. Il y avait donc deux convois exceptionnels.

On avait dépassé les « bornes » . Nous n’étions pas restés dans les limites autorisées pour rouler avec ses engins. Le plus fou de la bande, mon ex beau frère, flic de son état décida de traverser une  nationale  terriblement fréquentée entre Rosas et Figueras comme le sont toutes celles du bord de mer.  si vous connaissez vous saurez  de quoi je parle  point de vue bagnoles   . . . Et puis meeeerde au même moment les flics en moto  :   (les plus "cagneux")

Gérard, juste là au bord de la nationale, où nous avions du descendre de scelle, leur montra sa carte officielle. Elle prouverait qu'il faisait bien partie de la confrérie et puis entre potes ma foi, il suffisait de s'faire un petit signe , de baragouiner 3 mots sympas et si on peut aider et bien on le fait ! (C'est comme d'avoir toujours des petis pois chez soi , faudrait tous avoir sa carte de flic sur soi) et du coup ces flics, pour nous laisser traverser, ont stoppé , je vous le jure , la circulation !

Ohlalalala la gêne !! !Mais de quoi on avait l’air en costume de bagnard et en plus sur le bord de la route on avait du descendre de ce foutu engin et les voitures attendaient de nous laisser passer et nous on tentaient de remonter sur les scelles et de pédaler…… en vain . Nous avons donc du traverser devant tout le monde à pieds chacun de nous du même côté des deux longues quadricyclettes. Pour reprendre ensuite notre cadence...... Et nous sommes arrivés à la résidence ou tous les belges attendaient  . . . on leur avait promis d’oser passer la grand route .

Quand nous sommes arrivés on a entendu un grand cri : celui de l ’épouse de Fernand: « mais tu t’es vu espèce de malade regarde ton pantalon et tes chaussures, c’est pas possible d’être aussi bête tiens c’est foutu maintenant tu peux tout mettre à la poubelle !!!! »

Alors tous on a regardé très étonnés de cette humeur massacrante ....... Mon Dieu ! tout le bas de son froc était arraché , effiloché et noirci par l'huile du plateau et de la chaîne, il avait perdu les pompons des godasses , une floche était restée pendu à une des pédales il avait même une tache d’huile noire dans le dos sur son tee shirt Lacoste ( ?) . Ça nous a tous achevés : assis , couchés même sur le chemin à se bidonner les vélos sur leur flan étalés ..... non mais  . . . .    on était pliés !!!

Oh quel bonheur mais quel bonheur…….. et quel souvenir un de mes meilleurs !

Depuis et bien depuis ....... cela fait belle lurette qu’on a quitté nos maris (MDR) ainsi va la vie et Fernand , 80 ans, notre ami est tombé bien malade ….  . .  .il a ri encore un peu et puis s'en est allé …

Quand j’y repense c’est avec nostalgie et les larmes aux yeux. Que d’eau a coulé sous les ponts. Mais dans cette maison. Je m’y sentais bien tant qu’il n’y avait pas trop de monde. Les délires c’est chouette mais point trop n’en faut …….

Je connaissais tous les coins et recoins des environs, la cathédrale de Castello et ses bistrots, les ruines d’Ampourias dominant le bleu de la mer, Rosas, Figueras et sa rambla jusqu’à Santa Marguarita, de Llansa à la Escala , du Monastère de San Pédro de Roda à Puerto de la Selva ........... etcetera ….

Mais par-dessus tout, j’aimais Cadaques !

Qu’est ce que je raffolais de ce petit village de pêcheurs, conservé intact, malgré le grand nombre de vacanciers. Il faut voir sa minuscule île de Port Legate, juste au-dessus : Une merveille.

La réalité du rêve.

Je pouvais y rester des heures à n’en plus bouger. - D’ailleurs Dali y a fait son grand nid. -

Flâner dans ses ruelles empierrées et ombragées par des flamboyants aux fleurs rouges, ses venelles aux senteurs particulières parsemées de petites boutiques de luxe pour certaines, artisanales pour d’autres, et ses galeries de peintures évidemment.

Découvrir et redécouvrir ses jolies maisons peintes en blanc , mais d’un blanc si pur si violent pour les yeux et qu’aucun échappement de voiture ne vient ternir. Ces façades décorées de volets bleus, verts tendre, verts foncé, et quelques–uns de couleur bordeaux et  rouge, aux fenêtres ornées de fleurs mauves et roses. Une image ! Une peinture ! Je vous dis ! Mieux encore !

Sa petite église toute simple, surplombant le village, au chœur impressionnant qui me glace littéralement le sang. Un patrimoine d’une valeur inestimable. La vue de là est idyllique.

Des cactus géants, sortent d’épais murs de pierres, juste là au bord de mer.

Tout est à perdre haleine ! Je tombais sous le charme à chaque visite, à vouloir vraiment m’y arrêter et m’y retrouver toute seule et pour toujours. ….

Mais ces vacances n’avaient rien de reposant. J’aime le monde mais le monde a ses limites.

Les sorties nocturnes et les rentrées matinales des uns réveillaient le sommeil des autres. Mon père restait imperturbable à toutes ces allers et venues. Il était dans sa villa et n’en bougeait pas ; sauf pour aller chercher son vin chez le viticulteur du coin et, bien sûr , pour la messe dominicale ; qu’elle soit en français, en espagnol, en allemand ou en tchèque selon les heures de la matinée. Il ne manquerait pour rien au monde la messe du dimanche, celle des jours de fête ou de commémorations en tout genre. Durant ses séjours en clinique, accompagné de tous ses baxters, il assistait assidûment à toutes les célébrations dans la chapelle .

Il était plongé jusqu’au cou dans ses lectures, il exaspérait ma mère qui manquait de conversation, puisque nous étions tous et pour toute la journée au bord de la mer !

Tout ce que fait mon père exaspèrait ma mère !

Il était pourtant différent là-bas, accessible, gai, rieur, indifférent détaché et serein.

Ses livres, sa sieste, sa messe, son p’tit rosé lui suffisaient. Les uns rentraient les autres sortaient, on gueulait et on s'bidonnait

Cet homme n’a rien d’un épicurien.. Un peu lui suffit de toutes façons. (Je ne parle de quantité dans son assiette) Il disait ne jamais s’être ennuyé dans la vie, je veux bien le croire.

En tous cas lui là-bas il se reposait. …

Droit comme un i, frais comme un gardon, il se levait aux aurores. Il n’avait rien entendu du vacarme de la nuit. Il dort comme un loir.

Suite au tremblement de terre que nous avons eu en Belgique dans la nuit du 13 au 14 avril 1992, je lui ai téléphoné pour connaître ses impressions, sa réponse fut : " Quoi ? Quel bruit ? Quelles secousses ? Tu sauras que quand ton père dort, il dort ! " C’est tout lui ça. Le monde peut bien éclater, il reste là, protégé par lui-même !

A six heures du matin, il était debout. Il passait aux toilettes, se lavait toutes portes ouvertes, préparait son p’tit dèj en écoutant la radio, haut et fort, volume 6 (il est un peu sourd) : le gouvernement belge et la bourse se seraient cassés la gueule pendant la nuit, il fallait qu’il le sache, et le premier ! Il ne se soucie de rien ni de personne ! De toutes façons on n’était pas là pour dormir !

Il me paraissaitt toujours vivre dans un monde à part. Donc il était dans sa maison comme si il y séjournait tout seul ! Je ne l'ai jamais entendu rouspéter ou râler ou même bougonner par le bruit qu'on faisait, par les cris, par les poilades, par les jeunes qui entraient et qui sortaient . Non jamais ! Donc lui ce qu'il faisait c'est ce qui lui plaisait . . .

C’est un homme qui a réussi l’amalgame de l’autorité et de l’indifférence la plus totale.

Les maisons espagnoles n’ont rien de comparable aux nôtres. Elles sont construites en béton, des fondations jusqu’à la toiture pour solidifier le tout quand sévit la tramontane et ses vents violents. Je n’ai jamais entendu parler d’une toiture envolée. Les murs et les cloisons sont épais d’à peine dix centimètres ce qui fait que la sonorisation est telle qu’elle amplifie le moindre bruit d’une porte qui claque. C’est épouvantable pour peu qu’on ne fasse pas attention.

Et il ne faisait pas attention.

L’ex-broussard équatorial n’en supporte pas pour autant la chaleur. Il décide alors, torse nu et Kapitula, qu’il a gardé de son séjour en Afrique, (Il lui arrive de nous ressortir son casque colonial les jours d’extrême bonne humeur pour faire rire tout le monde. On lui fait alors l’ « injure » de lui dire qu’il a attrapé la grosse tête, le casque se balançant sur son crâne dégarni, ce qui le rend immédiatement d’humeur maussade. Papa n’a pas humour , (n'avait pas)   il faut le savoir et pourtant il aime rire mais pas de tout  (bon sang ne saurait mentir je suis pareille !) Il commençait  de  biner la terre caillouteuse et sèche, de planter, de gratter, de ratisser les parterres et même de tondre la pelouse ou ce qu’il en reste, oh pas grand-chose un mètre carré pas plus , chaque jour. Si bien que les vacances terminées, tout est bon à recommencer. Piqué par les moucherons dérangés par tant de tapage, on l’entendait se donner des claques sur son torse nu ainsi que sur les cuisses et pester de rage et d’énervement.

Alors il arrosait.

Mais le robinet extérieur se trouvant juste sous la fenêtre de ma chambre, il faisait couler l’eau  et c'est alors qu'un bruit  cacophonique dans les tuyauteries traversant toute la maison devenait infernal  et insupportable !

J’étais donc debout à mon tour. J’ai le sommeil léger. Il était sept heures et j’étais de très mauvaise humeur. Il retournait donc refaire un p’tit somme fatigué par tant de travail !

Je préparais le café pour la bande.

Ma mère, en nuisette, assise sous la rotonde savourait déjà les premières heures de fraîcheur.

C’était son paradis !

Les autres commençaient à se lever un par un, la tête chiffonnée par l’abus d’alcool de la veille, en enjambant les corps bronzés allongés pèle - mêle sur les lits d’appoint dans le salon. Mon beau - frère disait qu'on se serait cru à la gare de Kolwezi  durant la guerre  (MDR)

C’était le camp des gitans, mais cette fois-ci, vu de l’intérieur…..

La cohue dans les toilettes et la salle de bains, les discussions animées et les rires allaient réveiller à leur tour tout le quartier !

Ma famille est très accueillante … tant pis pour moi !

Le voisinage était invité aux apéros qui s’éternisaient jusqu’à plus soif et avec ces chaleurs , difficile de l’étancher. Nous étions chaque jour, dix, douze, quinze et même plus, les jours de fête nationale. Ma mère était habituée. Café - hôtel – restaurants, c’est sa vie

ce n'est surtout pas la mienne !

Chacun y mettait du sien pour crier plus fort que l’autre, mais la voix de mon père, avec sa verve qui n’échappe qu’à lui, cassait celle des autres.

Mon Dieu ce qu’il était  fatiguant par moment !

Les verres s’entassaient, les assiettes et les casseroles aussi.

Et devinez qui s’y collait ?

J’étais seule en cuisine pour délester ma mère de tout ce travail et surtout pour lui éviter toute mauvaise humeur qu’elle déchargerait forcément sur moi, quand tous iraient reprendre leur bain de soleil interrompu pour l’occasion.

On dressait enfin la table. Il était quinze heures. Après le repas tous s’enfuyaient à la piscine juste à côté et bien sûre je restais là pour débarrasser et remettre de l’ordre dans tout ce bordel !

Bonjour les vacances. Je rentrais donc comme toutes les autres années… complètement E-R-E-I-N-T-E-E

 

Je n’aurai échappé à rien. Ni au corps exposé de Bernadette Soubirous à je n’sais plus où. Je n’ai pas échappé non plus à l’os du fémur de Thérèse de Lisieux, ni à la dure et vraie réalité de la vie à Lourdes et de sa vision apocalyptique où malades, handicapés sur leur brancard, leur lit, leur chaise roulante, blouses blanches et robes noires ecclésiastiques en grandes processions du matin au soir, vous sapent le moral et vous détruisent pour le reste de votre vie ( j'avais 16 ans à l'époque) … Ou en tous cas pour le reste de vos vacances, pour peu que vous soyez un peu sensible et que tout cela vous impressionne .

J’ai échappé moins encore aux catacombes, au cimetière du Père Lachaise, aux reliques d’ici et d’autres de là-bas. Oh, j’allais oublier les tombes de Verdun : itinéraire angoissant, quel que soit votre âge.

Des vacances des plus réjouissantes en somme !

C’était  aussi ça papa !

 

 

 

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je vais vous raconter brièvement

il y a  quelques années  je suis allée  à l'enterrrement d'un de mes anciens collègues  : il l'avait été durant 2 ans . Et 2 ans dans le même bureau à entendre les conversations  on se fait  je pense assez vite un jugement sur la personne 

ils étaient lui  (40 ans et 2 enfants)  et sa femme fonctionnaires européens je ne vous raconte pas donc ce qui rentrait à la maison et les voyages qu'ils faisait 4 fois l'an 

Jamais content !

il n'était jamais content   . . .tenez :  il venait d'acheter et de recevoir sa  voiture  UNE FORD CABRIOLET  il nous avait bassinés pendant 3 semaines  . . . . il ouvre son journal  et il voit la pub d'un nouveau cabriolet d'une  autre marque : savez-vous qu'  il était déjà déçu de son achat 

Il s'est suicidé

Et  le prêtre de dire très fâché  : " Marc est mort de n'avoir jamais été satisfait de rien  "   j'avais raison il m'avait étonné  justement par ce trait de caractère qui m'avait souvent mise hors de moi ! ! !  sans que jamais je ne le lui dise  . Cela faisait que je ne l'appréciais pas justement  je n'aime pas ces gens

27 juin 2015

Le c à lire

Il est 17h10 il fait 24° sur ma terrasse  qui est , vous le savez, au nord , à l'ombre depuis ce matin .

j' ai peint  le mur mitoyen   du voisin de droite  : j'ai reblanchi .

Le temps a été merveilleux  : chaud , mais avec un bon petit vent , ce qui rendait la chaleur supportable   et que même à l'ombre il fallait un p'tit truc  sur les épaules sous peine d'avoir la chair de poule 

mdr : je vous raconte

un jour à un apéritif  ,dehors , sur une place du village de mes parents , un copain me présente son frère  . Il y a un monde fou

lui : bonjour enchanté

moi : moi de même

et on papote un peu

Le courant semble bien passé en tous cas , moi il me plaît   : je dois dire !  Petit trapu  j'aime ! ! ! 

Rassurez -vous il n'a fait que passer . . . : le courant , j'entends !

je suis très bronzée , habillée de noir  décolleté devant derrière tout ce qu'il faut , , , mais toujours avec discrétion  . Nul n'est obligé de sortir l'attirail pour attirer le regard et c'est ,je pense , ce qui s'est passé.

Non ce n’était pas hier , nous sommes en 1996 . Mes cheveux longs laissés libres sont d'un blond blanchi par le soleil de l'été

Il fait chaud .

Nous sommes fin août . Une fois les présentations faites , les hommes se rassemblent et sont adossés contre le gros arbre du centre de l'espace ou nous prenons l'apéro . . . je suis assise plus avant , seule comme d'hab . . . sur un banc  .

On écoute la fanfare de Saint Mard qui joue vachement bien  des morceaux de jazz . . .

j'ai un frisson qui me parcourt l'échine quand je sens derrière moi une main qui me touche délicatement l'épaule.

je me retourne : c'est lui

lui : accepteriez -vous que je vous fasse un compliment ? (trop poli pour être honnête)

moi : mais oui je vous en prie avec plaisir (mdr)

lui : je dois vous dire que la chair de poule vous va à ravir

je n'ai jamais eu un compliment qui me fasse rire autant . . . et j'ai trouvé ça joli , différent poétique en même temps !!

Allez savoir ce compliment m'est revenu en mémoire : ça me fait du bien tiens  , , , ,d'autant que je sais que les compliments maintenant, faudrait les provoquer pour en recevoir . . .

C'est du passé tout ça c'est du passé ! ! ! ! !

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Pffffffffff   j'adore ce temps  . . . c'est respirââââble .

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Demain j'ai tant de brocantes que je ne sais lesquelles je vais parcourir de long en large et en travers  ! Je suis obligée de sélectionner :

NOTOMB  - CHANTEMELLE - LAHAGE - MESSANCY – CHENOIS pour la Belgique et VIGNEULX LES MONTMEDY  pour la France

On verra  . . . ils annoncent un très très beau temps donc point de soucis. Ce sont de toutes façons mes pieds qui décideront

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Rholalala j'avais oublié d'aller chercher mon courrier de la semaine  ! 

Vous connaissez ma phobie administrative . . .  Il y a toujours un truc qui va me rendre malade  : je le sais  !

Wouahhh   la boite était pleine :  j'ai eu peur ! ! !

Et bien non pas cette fois   : tout va bien

j'ai des factures habituelles  et certaines contre lesquelles je ne peste jamais  

Par ex :

celle de l'électricité  parce que je peux la maîtriser plus ou moins bien j'estime que je n'ai qu' à faire ATTENTION . . . Ainsi je diminue fortement le montant normal qu' une personne seule normale consomme , de quelques euros soit mais c 'est déjà ça . Il arrive qu'en fin d'année  - toujours en juillet -  je reçoive entre 65 et 125 euros  sur mon compte  , quelques jours après qu'on ait relevé son compteur et envoyé  les chiffres par internet  . Si si ! on me rembourse parce que je fixe moi -même le montant à payer chaque mois ainsi comme je sais que je paie largement plus , il me revient une petite économie en juillet pour les brocantes du mois d'aout  . .  .

je calcule toujours comme ça . . . Comment je fais ? je fais gaffe c'est tout  . . . Déjà , je ne passe pas des heures et des heures à repasser comme le font  certaines 

Premièrement : parce que j'ai horreur de ça . J'ai toujours eu besoin de mettre de la créativité dans mon travail et là si il y a bien un truc de « vieux » et de stérile c'est ça

Deuxièmement si ce que je sors de l'armoire a besoin d'un coup de fer pas de souci  : 2 minutes et v'là l'travail  ! 

Et puis je ne porte pas ou peu  de chemisier alors?  

Mes draps ???? pouff étendus sur l'herbe et hop au lit dès que c'est sec et puis basta !

Les essuie- cuisine ok mais c'est fait à la « jeveuje'n'peux »

N'oubliez jamais que le fer à repasser est un sacré bouffeur de kw ! ! !

* je n'allume aucune lampe en ce moment 

* la chaudière est sur été  . .  .  à part l'ordi fixe branché  et la tv le soir ?  je ne vois pas comment je pourrais consommer plus  ou consommer moins d'ailleurs

* et puis au lieu des ampoules 60 watts que j'avais partout  j'ai placé des 15 watts  :    mdr   j'ai du augmenter à 25 w  . .  . je ne voyais plus rien   !

faut pas pousser non plus

si tout le monde faisait gaffe il y aurait moins de consommation et  le coût du kw /h serait moins élevé pour tout le monde . . .

Mais voilà les choses ne fonctionnent pas du tout comme il le faudrait . . .   la donneuse de leçons que je suis  se fait -elle bien comprendre ?

bref ça il faut payer  ! ! ! 

L'eau   ? 

là je suis furieuse car on paie un forfait . . . c'est à dire un minimum de 100 euros + un acompte de 20 euros dans l'année alors que je ne consomme pas du tout pour ce montant- là :  je suis donc pénalisée

imaginez : je fais 2 lessives par semaine , ma voisine fait 3 lessives par jour  je pourrais moi aussi m'amuser à consommer plus puisque de toute façons je paie

Mais pourquoi le faire ? Ça fait partie de MON Sens CIVIQUE très aiguisé  . . . Non je ne suis pas une écolo du tout  Mais pour moi l'eau c'est sacré ! C'est terrible pour moi quand je reçois  des cousines qui le matin tout en se brossant les dents laissent l'eau couler  : c'est inadmissible et je vous donne ma parole que ça n'a rien à voir avec la radinereie

je peux hurler ma rage  . .  .

On devrait récompenser les gens qui font gaffe . . .

Et puis il y a les immondices :   

très cher aussi   :  100 euros  pour un « ménage » de 1 personne  + 15 euros les 10 sacs poubelle (ce qui m'en fait 3 paquets par année)  les plastics portent le nom de la ville  et comme mon ménage comporte 1 personne ça fait cher  payé . . . mais je ne peux pas les bouffer mes poubelles

tout ceci  , CHERS AMIS DE FRANCE, c'est hors impôts fonciers bien évidemment

Quand à Belgacom / proximus / VOO :

fournisseur de téléphonie /internet/ télévision   : ça par contre  nous sommes un des pays ou l'on paie le plus  . . .  rien que pour internet je paie chaque mois  68 e : j'ai la vitesse maxi

si je ne téléphone pas après 17h je suis taxée un max . (selon le pakage que j'ai choisi) ou que ce soit en Belgique  mais  aussi dès que je passe la frontière  ça me coûte un bras  :  A quelles heures toucher les administrations si ce n'est entre 9h et 17 h  ! ! ! ? 

Mais puisque Internet m'est vital  : je pense que quand on est abonné depuis aussi longtemps que je le suis : je ne vois pas , à moins que d'avoir perdu la boule, comment faire sans

C'est devenu une nécessité  indispensable  . . . On ne peut plus jamais s'en passer . . . Quand je suis à la mer franchement je peux me passer du blog mais internet me manque

Une cousine de ma mère qui a mon âge vit avec le minimex comme moi . Elle adore s' offrir sa gaufre à la crème fraîche 2 fois par semaine + un bon café  à la pâtisserie en ville et prendre le bus  pour Arlon et s'offrir 2 fois la semaine aussi , un bon repas au super marché (très bon je le reconnais) plutôt qu'être branchée  internet

dernièrement elle se plaignait de n'avoir pas les moyens d'être connectée : je suis restée polie mais j'avais envie de dire au lieu de te goinfrer branche -toi tu perdras aussi des kg . . .  en attendant elle fait ce qu'elle veut mais elle aurait voulu venir 2 fois par semaine chez moi surfer 1 h ou 2 : non mais HELLO QUOI

pas folle la guêpe (elle)

il faut avoir des priorités   . . . il faut savoir se priver d'un truc pour s'offrir un autre 

en aparté  :  jeudi au barbeuc de la maison de retraite nous payons je crois 18 ou 20 euros par personne (+ les boissons) mon cousin paye pour 7 personnes . . . il peut  bien le faire on s'occupe de sa mère  . . . On doit se lever et aller se servir soi -même en pommes de terre et légumes  - chacun son tour c'est un vrai charivari - en ce qui concerne la viande c'est calculé et commandé une semaine avant la fête

Ce sont des grandes tablées . . . On est bien obligés de se mettre là ou on nous pose. 3 personnes plus loin que moi que je ne cornais  pas (ce sont des nouveaux) . . . j'ai observé le comportement de ces gens !

J'ai vu 2 femmes aller rechercher pour la mère , 4 fois une assiette débordante et même 2 x de la viande (je me demande comment elle a fait ) elle a pris 2 desserts (dont le mien puisque il n'y en avait plus quand est venu mon tour ! ! elle a mangé 1/2 baguette  elle a pris en + l'assiette de sa belle-mère  . Sa fille aussi grosse  du pareil au même  : elle s'est servie 3 à ras bord : écoeurant ! 

La mère ,la toute petite cinquantaine , était couchée sur la table le nez contre la nourriture et elle s’empiffrait et avalait goulûment ses assiettes débordantes . Ils n'ont pas parlé entre eux : ils n'ont fait que manger

elles ont passé  plus de 2 h  dans leur assiette  !

j'étais sidérée , sidérée  j'ai des témoins JE N 'XAGERE PAS D'un GRAMME  ! 

on nous parle de plus en plus de sur -poids , de bien manger car on le sait la plupart des cancers résultent d'une très mauvaise alimentation on nous le dit  on nous le ressasse sans cesse : il y a un âge où le diabète guette , le cholestérol , la tension  les maladies cardios vasculaires  . ..

Les gens s'en foutent  ! 

je ne vous raconte pas non plus combien les gens boivent  !

Des verres et des verres  pire : TOUS ONT REPRIS LEUR VOITURE je dis bien TOUS SANS EXCEPTION  . . . 

c'est inqualifiable  je suis scotchée horrifiée  et on va les plaindre le jour où ils font un AVC ?

Si je mangeais comme elles ont mangé 1 fois par mois je ne marche  :  plus je roule et non je ne ris pas  . . .   mais oui ça me met en rage c'est de la goinfrerie  et c'est immonde

faut pas pleurer mesdames , il ne faut pas envier les autres qui ne sont pas énormes car les autres ELLES, elles  FONT DES SACRIFICES car si on bouffait tout ce qu'on aime et bien on éclaterait

Ne me dites jamais qu'une grosse se plaît telle qu'elle est : cette dame bien plus jeune que moi a eu mille difficultés pour se lever et j'ai entendu : rhoooo la pauvre ! ! !

8 fois sur 10 c'est LEUR faute ! !

j'ai jeté quelques oeillades éberluées à ma marraine  (70 ans) qui mangeait en face de la mère et à côté de la fille : elle était sidérée

Pire  il y avait là une super belle petite fille  la fille de la fille : je vous promets une beauté de 9/10 ans 

le père : « bourré » à 16h30 lui tend un verre de vin en lui disant «  . . .allez dépêche -toi avant que ta mère revienne  . . . » la gamine voulait absolument boire du vin ?? a 9 ans ???

et elle a bu !

je vais arrêter là parce que je n'énerve inutilement .

On s'étonne que les enfants boivent de plus en plus tôt ?

Évidemment quand on voit que ce sont les parents eux -mêmes qui leurs en donnent le goût

Non mais ce sont LEURS PARENTS ! ! ! !

Nous ne connaissions pas ces gens , leur mère vient d'arriver à la maison (de retraite) je m'éloigne  de ça  le plus possible  . . . Oui là  je n'ai pas honte de le dire : je n'ai que mépris

j'en parlais avec ma mère hier (puisque je cours vite 30 minutes quand ils sont tous dehors et qu'il fait beau ) au même moment  je me retourne : c'était ce type  !

je suis partie  . . . IMMÉDIATEMENT   ! j'ai embrassé tout le monde : "  salut les filles à dimanche" 

et ma tante de me dire : «  ben enfin tu retournes déjà mais que peux- tu bien faire toute seule dans ta maison . . . Tu peux bien rester ici c'est le réveillon quand même , j'ai réservé une chambre à coté de chez moi !

rholalalala pauvre de moi   !

Quand je pense à mon père qui nous a quitté sain d'esprit ?

QUEL CADEAU MAGNIFIQUE  il nous a laissé

Oui je le sais et m'en excuse :  je passe toujours du coq à l'ane  . . . .

pas craaafff si vous me suivez un peu vous le savez et vous finissez par vous habituer mais il fallait que j'en parle je me sens soulagée

Alors revenons- en à mon courrier

 wahhhhh génial  ! ! ! !  je sens entre mes doigts  (oui car il y a de grandes enveloppes , de banque, de super marché, de la ville de koksjide et de la mutuelle, ) je sens donc une enveloppe pouette pouette

Évidemment cela ne pouvait venir que de  Mme MonInconnue  . . .

je suis ravie d'avoir de ses nouvelles , qu'elle le sache  . . . Non ce n'est jamais trop long quand un contenu est si bien "rédigé "  : ce n'est qu'un régal

Elle me fait sous -entendre quelques petites choses que je retiens et cette fois , elle se décrit  mais - très sommairement  -  : sa grandeur , sa taille et sa pointure . Bon avec ça : on ira pas bien loin . . .  Sauf si je fais appel à un détective privé - mais oui  non mais ?????   Elle , Elle me connaît . Du moins en photo sur le blog, et je suis certaine  enfin presque , que nous nous sommes croisées en broc  ! ! ! !

Dedans cette enveloppe , une longue lettre manuscrite donc . . . ajoutez-y un beau cadeau encore une fois : pffffffffffff    je suis gênée puisqu'il m'est impossible de rendre la pareille  - pour le moment en tous cas  - . . . elle qui a tapé dans le mil à chaque fois  - zut zut et re-zut : je l 'ai ce DVD !

je pense qu'on se verra  -  je le souhaite en tous cas  - A ce moment- là je le lui rendrai pour qu'elle en fasse cadeau  je le laisse d'ailleurs dans son emballage sous cellophane 

C'est un bon film évidemment puisqu'il y a l'actrice MAGGY SMITH mais c'est plus pour les enfants , pourtant c'est un homme qui me l'avait conseillé

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 je lui dis encore mille fois merci ,je lui dis que je suis contente de la lire mais aimerait connaître ses goûts ses défauts (?)  et ses  qualités , un peu plus de détails de sa vie . . .

Elle écrit trop bien  : j'aime la lire

je lui dis que je ne suis pas habituée à recevoir de si chouettes cadeaux qui me correspondent aussi bien

Il y a énormément de points  soulevés des quels j'aimerais disserter , mais il me faut un contexte , une entrée en matière : là comme ça à brûle- pourpoint je ne sais pas faire

15 avril 2015

Illustration - coeur - j'aime trop cette photo . . . . elle m'inspire + météo 13h30 . . 25° et sonde est PLEIN nord

pour vous

  un coeur au printemps

013

 

C'est mon coeur . . . 

Un coeur en plein soleil . . .

Derrière , . . . Une ombre noire . . .

Ce coeur tout émietté,

D'un joli turquoise grisé . . .

Ce mot bonheur écrit  en blanc

il y a longtemps 

Puis disparu au fil du temps . . .

Hasard ? Prémonition ?   

Ce n'est peut-être  qu'érosion . . .  

?

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12 février 2015

Le C à lire . . . . j'ai eu peur ! ! !

m'enfin c'est fou !

Hier fin de journée  je montrais quelques trucs à une copine sur mon ordi portable  qui est  sur la table de la salle à manger  . . . il est 17h et soudain : on est enveloppées  d'une lumière puissante orangée  d'un coucher de soleil jamais vu jusqu' à  maintenant (?)

Maintenant je sais que cette  lumière EXTRAORDINAIRE va revenir  . .  . En un éclair je me dis   " Wouahhh à ce à ce point là  c'est fort  tout de même  !

je reviens en arrière

Il est 13h30, Nadine  arrive . J'ouvre donc  la porte   . . . On reste dehors quelques minutes ,la porte du hall ouverte un moment,   puisque  nous parlons huisseries . Elle a pris la palette des couleurs et on compare avec celle de ma porte d'entréee  : c'est vers ce ton qu'ira son choix .

JE NE VOIS Ni N ÉTENDS RIEN DE SPÉCIAL   les voitures passent c'est tout  . . . .c'est une heure calme

Nous rentrons enfin

Quelques minutes plus tard : me voila avec des difficultés de respirer  -  ANORMALES  -  . . . J 'ose à peine lui demander  : "  as- tu un chien,  un chat , quel parfum portes tu ? "  (je dois tout noter dans mon dossier ) . .  .  Elle me parle d'un déodorant au muguet   . . .

je tape dans ma main et dis : " ça ne peut être que ça  ! "  C'est  fort possible  , dans les bois je ne suis pas bien  DU TOUT  .  . . Et puis souvenez vous  : .à Noël dernier avec mon arbre j'ai quand même été sous antihistaminique presque tout le mois    ! Ce fut pire que l'année précédente   . .

On ressort encore car  le soleil arrive ,  on voit mieux ce que donne les coloris à la lumière  . La porte a du rester ouverte  15 minutes toute la journée    . . .  A 15h30 je ressors pour aller vite porter une pâtisserie à la maison de retraite  . . .  laissant là  ma copine quelques minutes  avec un bouquin . . . je suis donc à l'air . .   .   je veux courir  . .  . mais là ?  GROS SOUCIS  ! j'haléte ! Anormalement

je fais le plus vite que je  peux  . . . j'ai de plus en plus de mal à respirer  . . .  je prends un antihistaminique  en rentrant  son déodorant ne peut tout de même pas me rendre malade à ce point là ?  Sinon je ne pourrai plus jamais sortir  . . . ou  . .  .  recevoir . . . avoir un sas de décontamination-DéSINFECTION  dans le hall ça va pas l'faire pour ma déco !

Bref la porte  a été ouverte un dizaine de fois  et plus j'avançais dans la journée  plus j'étais mal  . . .

Nous nous sommes assises à la table de la salle a manger  ; je voulais lui montrer quelques astuces informatiques sur mon PC PORTABLE  .Il est 17h quand tout à coup on   est subjuguées par cette  sacrée lumière du coucher de soleil  ! Un orange PUISSANT  . . .  Sincèrement je me pose la question  . . .   m'enfin c'est pas mon genre  de ne jamais avoir vu ça à ce point là ? 

Puis j'oublie  . . . 

Elle repart vers 17h45   . ..  j'ouvre à nouveau la porte  évidemment !

Vers 19h je monte à la salle de bains me changer  . . .. et machinalement  je regarde  par la fenêtre  . . .  il fait semi clair semi foncé . . . .L'heure bleue quoi  . . .   il reste quelques traînées oranges  . . .   ca vaut pas  l'coup de faire une photo  . .  je trouve  ma vue drôlement bien dégagée  et je vois même la cabane du jardin de mon voisin ?   je me demande sincèrement ce qui m'arrive ?  JE NE COMPRENDS PAS CETTE IMPRESSION

Et je vous promets que  pendant 2 ou 3 minutes : je me sens en panique  . . .   qu'est ce qui se passe  . . ..ALZEIMER , trou NOIR . .  .JE NE SAIS PAS  .  . . .Dans ces cas -là JE ME PARLE TOUT HAUT ( bon oui  .  . .  OUI ok ça m'arrive souvent je parle souvent tout haut  )    et je  me rends compte que je PARLE  d'une voix grave d'un homme qui a une angine de poitrine mal soignée  . . . .

Une voix rauque et masculine  sort de ce corps  . .  .  de rêve !

rhooooo  je plaisaaaante

Pire  :   j'ai vraiment trop de mal à respirer .   Une sensation  terrible d'étouffement m'étreint  ! Je  me pose la question de savoir si je vais vite aux urgences ou si j'appelle le médecin de garde   . .  JE PANIQUE UN PEU   . .  .   je sais qu'on va me faire une piqûre de cortisone  et ça me déplaît fortement . . .

je reprends enfin mes esprits   et  . .  . un autre  antihistaminique  ! Quand on est seule on est seule  moi  je vous l'dis ! ! !  

Les examens pulmonaires pour connaître les terrains allergènes  ont été faits  et il en découle que je suis allergique à  plein de trucs (comme pas mal de gens )  ; graminée, bouleau sapin ,acarien  et tout le tintouin  . . . Selon la machine  dans laquelle j'ai soufflé 10 fois . . .   il s'avère que ma courbe de respiration  est juste sous le seuil de la courbe rouge de la crise d'astme  . Je n'aurai donc pas besoin , pour le moment en tous cas,    . . .   d'un VENTOLIN .

Mais là ce soir  JE SUIS TROP MAL    je n'ai jamais eu ça -  JAMAIS   -  oui je l'ai vécu   mais  au plus fort de mon allergie alimentaire aux urgences  à la mer avec des baxters et une tension de 16 (ma tension a toujours été de  11/8 )   . . . en avril dernier  .  . .

J'étais à mon maximum de tolérance  . . .  j'ai donc pris  , tant pis , 3 antihistaminiques  en 6h et je n'ai pas osé allée me coucher avant de me sentir un peu mieux . . .  certaine que j'étais de ne plus voir le jour . . . Oui en ce moment la mort est très présente dans mes pensées (et même dans mes cartes)

Mais si oufffff . merci mon Dieu   .  . . je suis là  . . . mais il reste que j'ai encore du mal à bien respirer   

Alors ne me dites pas qu'un déodorant sur quelqu'un puisse m'étouffer à ce point là ?

JE VOUS RASSURE NON  !  Pas du tout  . . . . j'ai rassuré  aussi la copine par téléphone  hier dans la soirée . . . elle a entendu ma voix de l'au- delà et  elle voulait me conduire aux urgences  - GENTIL DE SA PART  -

je suis donc  montée faire ma toilette et en regardant par la fenêtre donc  mais  2 ou 3 fois tout en me lavant  et me mettant à l'aise pour la soirée  :  j'ai vu ce que je  ne voyais plus  depuis plus de 20 ans  . . .( je n'avais pas capté je vous l'jure  c'est pourquoi j'a icru avoir un soucis bien plus grave )  A bien y regarder : j'ai vu qu'il n'y avait plus  . . . LE GRAND SAPIN ! 

Quelle ne fut pas ma SURPRISE   ! m'enfin mais quel BONHEUR  quelle joie ! 

2 jours plus tôt je me disais ;" c'est pas possible cette horreur de sapin . . Pourquoi ne coupent-il pas ça  . . .C'est moi que ça gêne  . . . Ce sapin n'améne que du noir et de l'humidite et il me bouche toute la  vue  ! !  je ne vois ni ne profite de la chaleur du coucher de soleil en hiver  ni de la vue pour faire des photos  . . . Mais   je n'aurais jamais osé le leurs dire, car  je déteste mes voisins  ! 

ET VOILA ce qui m'est arrivé :  ils ont scié l'arbre  toute la journée   ! NON non nous n'avons RIEN ENTENDU  . Grâce à mes nouvelles fenêtres on n'a même pas entendu le bruit de la scie .

Par contre : l'avoir scié   (tronc et toutes les branches )  l'a donc mis à nu  et c'est ça qui m'a contaminée   . . . 

Ce matin  . . . enfin je suis levée et  depuis peu  mais avec encore des difficultés de respirer et de parler  :  mais je suis mieux  . .  . Par contre  les  3 antihitaminques m'ont assomée  

Mon dieu  . .  . mais quelle soirée !

 

avant

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ciel de gaume format cd (61)   ciel de gaume format cd (111)   ciel de gaume format cd (124)   ciel de gaume format cd (126)

ce doit être des photos de 2011 ou 2010 je ne sais plus   . .  .  mais ce n'est pas d'hier  . . .  En 4 ans croyez -moi   il a encore poussé  plus haut  pendant ces dernières années

Si j'avais su qu'il le couperait j'aurais fait des tas de photos pour me souvenir  ! !! !  je me posais la question  ; " ne m'aurait il pas vue faire des photos tous les soirs " ? Aurait- il  décidé de couper  parce qu'il voyait bien que ça gênait ? Oh que non je  ne le crois pas  . . .Ce sont loin d'être des voisins IDÉAUX   ??

ce sont eux  qui déchiraient le courrier qu'ils recevaient  pour moi  puisque nous portons le même nom  . . . C'est vous dire le sens civique de ces gens- là . . .   alors pour l'arbre je me fais des idées  . . . c'est certain  . . .    Cela dit  je pense qu'ils avaient tout à fait  le droit de le laisser il ne donnait aucun risque et il n'abimait en rien ma toiture . .  . ni celle des autres  . .  .

je les déteste pour ce qu'ils m'ont fait mais il s'en est fallu de peu que je sorte lui DIRE MERCI    . . .  je me suis retenue j'ai eu trop de problème avec mon courrier  on m'a quand m^me coupé mon téléphone  + internet  pendant  quelques jours  je  devais repayer 300 e  pour le faire  réactiver  . .  .   tout ça parce que je n'avaisreçu ni de facture ni LES RAPPELS ou le rappel   :   c'e'st grâce à ma bonne foi  et aux preuves  (il suffit de vérifier  la base de  données sur laquelle on peut voir que depuis plus de 44 ans je paye en temps et en heure  et que je n'ai jamais failli  . . . . mais combien de démarches ai- je du faire  à Arlon chez BELGACOM pour me plaindre des courriers importants que je ne recevais plus    . . .  ce fut la croix et la bannière  . . . pour que les choses rentrent plus ou moins dans l'ordre  mais ça continue quand même

Tandis que moi  - MÊME SI JE HAIS CES GENS  -  j'ai chaque fois été porter le courrier qui ne m'était pas destiné    et  cette année là c'était 3 fois par semaine  et en plus il m'est arrivé une seule fois de  présenter  m^me des excuses  sur papier  parce que j'avais ouvert par inadvertance  tel ou tel courrier  )  pendant qu'eux déchiraient le mien . . . JE LES AI MENACéS DE FAIRE EXACTEMENT PAREIL A L AVENIR en rédigeant une lettre à la poste  qui ne faisait strictement rien pour REPRIMANDER LES FACTEURS  , différents tous les 15 jours ? non mais ?   c'est vous dire comme le monde va bien     . . .  et voilà la RAISON POUR LAQUELLE  quand j'ai fait poser une nouvelle porte  je l'ai voulue vitrée avec MON NOM ET PRÉNOM DESSUS  mais il n'enreste pas moins que les ennuis continuent mais pas autant qu'avant  . . .

ceci était un petit apparté

ciel de gaume format cd (141)

 

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