Le c à lire EMOTION PERSO
ça alors
et immédiatement je pense à mon histoire parce que j'y pense très souvent
mais allez vous me croire ?
vous auriez tort du contraire parce que c'est vrai !
et bien j'y crois comme si c'était moi puisque moi c'est pire ce n'est pas mon propre jardin
c'est une route très fréquentée
ok ce n'est pas 13 ans non plus
je fête mon anniversaire le 31 décembre (?) . . et c'est ce jour là qu'on m'offre une bague de fiançailles sans qu'on m'ait demandé mon avis .
on a toujours eu l'art de me réunir toutes les fêtes mêmes les "principales" : ça leurs coûte à tous bien moins cher
ça m'exaspère depuis toute jeune
je reçois donc une bague en or blanc avec un tout petit diamant de o, ????? je ne connais plus les dixièmes de carats . . . je ne veux rien inventer
je la porte évidemment à l'Institut (je parle de l'institut des Soeurs Notre Dame de Bastogne) Mais j'ajoute que ce même 31 décembre ; je reçois de ma mère un super bracelet composé de 8 chaînettes en or ( je l'adore )
cette histoire qui commence doit se passer en mai qui suit cette date du 31
j'ai un cour de gym et on doit ôter ses bijoux . . . je les cache sans doute le mieux que je peux et laisse tout ça dans la cabine - nous avions de cabines fermées par une tenture -
vous dire où je les ai cachés je mentirais : le sac ? une poche de pantalon ? une des poches du tablier ? (oui je portais l'uniforme) . . .
je rentre à la maison
Ma mère me demande où sont mes bijoux
je regarde : une sueur froide puis chaude manque de me faire m'avanouir
je n'ai plus rien . . .
je cherche dans mon sac de gym puis dans mes cahiers , classeurs et livres non je n'ai pas de sac car la mode de l'époque était de relier tout ça dans un élastique spécial coloré dessiné que sais -je encore : nous sommes 45 ans en arrière ok
oui évidemment je sais à l'époque où je les avais cachés : là aujoud'hui je mentirais si je vous disais où je les avais placés
On part toutes les 2 et on cherche tout le long du chemin chacune d'un côté de la route - toujours le même chemin emprunté depuis des lustres - la route n'est pas macadamisée partout et il y a par endroits de la pierraille grise
rien
Pourtant on fait tout le chemin jusqu'à l'entrée de l'école et je vais vite voir dans la cabine : vous pensez bien que de toutes façons et on se le dit : si c'est tombé sur le chemin quelqu'un les a pris : je ferais pareil . . . . mais je sais que j'irais les porter à la gendarmerie puisque ça m'est arrivé
où alors , me dit elle, on les a peut être volés dans la cabine ??
on va donc à la gendarmerie demander si on a rien trouvé et on décrit les bijoux .
NON RIEN !
ON RENTRE décaties toutes les 2 . . . j'ai un mal fou à dormir
je dois bien l'avouer , je suis ultra matérialiste , dans le sens ou quand j'aime un objet quelqu'il soit j'y tiens à fond quelque soit la valeur 1 e ou 1000 e : pour moi c'est pareil (j'ai un jour égaré mon tout petit galet où est marqué un V dessus j'ai cru avoir une crise cardiaque j'aurais préféré perdre 100 e : ouff je l'ai retrouvé )
Là c'était du lourd et des cadeaux
C'est vous dire l'état dans lequel je me trouvais : migraine épouvantable coeur qui bat la chamade : bref tout ça me rend vraiment malade
le lendemain matin ,comme tous les jours, je pars tôt le matin - 8 h - et de ça je me souviens parfaitement car à ce moment- là : les cours commençaient à 8h30
je suis à pieds . . . je marche , toujours tète baissée à l'époque . . . . et je vais vous dire , ça n'avait rien à voir avec les bijoux du tout : c'était une habitude
vous savez pourquoi ?
Et bien quand on voyait un écrou, une vis , un clou rouillé ou pas ; on ramenait le butin à mon père qui était fou de joie : parole d'honneur (je suis pliée en 2 je suis occupée de mourir de rire . . . rhooo le traumatisme des enfants car : je ramasse toujours aujourd"'hui et pas plus tard qu'hier j'ai trouvé un écrou impeccable : impossible de passer à coté sans me baisser )
non mais ??? HELO QUOI !
c'est une route de passage même à l'époque
Devinez quoi ?
MA BAGUE EST Là . . . pas à plat . . . . non . . . . la "pierre" vers le haut comme si on avait enfoncé l'anneau pour qu'elle tienne comme en vitrine : j'en ai encore des frissons en vous relatant les faits
elle est là dans la pierraille grise qu'on a tournée qu'on a retournée qu'on a mélangée toute les 2 la veille comme 2 folledingues qui gratteraient le sable à MIDI en plein cagnard du sahara pour trouver de l'eau et là . . . . .
je hurle ma joie . . . . je saute en l'air par contre - c'est très vrai - je crois que je rêve et de cette impression Je m'en souviens incroyablement . . .
je remonte , au risque d'être en retard - on n' est jamais en retard chez leS Petit - pour vite montrer et raconter à ma mère (oufffffffffff mon père était déjà lui aussi parti à l'école mais en voiture ) et là elle me dit : " Rowouuuuhhhh et l'bracelt ??????????"
faut pas pousser non plus ! !
Non je n'ai pas eu la chance de retrouver mon bracelet j'aurais préféré le retrouver lui plutôt que l'autre bijou mais on ne choisit pas (chuipliée) !
mais avouez tout de même ??????
Merci de croire à mon histoire parce que elle est drôlement et étonnement vraie
savez vous que je pense très très souvent à cette histoire et plus encore à mon bracelet qu'une autre que moi porte
Le C à lire GRANDE ÉMOTION
Le C à lire
on n'a jamais fait grand cas de la dispiration de ces grands hommes tels le
professeur CABROL
ça me consterne : quelques lignes dans les quotidiens et puis s'en va . . . j'ai remarqué que pour tous ces GRANDS HOMMES ça se passe comme ça
Cabrol sans qui des centaines de gens seraient morts aujourd'hui . Le PROFESSEUR a réalisé la première greffe cardiaque en Europe en avril 1968
un homme remarquable que j'ai toujours admiré est mort ce matin
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Rien pourtant ne prédisposait ce fils de paysan, à devenir un pionnier de la chirurgie cardiaque. Il apprécie le calme des bois et des champs mais son grand-père, médecin de campagne, le convainc de devenir chirurgien.
Le professeur Cabrol réussit le difficile concours d’internat des Hôpitaux de Paris et se trouve affecté dans le service de chirurgie du professeur Gaston Cordier, un patron visionnaire, qui l’incite à s’intéresser à la chirurgie du poumon et par extension à celle du cœur.
En 1956, il part à Minneapolis, aux Etats-Unis, dans le service de chirurgie cardiaque de Walton Lillehei, le père de la chirurgie cardiaque.
Le professeur Cabrol devient en 1989 le grand défenseur de la greffe à la tête de l’Association France Transplant, qui organise notamment les prélèvements d’organes, une mission aujourd’hui confiée à l’Agence de la biomédecine.
La même année, il fonde l’Association pour le développement et l’innovation en cardiologie (Adicare), qui contribue à la création de l’Institut de cardiologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Le chirurgien est en effet convaincu qu’il faut regrouper tous les professionnels de santé impliqués dans le diagnostic et le traitement des maladies cardio-vasculaires en un même endroit.
Il était extrêmement humain et proche de ses patients », a déclaré le professeur Gandjbakhch. Il se souvient aussi de « ses colères, qui comportaient une bonne part de comédie quand ça l’arrangeait ». Opérée par le chirurgien en 1980, l’actrice Mireille Darc loue également « un homme sublime, merveilleux » :
« Je ressens beaucoup de tristesse. Je savais qu’il était malade et je m’attendais à son départ. »
Il a écrit de nombreux livres liés à son expérience professionnelle et était Commandeur dans l’Ordre de la Légion d’honneur et officier de l’Ordre national du mérite.
cela dit quand on voit à qui on accroche la légion d'honneur sur la poitrine ????????? consternation là encore ! qui de ceux qui ont reçu cette médaille peut se comparer à cet homme ?