L'ART - RESTAURATION de vieilles malles -
j'ai commencé à aimer les vieilles malles il n'y a pas si longtemps que ça . j'ai eu des vieux coffres que j'ai décapés ou que j'ai peints et c'était ma folie des années 70 . . . Je trouve que c'est difficile à placer et même quand on a l' espace
Les vieilles malles par contre , j'en ai vues parfois sur les brocantes et parfois aussi dans les trocs l'année dernière . Elles sont assez chères mais surtout si elles sont belles, elles sont très très abîmées mais pire : l'intérieur sent terriblement mauvais . Et pour ça il faut trouver un restaurateur !
Donc c'est du travail sur devis et là on passe tout de suite dans une autre catégorie . . . une autre dimension de ce qu'est l'artisant d'art . . . je suis alors d'avis de rechercher une malle grand luxe, de grande marque donc et tant qu'à faire refaire autant que ce soit une qui vaille la peine ! De toute façon je suis pour le LUXE même si je ne peux pas me l'offrir j'aime ça . C'est trop beau c'est du rêve c'est la repésentation de l'art de vivre c'est beau à regarder sous tous les angles et c'est intéressant de comprendre pourquoi (à part la marque ) ça coute si cher
Un grand restaurateur ?
On en connaît 1 en Belgique : en Wallonnie . Il est à DURBUY . Vous connaissez Durbuy ? La plus petite ville de Belgique , très très très courue par les touristes étrangers mais aussi par les compatriotes flamands qui une fois arrivés à Durbuy sont persuadés - je vous le promets je n'exagère pas - que la Belgique s'arrête là . Alors que moi je suis encore à 150 km plus au sud
Mais non c'est comme ça . Au delà de Durbuy, pour eux, c'est le Luxembourg ! Ca me met en rogne ! Je devrais aller faire, fin du printemps quand il fait bon, des photos de ces endroits très courus en Belgique : dans les Ardennes ou tout le long de la Semois et vous faire des reportages sur quelques très très très jolis coins de mon pays
MAIS - il y a un MAIS - je n'ai pas , en tous cas pour le moment, les moyens de dépenser le peu d'argent que j'ai en essence . A presque 2 euros le litre ? Y a de quoi réfléchir et vous le savez on a vite fait 100 km ! En tous cas j'aime le luxe mais l'essence n'en n'est pas un : et pourtant ! Revenons au restaurateur de vieilles malles connu et reconnu en Belgique et ailleurs
Un article paru dans le magazine l' Evénement no 407 hiver 2011
J-P Bal , c'est son nom, est un artisan hors norme . Une fascination d'enfance devenue sa passion . Il les restaure mais aussi il les conserve puisqu'il a crée son propre Musée qui s'appelle le Musée "BELMAL" : www.belamal.be
je vous raconte : un soir d'hiver, sa grand mère est arrivée avec une ancienne malle VUITTON de 1885 en cuir . Enfant , dit- il , je la cirais avec amour . (pas la grand mère, mais la malle.) . J-P est depuis 20 ans formateur et professeur en leadership. Il y a 10 ans l'achat d'une vieille malle provoque en moi une révolution. j'en achète une seconde puis une troisième : avant d'en dénicher une par internet , à Fleurus (ville de Belgique) , avec un NOM ! Après bon nombre de recherches je découvre que cette malle appartenait à un professeur d'esthétique américain en voyage en Europe en 1890 . Cela a accéléré mon investissement temps et mon désir de restauration de malles notamment pour DELVAUX ! Depuis juillet 2011 suite à un court métrage cinématographique qui parlait de lui , il est répertorié par la bibliothèque Nationale de France en temps que "personne d'autorité " en qualité de restaurateur de malle"
C'est chez lui qui travaille et c'est entre 50h et 250 h qu'il faut pour restaurer une malle . Il a une préférence pour les maroquiniers belges mais il ne reste plus que des malles DELVAUX . Vers 1925 il devait avoir 80 maroquiniers de grandes factures . . . Quand J-P Bal déshabille totalement un malle par exemple une Delvaux, il retrouve souvent inscrit au crayon , le nom de celui qui fabriquait le Fût , J-P signe du sien à côté de l'autre juste avant de recouvrir d'une nouvelle toile ! En plus explique t -il , ce qui est très drôle : on le voit toujours sur les malles , il y a des étiquettes des noms des hôtels , des paquebots , des trains et tout ça a un sens : selon la façon que l'étiquette est appliquée renseignait les prochains bagagistes .
Par exemple : c'est rigolo vous allez voir
les étiquettes obliques lisibles de bas en haut signalaient un client généreux . . . l'inverse : elles indiquaient : " pas ou peu de pourboires , te casse pas le dos !"
Les grands maroquiniers : Vuitton et Goyard par exemple, rivaux depuis 150 ans , les refont artisanalement aujourd'hui ! Évidemment il paraît qu'on en touve des un peu moins chers en asie mais zut alors : elles sont presqu'aussi bien faites ! (???? !!!!) Pourquoi y avait il à l'époque tant de malles ? Et bien parce que les dames changeaient de tenues plusieurs fois par jour et je ne vous raconte pas le nombre de chaussures .
A savoir : une malle vide pèse environ 45 kg !
c'est un trompe l'oeil . . . j'adore ça . Vuitton et Goyard . . .Delvaux
allez encore des jolies photos des autres - malles et valises - pour illustrer et vous donner peut-être des idées de nouvelles chines pour cette année 2012 même si je sais que ce n'est pas réservé à tout le monde moins encore à moi mais ce serait chouette de tomber dessus
rholala c'est un fouillis que j'apprécirais chez moi
Ici c'est surtout le train - ORIENT EXPRESS - dans lequel je rêvais de faire un voyage quand j'avais 20 ans depuis ça m'est passé
rholalalala
RHolalala rhooo
on a un beau choix mais dans quel état . . .