+ météo : mon dieu le vent a été terrible cette nuit catastrophique dans certaines parties du pays hier soir vers 21h30 j'avais + 12° en ce moment il fait +9,8 !
Vous la connaissez : j'en suis certaine
vous l'avez vue sur les podiums
et
dans les magazines
Iris Apfel
EST née le 29 aout 1921 dans le QUEEN c'est une entrepreneuse américaine
Architecte d’intérieur
ET
Icône de la mode et Mannequin
ELLE A DONC UN PEU PLUS DE 100 ANS
et son mari CARL APFEL est décédée le 1 aout 2015 à l'age de 100
et tenez vous bien juste 3 jours avant ses 101 ans
on va le voir : ils étaient aussi exubérants l'un que l'autre
et c'est peut être cette façon d'être et de voir la vie
qui les a gardé dans cette forme exceptionnelle
De 1950 à 1992, Iris Apfel prend part à divers projets de design et de restauration.
Elle travaille en tant que décoratrice à la Maison-Blanche pour le compte de neuf présidents : Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Ford, Carter, Reagan et Clinton
Elle crée également une collection de bijoux, une ligne de prêt-à-porter pour le téléachat américain et collabore avec la marque Happy Socks
La jeunesse est une source centrale d'admiration et de flatterie dans notre société.
Les femmes plus âgées s'efforcent de paraître plus jeunes, tandis que les adolescentes peuvent avoir le sentiment que leurs meilleures années leur échappent. C'est un triste cycle, qui met les femmes sur le ban de la société aussitôt qu'elles entrent sur le marché du travail.
Et puis, il y a Iris Apfel, combattante solitaire contre le système, "starlette gériatrique" autoproclamée.
Reconnue pour son approche du "more is more" en matière d'accessoirisation, Iris Apfel est devenue une sensation virale ces dernières années, inspirant toutes les générations.
Iris Apfel est née dans le Queens à New York en 1921 de confession juive
À 12 ans, elle a commencé à prendre le train pour Manhattan afin d'aller faire les boutiques d'antiquités locales. C'est alors que sa vaste collection de bijoux a commencé. "À cette époque, on pouvait prendre tous les métros pour cinq cents, alors chaque semaine, je visitais un quartier différent de New York - Chinatown, Yorkville, Harlem, Greenwich Village. Et je suis vraiment tombée amoureuse du Village", a-t-elle déclaré au Guardian. "C'est dans le Village que j'ai commencé à farfouiller dans les magasins d'antiquités et à être enchantée par tout ce vieux bric-à-brac".
À la fin des années 40, Iris Apfel a rencontré son mari Carl. Tous deux ont fondé une entreprise textile appelée Old World Weavers. Ils se spécialisent dans la recréation de textiles vintage et décrochent un contrat avec la Maison Blanche, travaillant pour neuf présidents différents. C'est là qu'Iris Apfel a gagné le surnom de "First Lady of Fabric" ou "Our Lady of the Cloth".
Iris Apfel et son mari sont devenus des voyageurs du monde entier, parcourant la planète à la recherche de textiles uniques, de vêtements merveilleux et de meubles uniques pour la décoration intérieure, l'activité secondaire de l'icône.
Tout a changé pour Iris Apfel en 2005 lorsque le Costume Institute du Met a décidé d'en faire la pièce maîtresse d'une exposition intitulée "Rara Avis: Selections from the Iris Apfel Collection". L'exposition prévue avait été annulée et, dans un moment d'inspiration, Harold Koda, le conservateur, a décidé de contacter Iris Apfel au sujet de sa célèbre collection de bijoux fantaisie.
L'exposition qui en a résulté présentait les bijoux, les vêtements fantaisistes et les lunettes caractéristiques d'Iris Apfel. À propos de son style éclectique, le musée a écrivait : "Originale américaine au sens propre, Iris Apfel est l'une des personnalités les plus vivantes du monde de la mode, du textile et de la décoration d'intérieur. Au cours des 40 dernières années, elle a cultivé un style personnel à la fois plein d'esprit et exubérant et idiosyncrasique."
L'exposition du Met a permis à Iris Apfel de se faire connaître des personnes extérieures au milieu de la mode new-yorkaise. Sa notoriété a ensuite été renforcée par un documentaire de 2015 intitulé Iris. Il montre la vie et la sensibilité pour la mode d'Iris Apfel et de son mari.
L'allure caractéristique d'Iris Apfel, des lunettes rondes avec des bijoux fantaisie et des vêtements imprimés, a fait d'elle une figure reconnaissable dans les sphères de la mode. Son look est devenu un favori pour les costumes d'Halloween et les soirées déguisées, tandis que ses conseils de style ont été largement diffusés sur la blogosphère. En 2018, Mattel a fabriqué une version poupée Barbie de l'icône, la plus haute distinction possible de la marque.
Elle a ensuite signé un contrat de mannequinat avec IMG en 2019, sous l'impulsion de Tommy Hilfiger.
Iris Apfel est depuis apparue dans de nombreuses campagnes publicitaires et partenariats avec des marques. Plus récemment, cinq jours avant son 100e anniversaire, elle a sorti The Iris Apfel Zentennial Collection avec Zenni Optical.
Cette collection capsule est une ligne de lunettes, composée de cinq montures différentes qui reflètent la philosophie personnelle d'Iris Apfel en matière d'accessoires. "Une tenue n'est pas complète sans un ou plusieurs accessoires qui vous caractérisent et qui mettent en valeur votre individualité. Les miennes sont des lunettes - plus elles sont grandes et plus elles brillent, mieux c'est", a-t-elle déclaré.
Comme le dit le dicton, l'âge n'est qu'un chiffre. Mais, de la manière dont Iris Apfel le porte, la vieillesse est aussi son meilleur accessoire à ce jour.
ses bijoux
ça ça me plait c'est trop cosy vivant de caractère
ça me plait énormément c'est "un peu " fourzitout . . . . après tout quand on a vécu plus de 100 ans
ON POSSÈDE
et ce sont des choses auxquelles on tient terriblement : si j'osais je ferais pareil chez moi
et bien oui j'aime énormément
quand on vit seule dans une grande maison on peut décorer de cette façon ç ne dérange PERSONNE
j'aime trop sa banquette
j'espère que vous cliquez sur les photos
j'ai les 2 figurines c'est déjà ça
Iris Apfel est une ravissante jeune femme de 94 ans, yeux bleu ciel derrière ses lunettes hublots « signature » comme on dit à New York, gros bracelets de bois qui s'entrechoquent lorsque ses mains parlent.
En bonne amoureuse de la fringue, elle fait déballer par son assistante avec une joie enfantine les trouvailles qu'elle a faites chez Custo Barcelona, la marque catalane dont elle est l’égérie : une incroyable veste sans manche en fausse fourrure rose et un blazer à imprimé zèbre qui lui va a ravir.
Elle est venue de New York assister aux défilés de la quinzième édition de la Fashion Week de Barcelona 080.
Sa canne traîne dans un coin de la suite du Mandarin oriental où elle nous reçoit, mais l’esprit est alerte, allègre, mordant. La mémoire aiguisée, les mots choisis, l’humour décapant.
ELLE.
Iris Apfel, est-ce que vous aimez la mode ?
Iris Apfel . Bien sûr que j’aime la mode. J’aime les vêtements, le style et l’élégance. Ce sont des choses différentes. La mode s’achète, elle est à la portée de tout le monde. L’élégance, il faut la produire soi-même. Le problème aujourd'hui, c’est le « casual » poussé à l’extrême. Les gens se baladent dans la rue comme s’ils étaient en chemin entre leur lit et leur douche. Tongs, T-shirts sales… Quelle horreur. Autrefois, on disait d’une tenue qu’elle était « appropriée ». Je crois que ce mot n’est plus à la mode.
ELLE.
Qu’est-ce qui a le plus changé dans les défilés de mode ces dernières décennies selon vous ?
Iris Apfel. Dans le temps, les défilés, c’était élégant. Les mannequins avaient une petite ardoise avec un chiffre, marchaient sur une musique douce, et si vous aviez un coup de cœur pour une pièce, vous notiez le numéro pour vous renseigner par la suite. Aujourd’hui le décorum est si spectaculaire qu’il éclipse les vêtements. Tant d’argent est gaspillé là-dedans. Je n’ai pas de créateur préféré. Toutes les maisons font des choses que j’aime, d’autres que je n’aime pas. Mais globalement je trouve que tout cela manque de créativité. Les designers sautent de maison en maison. Autrefois, la mode impliquait un peu de théâtralité, de mystère et de fantasme. Tout cela manque cruellement de nos jours.
ELLE.
Vous chinez des vêtements vintage ?
Iris Apfel. Bien sûr. Dans les boutiques vintage, on trouve des choses qui datent de l’époque où on savait faire des vêtements. Les jeunes designers ne savent ni couper, ni coudre, ni même ajuster un ourlet. Ils envoient tout en Chine. Tout est si mal fini. Les jeunes générations, du coup, n’ont pas la moindre référence. Ils ne savent pas comment un vêtement doit être, alors ils acceptent tout ça.
ELLE.
Vous possédez beaucoup de vêtements ?
Iris Apfel. Oui beaucoup. J’en ai beaucoup que je ne porte pas. Mes affaires sont un peu éparpillées, j’ai beaucoup voyagé, et donné pas mal de choses. Mais j’ai encore des merveilles datant des années 40 et 50. J’ai toujours la robe que je portais pour mon premier rendez-vous avec mon mari. Elle est intemporelle. La bonne mode est intemporelle. Si vous savez qui vous êtes et ce qui vous va, à moins d’un violent changement des épaules, vous pouvez porter vos vêtements une vie entière.
ELLE.
Que voulez-vous dire par « violent changement des épaules » ?
Iris Apfel. C’est ce qui peut arriver de pire aux vêtements ! Comme dans les années 70, je crois, quand d’un coup les épaules sont devenues démesurées. C’était Thierry Mugler qui faisait ça. C’était la fin du corps.
ELLE.
Saviez-vous que deviendriez une icône ?
Iris Apfel. C’était vraiment la dernière chose que j’aurais pu imaginer. C’est juste arrivé en vieillissant. Mon mari et moi, souvent, on en rit. Parce que je ne fais rien différemment aujourd’hui de ce que je faisais il y a 20 ans. J’ai toujours eu une façon un peu décalée de m’habiller et une certaine obsession pour l’accessoire. Mais ce n‘est pas non plus comme si j’avais inventé la pénicilline ! Les jeunes qui parlent de mode aujourd’hui sont une génération de « pousseur de boutons », ils sont obsédés par l’idée d’une recette du style. Ils veulent des formules toutes faites. Le souci, c’est qu’ils ne savent plus rien faire sans leur ordinateur. Ils n’ont pas de curiosité, pas d’humour. On ne peut pas vivre une vie sans humour ni curiosité. Ce sont les deux plus beaux cadeaux que Dieu m’ait accordés au berceau.
ELLE.
Il y a récemment eu une plus grande place accordée aux femmes plus âgées dans la mode. Qu’en pensez-vous ?
Iris Apfel. Il y a une génération de femmes de 65 à 80 ans aujourd’hui, qui ont de l’argent, du temps libre, puisqu’elles sont à la retraite, et qui adorent acheter des vêtements. Cela fait des années que je les entends me dire : mon Dieu, il n’y a rien, je ne trouve rien ! Une année, je me souviens, nous étions toutes invitées à des tas de fêtes, de soirées, de mariages. Et mes amies étaient en pleurs, littéralement, parce qu’elles ne trouvaient pas de robe du soir avec des manches ! C’est leur obsession, les manches. Mon mari a eu un mot très drôle à ce sujet, il m’a dit : « Chérie, si tu payes une robe 15 000 € tu as droit à ta paire de manches, non ? » J’ai dit tu sais, si j’avais le temps et un peu de sous, j’ouvrirais une boutique sur Madison Avenue et je l’appellerais « Sleeves » (manches en anglais, ndlr). J’aurais un succès fou ! Vous savez, bien sûr, qu’il y a un âge où il ne faut plus agiter le bras trop violemment, parce que ça pend. Et là, récemment, il y a eu une révélation : « Oh il y a aussi des femmes âgées » ! Ce que je reproche un peu à un blog comme « Advanced Style », c’est qu’il met en scène des « veilles femmes professionnelles », je n’aime pas trop ça. Harry a été très gentil avec moi, je l’aime beaucoup. Je suis vieille parce que j’ai vieilli, mais j’espère que les gens ne s’intéressent pas à moi uniquement parce que je suis vieille.
ELLE.
Quel est votre age préféré ?
Iris Apfel . Je ne pose pas la question ! Je suis reconnaissante pour chaque année que Dieu m’octroie. J’ai fait un discours récemment à une fête d’anniversaire de 65 ans. Dans mon discours, j’ai dit que pour moi, c’était comme assister à une baby shower ! Je ne vois pas du tout le problème qu’il y a à prendre de l’âge et je suis très opposée à la chirurgie esthétique si elle n’est pas nécessaire. C’est une bénédiction pour les gens qui ont eu un accident, ou qui sont nés avec le nez de Pinocchio. Mais aller s’effacer quelques rides, alors qu’on ne sait jamais si on ne va pas sortir de là avec la tête d’un Picasso ! Et ça coute si cher. Et elles se ressemblent toutes. Un soir, à Palm Beach, mon mari est venu me voir en me disant : « Chérie, tu la seule ici avec ton propre visage. »
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