JE SUIS REPASSÉE PAR LES BOIS
CETTE FOIS
je suis allée conduire ma voiture la veille (le 26) à BASTOGNE au garage VW et elle a été réparée plus rapidement que prévu (vacances obligent) . . On m'avait prêté une voiture de remplacement et là , je tombe sur une GOLF GTi . . . une 1.900 - sachant que ma polo est une 1.200 -
mdr
je me suis retrouvée sur la 4 bandes à 160 que je n'y ai rien vu . . . mais j'ai rien senti du tout non plus . . .
Oulala ce n'est plus pour moi ces voitures je n'ai , depuis 8 ans , j'amais eu autant de proces d'exes de vitesse que depuis que je conduis et même avec ma petite polo je roule bien trop vite ! . . . Plus de 140 sur autoroute c'est pas bien prudent . . . Oui oui je le reconnais
je l'ai rendue VIVE et nerveuse !
Donc je suis passée remplir mon réservoir à MARTELANGE
a savoir :
Martelange est une espèce d'enclave en Belgique pour moitié et au Grand duché de luxembourg pour l'autre moitié : c'est "un peu" comme la ville d' ANDORE entre France et Espagne : je parle des prix . . . cigarettes parfums et essence
Martelange reste et restera pour nous pour moi LA catastrophe et pour cause
Elle est survenue le lundi 21 août 1967
j'avais donc 13,5 ans et c'est vous dire que mon souvenir est intact !
Un camion immatriculé en France transportant 47.000 litres de gaz liquide rate son virage dans la descente de la N4 vers Arlon.
S'ensuit une incroyable explosion.
Le bilan humain est lourd.
On dénombre 22 morts, 23 brûlés graves et 36 blessés plus légers dont de nombreux Martelangeois.
13 maisons sont détruites ainsi que plusieurs véhicules.
Un terrible décompte qui aurait pu être moins important si l'accident ne s'était produit un jour de fête dans la cité ardoisière.
Ce 21 août 1967 est en effet un lundi de kermesse à Martelange. C'est jour férié aux ardoisières. Les Martelangeois assistent à la bénédiction des tombes au cimetière. oui je me souviens de ça NINIE et son mari étaient au cimetière
À 12 h 10, alors que la foule se disperse, une formidable explosion embrase le ciel et produit une vague de chaleur intense.
Un camion vient de percuter le parapet droit du pont au bas de la descente. Son chargement, composé de 47.000 litres de gaz liquide, prend immédiatement feu.
La cabine et le chauffeur du camion sont projetés 100 mètres plus loin, à gauche de la route, sur la station Aral.
Le chauffeur, brûlé, est tué sur le coup.
La citerne parcourt 300 mètres dans la direction opposée, vers la gare désaffectée des vicinaux.
Sur son passage, tout devient la proie des flammes.
Les maisons semblent atteintes par des bombes, les voitures sont désintégrées. Les passagers d'une voiture en provenance des Pays-Bas sont carbonisés dans leur véhicule.
Le choc est ressenti à plus de 150 mètres.
Les vitres éclatent, les arbres brûlent sous l'effet de l'intense chaleur qui se dégage dans le village construit dans une cuvette.
Les secours arrivent de partout, avec les moyens de l'époque.
Un hôpital de campagne est installé sur place.
Des centaines de pompiers mettront deux jours pour maîtriser les incendies.
En 2016 . . . . l'émotion est toujours aussi vive et les souvenirs douloureux.
Oui vraiment je ne passe jamais là sans une pensée et je passe très souvent
Pourquoi ce souvenir reste t- il intact ?
Et bien parce que nos voisins une maison attenante à la nôtre : un frere et une soeur célibataires viennent frapper chez nous et parlent à mon père . . . Ils sont dans tous leurs états . . . Il faut aller sur place reconnaitre les corps de leur soeur NINIE et de son mari (il n'ont pas d'enfant et ils aiment me prendre avec eux pour aller à la piscine au grand duché à quelques 40 km de là - je les connais donc très bien et les aime énormément )
Mon père doit y aller mais je le vois grimper les escaliers 4 à 4 dans un état oulalalala blanc comme un mort : ça ne lui plait pas mais on lui demande alors il y va . . . ils n'ont pas de famille
Quand il est arrivé . . . il a du marcher dans les décombres . . . il a vu tous ces corps calcinés déchiquetés . . . ce fut un cauchemar pour lui je ne connais plus les détails de comment il a reconnu les 2 corps . . . mais je ne me rappelle pas non plus qu'on en ait parlé tant que ça à la maison . . .
quelle horreur ! ! ! quelle horreur
mon père est arrivé la dedans ! ! ! ! rendez vous compte
http://oldportal.euscreen.eu/play.jsp?id=EUS_74515B6A71234DFE914B74FBB63C5E24
voilà pour l'histoire
Pour Daniel Waty, bourgmestre actuel de Martelange, rien n'a vraiment changé.
La traversée de Martelange n'a pas été sécurisée. L'axe est emprunté chaque jour par 12.000 à 22.000 véhicules. Les riverains de la N4 ne se sentent pas en sécurité. Traverser à pied la route reste périlleux. Il n'est pas rare que des camions arrivant trop vite et surpris par le feu tricolore, ne le respectent pas.
Les trottoirs ont quant à eux été seulement construits en 1997. "On n'a pas profité de l'explosion pour améliorer l'environnement.
Les maisons ont pour la plupart été reconstruites à leur place d'origine, au bord de l'axe routier.
Ces éléments du passé sont encore lourds à porter.
La traversée du village n'a pas vraiment été améliorée en 40 ans. . . . Le contournement dont on avait beaucoup parlé à l'époque n'a pas vu le jour. Et aucune alternative n'a été mise en place", explique Daniel Waty.
Depuis la catastrophe, plusieurs accidents impliquant des camions se sont produits au même endroit. Dont le dernier, en avril 1990, avec une importante pollution de la Sûre. "La N4 a tué plus de personnes en 40 ans que le jour de la catastrophe.
Deux voies de détresse pour les poids lourds ont été installées dans la descente vers Martelange en venant de Bastogne. Ainsi qu'un signal lumineux prévenant le dépassement de la vitesse autorisée.
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Bon cette fois je me suis dit : et si je passais par la foret d' ANLIER ? C'est immense une longue et étroite route en plein milieu pfff je ne me sens pas rassurée chui toute seule
Rhooooooooooo j'ai vu une biche traverser la route ! je me suis arrêtée à 100 m de peur de lui faire peur et le temps de dégainer l'APN zut . . .je n'ai pas eu le temps de cliquer qu'elle est partie dans les fourrées et en passant tout doucement je l'ai vue parmi les branches rholala qu'est ce que c'est beau
j'ai intérêt à faire gaffe c'est la seconde biche qui me coupe la route ! Et ne dit on pas " jamais 2 sans 3 ! "
j'étouffe
je suis contente d'en sortir de cette foret je n'ai plus l'intention de repasser par là mais mon père aimait prendre cette route quand on revenait en gaume
alors dans mon souvenir je pensais qu'il y avait des choses à voir et donc à photographier . . .
que NENNI
sauf à 2 km de Martelange le petit petit village de RADELANGE (au luxembourg et en belgique frontalière TOUS LES VILLAGES ONT UN NOM EN "ANGE "
Alors j'ai fait quelques photos quand même manière de !
A Martelange c'est de l'ardoise . . . très connue pour sa dureté et le prix si on veut un toit en ardoise de Martelange oulalala . . . (moi j'ai du choisir de l'ardoise espagnole bien moins cher ) on voit les façades des maisons et j'ai bien ri en regardant comment on avait alignés les "briquettes d'ardoises " sur la dernière : on croirait qu'elle tire la gueule !
je la trouve très bretonne
et vous ?
je n'aurais pas choisi le bleu mais j'adore . . . moi c'eut été ROUGE . . . . ou . . . BLANC tout blanc je parle des fenêtres et des pourtours et des volets et sans oublié LA CORNICHE
il faisait lourd mais pas très beau . . .je n'ai pas pour habitude de qualifier quelqu'endroit que ce soit de trou . . . car c'est toujours dans ces lieux retirés qu'on voit souvent de jolies choses cachées mais là vraiment c'est le trou du cul du Luxembourg ! Car le GRAND- DUCHÉ il faut le savoir est MAGNIFIQUE