Le C à lire

Martin EDEN

de

Jack LONDON

J. L. est né le 12 janvier 1876 à San Francisco et se suicide   le 22 novembre 1916. .  . C’est un écrivain qui aime l’aventure  et la nature sauvage qu’il décrit dans CROC BLANC que j’ai lu il y a bien longtemps  et L' Appel de la forêt  que je crois avoir lu aussi

De ses lectures  de sa vie  de misère　: il tire son inspiration pour de nombreux ouvrages très engagés et à coloration socialiste, et pourtant il se défend de ne pas l’être

C’est un des premiers américain à avoir fait fortune  dans la littérature

J’ai donc lu avec un vrai bonheur  ce livre  que j’ai reçu de ma lectrice  et non moins amie même si elle reste anonyme  quoiqu’elle se soit un tout petit peu plus dévoilée mais ça c’est pour une autre post

On dit de ce roman qu’il est son chef d’œuvre et il serait sans nul doute une autobiographie c’est ce  qui m’a plu d’ailleurs et je suis certaine que c’est de sa vie dont il parle

Martin Eden est un génie incompris Ils ont entre eux Beaucoup de points communs  - dit on -  aventuriers, avide de se hisser  dans la bourgeoisie, tous 2 sont des  autodidactes, rejetant ainsi la culture banale des riches de ce monde. Martin Eden reste, cependant, un ouvrage extrêmement romanesque. Il nous conte l'ascension douloureuse, puis l'abandon fatal qui conclut cette ascension, d'un jeune homme pauvre aveuglé par l'amour et les richesses dont il a toujours été privé. Il ne s'agit pas seulement d'un roman d'apprentissage, mais aussi du récit d'un désenchantement, du refus catégorique de se conformer à la vision commune de l'élite d'une société qui se gangrène, hermétiquement fermée à toute pensée originale, aussi brillante fût-elle. Il faut souligner que, malgré une similarité entre la vie de Eden et de London, l'auteur a toujours protesté　: cette œuvre est une attaque contre le philosophe Miezsche et l’individualisme

 Nous sommes au début du 20 iéme siècle　: 

Eden est un jeune marin né dans les bas-fonds donc dans l'ignorance  l’alcool et la violence  . . . Sa vie est faite d'aventures, de voyages, mais aussi de brutalité et de travail. C'est ainsi, qu'il défend un jeune homme lors d'une rixe.

Celui-ci issu de la classe aisée, l'invite chez lui à dîner pour le remercier.

C’est à cette occasion  que Eden  rencontre sa sœur Ruth Morse, jeune fille délicate issue d'une famille bourgeoise dont il tombe  ÉPERDUMENT amoureux.

Et là　: il décide de s'instruire pour la conquérir.

Petit à petit, d'abord pour plaire à la jeune fille qu'il aime, mais aussi et surtout par goût de l'étude, il se forge une culture encyclopédique et s'efforce de devenir célèbre en devenant écrivain. Mais malgré le talent qu'il pense avoir, qu’il dit avoir　:  il n'arrive pas à vivre de sa plume.

Ruth, qui devient sa fiancée, préférerait qu'il trouve une situation sûre, plutôt que de continuer à écrire.

Il constate que la bourgeoisie qui était son modèle initial ne comprend rien à la culture, seules quelques personnes comme son ami Russ Brissenden, dialoguent réellement avec lui. À la suite de la parution d'un article dans un journal local dans lequel il est présenté comme socialiste, ce qu'il n'est pas, Ruth le quitte.

Brissenden meurt alors qu'Eden a fait paraître son poème. Il n'a plus le goût d'écrire, mais brusquement il devient un auteur à succès. Il envoie aux revues les œuvres qu'il avait soumises précédemment mais cette fois-ci, les éditeurs les acceptent et en demandent plus, le propulsant au sommet.

Voulant se libérer de l'hypocrisie envahissante, Martin Eden part pour s'établir sur une île du Pacifique. Sur le bateau, n'ayant plus le goût à rien, il se laisse glisser à la mer.

Pffffffff     .  . . . j'ai admiré sa passion , sa témérité ,  je me suis sentie pousser des griffes de chat par moment  . . ..  il surpassait la norme . . .   il allait plus loin toujours plus loin de lui-même surtout  . . . 

il est arrivé que je sois  essoufflée par ma lecture  . .  .  maintenant à vous de voir  à vous de lire je vous le conseille vivement.

ET JE DIS grand merci lectrice "inconnue" 

 c'est le cottage de Mr. London

 quelques phrases au hasard ?

" . .  . comprendre,  se rendre compte de l'inutilité des efforts à convaincre les gens pour un meilleur pour une meilleure vie  . . ."

" . . .  autrefois , Martin s'imaginait naïvement  que tout ce qui n'appartenait pas à la classe ouvrière , tous les gens bien mis avaient une intelligence supérieure  et le goût de la beauté , la culture et l'élégance  et  lui semblait  devoir marcher forcément de pair  et il avait commis l'erreur insigne  de confondre ÉDUCATION  avec INTELLIGENCE   . . .  "

" . . .  les livres , les tableaux du salon , et même son piano  tout n'était chez eux qu' étalage et vanité  ! Ces gens et leurs semblables   étaient sourds et aveugles à toute vraie littérature, toute vraie peinture , toute vraie musique  . . . "

" . . . quand je suis venu la semaine dernière  et que j'ai vu tout ça  :  votre mère ,vous , vos frères et tout le reste , ça m'a plu  ! On m'avait dit que ça existait et des livres le racontaient ; en voyant votre maison , j'ai compris que les livres disaient vrai . Mais ce que je veux dire  c'est ceci : tout ça m'a plu  . . . je veux respirer une atmosphère pareille à celle-ci , une atmosphère de lecture , de tableaux ,de belles choses , où les gens ont des voix douces , des vêtements propres et des pensées propres  !  . . . "

" . . .et dire que dans ma naïveté j'avais  cru que les gens qui occupaient des situations élevées , qui habitaient de belles maisons , et qui avaient de l'éducation et un compte en banque étaient tous des gens supérieurs  . . .  "

" . .. les hommes sans talent ont la rage de juger ceux  qui en ont  . j'ai été stupéfié de la montagne d'imbécillités qu'on a écrites  . . ." 

etc . . . etc  . . . .