les C à lire - JE N' EN PEUX PLUS -

21 février 2012

les C à lire - JE N' EN PEUX PLUS -

M'enfin .

Les (més) aventures continuent . . .

Durant le printemps et l'été dernier , je ne me souviens pas si c'était ainsi les autres années , quand j'étais dans mon bureau j'entendais comme un grrrrrr chrrrrr enfin comme une turbine , une machine qui travaille au loin . Je ne sais comment décrire le bruit ou écrire l'anomatopée qui qualifierait parfaitement ce truc qui me perturbait . j'y pensais puis j'oubliais . J'y pensais puis j'oubliais ça me gênait terriblement et puis plus - mais ça me tracassait aussi -

Mes angoisses , en ce qui concerne les bruits , ont des raisons d'exister . . .

j'ai l'ouie fine .

Un bruit suspect , un drôle de bruit , un suintement, un craquement un crissement un cloupsss bref quoique ce soit me terrorise je le redis le mot n'est pas trop fort !

Mon coeur bat plus vite je me lève calmement au cas où ça recommencerait de suite . . .

On a essayé il y a quelques années d'en comprendre la raison en vain . . . De mon côté j'ai beaucoup analysé ces "terreurs" qui pour d'autres peuvent être imperceptibles .

J'ai pensé à 4 " épisodes" :

1 . En 1986 le 26 octobre je déménage dans cette maison . En 2 jours tout est en ordre quasi comme c'est maintenant à part les meubles de cuisine et les couleurs , rien n'a changé .

Le 28 octobre je vais faire des grosses courses pour remplir mes armoires .

Je mets un lave vaisselle en route .

Je pars .

Je reste absente 3 bonnes heures .

Je rentre .

J'ouvre la porte du garage et de là - et c'est loin - j'entends comme un jet d'eau puissant (vraiment puissant ) .

Je tremble

Je sens que c'est pas normal et en même temps cette maison et moi on ne se connaît pas encore .

Je passe toujours par le kotch .

En ouvrant la porte, du haut de l'escalier, je vois de l'eau partout .

MON Diiiiiieeeeeeeeeeeee

D'où ça vient ?

Il semblerait que ce soit par la porte qui va à la cuisine .

J'ouvre la porte avec difficulté !

Oh mon dieu !

Quelle CATASTROPHE !!

Tout le rez de chaussée est inondé !!!!! TOUT TOUT TOUT - 7 cm - .

L'eau arrive à 2 cm au- dessus des plinthes mais beaucoup moins vers le salon car il y a une dénivellation de 4 cm d'un bout à l'autre de l'habitation .

Dénivellation qu'on ne peut voir à l'oeil nu (sauf si on regarde le dessus du meuble de la cuisine)

Seule comme d'habitude , je suis désemparée je pleure je hurle même .

Les voisins entendent .

ILs arrivent par l'arriere.

je suis épuisée par le déménagement de l'avant- veille et des rangements à tous les étages

Je suis perdue, je patauge et les pieds dans l'eau je m'épanche en lamentations . . .

Personne . Personne .

Mes parents sont dans leur maison de campagne à 6 km de là - pas de téléphone - On est en 86 (le progrès a du bon : gsm ...)

Le tuyau du lave -vaisselle avait sauté et toute l'eau s'était répandue et continuait de s'épandre . Il était ouvert à fond évidemment : le voisin est descendu à la cave fermer l'arrivée d'eau car à ce moment- là on ne savait pas d'où ça pouvait bien couler .

Il y avait aussi de l'eau en bas qui descendait par les escaliers : ce fut L' HORREUR

L' HORREUR !

J'ai gardé en mémoire ce terrible souvenir .

Les murs ont été noirs d'humidité sur 15 cm il a fallu 10 ans pour que ce noir ne réapparaissent plus après de nombreuses couches de peinture .

Le plancher quand à lui n'a pas bougé contrairement aux constatations de l'expert qui avait prédit un soulèvement des lattes de chêne au moment du séchage : non 26 ans plus tard il n'a pas bougé d'un poil !

On a sorti tous les meubles on était 3 et avec des seaux on transvasait l'eau par les portes fenêtre sur la terrasse et par l'avant je raclais ce que je pouvais sur le trottoir.

Pas une seconde on a pensé à appeler les pompiers .

Je ne vous raconte pas la gueule du tapis pure laine sous la table de salle à manger.

Il a fallu l 'étendre sur des blocs de parpaing dans la maison de mes parents là où il y a là chaudière , j'allais le retourner toutes les semaines . Il a séché plus de 6 mois

Je vous jure que ça m'a traumatisée cette histoire .

Si bien que quand je vois à la télé les inondations , croyez- moi , je suis tellement en empathie avec les gens que je pleure comme une madeleine de les savoir dans un tel désarroi et encore moi j'avais de l'eau propre .

je sais qu'on ne ressort jamais indemne de tout ça !

N'empêche que 26 ans plus tard un des murs de la salle à manger gonfle et j'ai su que c'était à cause de ça puisque les experts l'avaient dit à l'époque et fort heureusement il n'y a que là

Mais il faut du travail de maçonnerie importants pour réparer ça : décoller le papier peint délicatement gratter tout et replâtrer.

Ce n'est pas pour demain sachez- le !

D'où la pose de l'étagère le 6 janvier pour que l'oeil ne soit pas attiré par cette boursouflure disgracieuse sur un mur blanc . . .

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2. Le deuxième bruit (enfin ils sont plusieurs bruits ) qui m'a traumatisée c'est ceux entendus pendant plus d'une heure le 10 novembre 2005 à 21h - 22h 30 : celui des voleurs qui tentaient d'entrer dans la maison dont l'un d'eux me regardait au travers de la vitre de la porte fenêtre de la salle à manger et à qui j'ai fait face, comme ça, à 1 m !

Nous étions nez à nez !Lui dehors moi dedans . . .L'horreur vous savez l'horreur le mot n'est pas trop fort

Vers 21h , j'avais téléphoné à mes parents pour leur dire que je m'inquiétais des drôles de bruits sourds que j'entendais mais dont je ne voyais pas l'origine (puisque je suis en contre bas de la route bien enfermé de tout ) ! je me demande encore comment et pourquoi je n'ai pas ouvert la porte je le fais tous les soirs : TOUS LES SOIRS !

Je ne serais peut -être plus là pour en parler .

Évidemment l'un d' eux se cachait sans doute contre la façade quand il entendait bouger à l'intérieur .

L 'horreur l'horreur l'horreur j'en ai des frissons quand je vous l'écris : je vous l'ai déjà raconté dans le détail . . .

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3 . Ah....... et puis , quand j'avais 4 ans et que je n'étais soit- disant pas sage, ma mère , avec un réel plaisir, me mettait assise dans les escaliers de la cave , fermait la lumière .

L'interrupteur était trop haut pour le petit bout de chou que j'étais, je restais donc toute tremblante et en sanglots devant une porte fermée à clé quand je cessais mes pleurs j'entendais , je me souviens fort bien , des bruits sourds (étaient- ce des rongeurs ??) je ne sais !

Je ne prononcerai pas le nom (c'est ma phobie) qui me terrorisent encore plus aujourd'hui

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4. Et là c'est fou . . . rhooooo j'ai trop de frissons en vous racontant tout ça !!! J'ai habité tout un temps dans la maison de campagne de mes parents . C'est dans les bois, à RABAIS .

J' étais seule comme d'hab .

Je ne suis pas une peureuse , je suis une anxieuse c'est pas pareil . Mais beaucoup de mes connaissances n'auraient voulu habiter là .

Je devais avoir 27 ans . On pouvait faire le tour de la maison sans problème et de la terrasse sur l'arrière , donnait de plein pieds la grande fenêtre de la salle de bain celle de la cuisine et la porte fenetre aussi .

Les lumières , toutes allumées (du 60 w chacune à l'époque) , la musique à fond la caisse , je suis debout dans la baignoire et je danse comme une dératée sur le rythme endiablé de la musique qui vient du salon . . .

Mais en me lavant en même temps (MDR c'est trop vrai!!!)

Il est tard dans la soirée : 21 h .

Je me souviens évidemment, ah ça oui !

Quand je suis attirée par un truc à fleurs et je réalise qu'un homme me regarde .

Il est debout , le regard hagard la chemise hawaïenne, c'est de là que viennent les fleurs . JE HURLE JE HURLE tellement que j'en perds la voix alors que pourtant je reconnais la personne . Lui , il continue, subjugué sans doute par ce corps de rêve (rires) , me voir ainsi me laver .

Je le voyais en buste, jusqu'à la ceinture le visage à 30 cm de la vitre . Pourquoi coller sa figure contre le carreau c'était allumé comme l'est un stade en plein match !

Il pouvait se " rincer " en toute tranquillité .

On avait toujours demandé fermement à nos connaissances et amis de ne jamais passer par l'arrière .

On frôlait la crise cardiaque quand on venait nous surprendre à la cuisine ou à la salle de bains où l'après midi en plein été en très très petite tenue : je ne supportais plus ces intrusions impolies .

J' ai alors hurlé avec le peu de voix qui me restait : " DEGAGE Connard "

Plus tard, oulalala longtemps plus tard , il est revenu s'en excuser et a dit que puisque je ne l'avais pas entendu frapper il avait décidé de passer par l'arrière .

M'enfin ?

Si on n' ouvre pas c'est qu'on est pas là où c'est qu'on est occupé où c'est qu'on n'a pas envie POINT !

Et puis moi une fois 20 h je veux la paix surtout quand on sait que je suis seule à ce moment là !!! Et je devais être tranquille puisque l'arrière donne sur les bois

Voilà comment j'analyse les obsessions du moindre bruit.

Les comprenez- vous maintenant mes angoisses ?

Revenons - en au fait mais je ne me suis pas éloignée du sujet je vous l'assure :

je travaille sur mon pc et chaque jour un peu plus j'avais des abeilles : j'y suis allergique . Il m'avait semblé en avoir vu une sortir de mon vieux plafond de bois . Mais n'ayant pas une bonne vue je me suis dit : " . . . arrête tu rêves . . . " !

Le temps passe ça m'ennuie des fois et d'autre fois je n'y fais plus gaffe et ne pense pas plus loin que le bout de mon nez .

L'entrepreneur vient .

Il vient 3 fois .

Les 3 fois je nettoie derrière lui car ses chaussures ont laissé des cadavres d'abeilles sur le sol blanc du rez de chaussée

je lui fais la remarque mais dans le but qu'il fasse attention , (car tout est sale) il possède une super grande ferme restaurée .

Il me dit non non je n'ai pas d'abeille chez moi.

Depuis hier, il me passe des caisses que je descends pour faire le tri et j'y vois aussi plein d'abeilles mortes .

Bof !

Ce doit être normal vous avez vu la toiture ?

N'empêche que subitement , hier et pendant 30 secondes, pas plus , je repense à ces bruits bizarres que j'entendais au- dessus ma tête .

30 secondes pas plus .

Ce matin Monsieur arrive. Il grimpe. Il est 9h30 . Mais je l'entends marmonner tout seul . Il appelle en criant fort :

" Viviane venez voir, vite !!!!

" Quoi ? . . .rholalala mon dieu que se pass-t- il ?? . . ."

Évidemment les angoisses re -montent à la surface , le coeur bat trop fort : j'ai peur qu'il ne me montre une bête dont j'ai la phobie et que je ne prononcerai ni n'écrirai ici , à vous de trouver.

Je me perche sur l'échelle bancale et il me dit "regardez- moi ce nid d'abeilles ou de frelons parce que c'est drôle cette forme , c' est énorme !

j'avais bien vu quelque chose mais j'ai cru à un paquet de ciment !!!

olalalalalalalala LA FRAYEUR !

Je n'y connais rien en abeille ni en nids .

Mais j'ai une trouille bleue - je HAIS l'été justement parce qu'il y a aussi des insectes .

Imaginons qu'elles se réveillent et nous voilà morts tous les deux piqués par des centaines d' abeilles

Non non n'ayez crainte on est en hiver ce doit être vide mais il faut ôter tout ça car elles reviendront .

Allez chercher tout ce qu'il faut pour pouvoir mettre tout ça dans un grand sac (aspirateur balayette plastic etc...)

Je panique évidemment . Je ferme sur lui la grosse porte du grenier et me réfugie en bas, dehors je vais reprendre mes esprits mêm s'il me dit qu'il m'a dit qu 'il n' y a plus rien à craindre .

Ce nids aurait plus de 3 ans .

Et ben ! Il était grand temps que je pense faire faire l'isolation .

M'enfin !! Quelle histoire !

J'en suis encore toute retournée . . .

Vous savez quoi , j'ai un sacré poids en moins sur l'estomac , vraiment je vous le promets . Cela prouve bien que j'entendais quelque chose qui n'était pas normal .

Là j'espère que tout ça va se terminer - j'en ai marre des sueurs - j'avais pris 10 ans hier , je pense avoir gagné encore 10 aujourd'hui si ça continue on m'enterre demain

Non je ne ris pas !

regardez-moi cette horreur