C'était notre terre
de Mathieu Belezi :
une saga pied-noir
Je l'ai dit : je choisis toujours un livre d'abord en regardant la couverture . . . je me souviens de celui qui m'a attiré la première fois que je me suis acheté un livre par plaisir et non par devoir : c'était LE BARON VIRGULE et j'étais à Collioure
C'est fou ce genre de souvenir qui ne sert strictement à rien et qui ne fait qu'encombrer le cerveau inutilement . . . tiens ça me donne l'idée de le relire !
Revenons à cette couverture
Rien que la silhouette parfaite des femmes des années 40/50/60 ça c'est mon truc ! . . . j'aime cette époque j'imagine cette femme partir en Afrique mais où ? Au congo belge ?
Je ne pensais pas que le contenu me perturberait à ce point -là
je vous le dis tout net : il était temps que je termine ce livre et vous le savez je n'ai pas la culture pour entrer dans cette littérature et je ne connais rien à l'histoire en plus ! (je ne suis ni une historienne ni une littéraire)
je ne connais pas du tout l'auteur et je ne le lirai aucun autre de ses titres . . . Sa façon d'écrire ne m'a pas plu du tout : faire parler morts , passer d'un personnage à un autre me faisait m'emberlificoter les pinceau . . . j'ai eu envie de poursuivre puisque je connais quelques personnes qui ont vécu tout ça . . .
Donner mon avis sur quelque chose d'aussi important et grave sur une période historique dont je ne connais strictement rien du tout : je ne le ferai pas et surtout ce serait risible et bête
Ici sur le blog et dans ma vie aussi je ne parle et n'aborde que des sujets que je maîtrise bien et parfois même très bien . . . En ce qui concerne le reste : je me contente d' écouter, d'essayer de me rendre compte et surtout de comprendre et si par hasard ça m'intéresse je peux aller plus en profondeur . . . il faut bien dire que grâce à internet on a tout à porter de main sans dépenser un cent
juger l'HISTOIRE avec un grand H sur un livre ???
juger L'HISTOIRE sur LE CAS d' une famille richissime de colons ??? Ce n'est tout juste pas possible
En tous cas j'ai trouvé CE "RÉCIT " : Plein de haine . . . de mépris ET . . . de violence
LE SYNOPSIS n'est pas de moi du tout : j'ai du chiper ça sur ???????????? je ne sais plus quel journal
Le domaine de Montaigne, quelque part en Kabylie : 600 hectares de collines, de champs de blé, d'orangers, d'oliviers et de vignes.
La terre de la famille de Saint-André depuis un siècle Au coeur de ce petit royaume, une maison de maître et ses dépendances entourées de palmiers, d'acacias, de pins et de figuiers :
Six personnages :
le père,
la mère,
les trois enfants (dont un a embrassé la cause du FLN) et la
domestique kabyle.
Tout au long du roman, leurs voix s' interpellent et se répondent, se prennent pour ce quelles ne sont pas, tempêtent, supplient, invectivent des fantômes, se souviennent.
Le passé, cest le quotidien du colon dans sa colonie, cette façon de régner en maître sur un pays qu'il a « fait » et des gens à qui il « apporte la civilisation ».
Le présent de ces voix, cest la difficulté et l'amertume de l'exil dans une France hostile, bien peu disposée à ouvrir les bras.
Et c'est aussi la souffrance d'un déracinement insurmontable Saga des de Saint-André avant, pendant et après lindépendance de lAlgérie-, composé de scènes fortes - guerre, sexe, sentiments exacerbés, haines viscérales-
Ce roman, comme ceux de Faulkner, traduit le chaos de la grande histoire, se dit à travers les passions de ceux qui font la petite. Le souffle qui porte de bout en bout cette saga, la profonde originalité de sa structure polyphonique et de son rythme incantatoire donnent au livre un caractère unique : on croit entendre, en la lisant, le chant funèbre des déracinés de tous les temps.
Ce livre m'a profondément déplu
j'ai détesté l' écriture (entrelacement des personnages) et quand j'ai compris le sujet - bien trop profond pour moi - je n'ai pu que continuer pour ? peut être ? quoi ????? en savoir plus ????
je venais de passer sur 2 livres décevants après la 20 iéme page et là je me suis dit : non là tu continues (oui je me parle à moi - même car chacun sait que je souffre de ma très grande solitude . . . . - rhooooo MDR ! ! ! ! - je plaisante bien évidemment)
Ce n'est que HAINE et antipathie il n'y a que des personnages odieux . . .
L'auteur a une imagination malsaine (celle de la bonne soeur avec son crucifix, ou la scène d'antropophagie militante) wouahhhhhhhhhhh
A l'évidence on ne peut pas prendre pour argent comptant ce que raconte l'auteur sans doute naît bien après tout "Ceci " moi en tous cas pour peu qu'on m'ai raconté je n'ai jamais entendu ces scènes- là je ne peux prendre parti pour ce qui m'est totalement étranger
j'ai trouvé que c'était trop de mauvais sentiments . . . des sentiments et des émotions malsaines à l'excés même . . . . et je ne pense pas qu'on fasse un bon livre avec ça
non je ne me sens pas plus intelligente après cette lecture
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le précédent était - vous le savez -
LA FEMME QUI DÉCIDA DE PASSER UNE ANNÉE AU LIT
il m'a interpellée soit, m'a fait parfois mourir de rire même si j'ai trouvé le sujet très très sérieux et plus profond qu'il n'y parait
ce livre là je vous le conseille
quand à l'autre il ne peut intéresser que les gens qui ont vécu cette période de l'histoire de France . . à moins que de faire une thèse ce qui ne sera jamais mon cas
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je vous conseille aussi ce livre
ALPHONSE ALLAIS
LES PENSÉES
Allais Alphonse né a Honfleur, de parents français mais honnêtes.
Elève de l'Ecole Anormale Inférieure, 3 place de la Sorbonne.
Ainsi se présente lui-même Alphonse Allais qui constitue un cas unique dans l'histoire de la littérature française : tout le monde connaît son nom, cite parfois ses bons mots, mais qui a lu son oeuvre immense ?
Humour noir, humour rose, vers, prose, maximes, fables express, calembours, rien ne lui a été étranger.
je ne sais comment se livre est arrivé dans mes mains - sans doute les brocs - mais j'ai déjà bien ri inutile de lire tout il suffit d'ouvrir une page et ça suffit pour un éclat de rire
QUELQUES PENSÉES ou vérités de LA PALISSE
* Nous parlons de tuer le temps, comme si, hélas ! ce n'était pas lui qui nous tuait !
* Partir, c'est mourir un peu, mais mourir, c'est partir beaucoup.
* C'est curieux comme l'argent aide à supporter la pauvreté
* L'avantage des médecins, c'est que lorsqu'ils commettent une erreur, ils l'enterrent tout de suite
* Une fois qu'on a passé les bornes, il n'y a plus de limites
* L'erreur est humaine, sinon il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons
* C'est drôle, on parle souvent du Pôle Nord, plus rarement du Pôle Sud, et jamais du Pôle Ouest ni du Pôle Est. Pourquoi cette injustice ? ...ou cet oubli
* Ne me demandez pas mon âge: il change tout le temps