L'art et son histoire - PARIS SOUS LE SECOND EMPIRE -
Puisque je parlais ce matin du livre ROSE : un roman se déroulant sous le second empire je suis allée voir plus loin : vous me connaissez je ne reste jamais sur mes acquis (je n'en ai pas des masses de toutes façons)
Je ne vais rien vous apprendre puisqu'il est reconnu que le français est fortiche en histoire . . .. nous ne sommes pas en reste : nous sommes fortiches en géographie : je pense que 8 belges sur 10 peuvent situer la plupart des villes sur la carte de France . . . ce qu'on y mange ce qu'on y boit .ce qu'on peut y voir ( entre autre pays bien évidemment)
J'étais "bonne" et j'adorais ça : import export culture agriculture de tous les pays c'était mon dada après le français qui était ma branche préférée (oui malgré mes fautes) , la botanique et l'anatomie ( étant d'un QI d'huitre en physique chimie math ce n'était pas comme aujourd'hui ou vous parlez de coefficient même si vous êtes nul (s) (es) dans 5 branches pas craaaaf vous obtenez votre bac )
(ici Tatiana écrit : " je voie " avec un e . . . . alors que le livre a du être corrigé lu et relu 2 ou 3 fois par d'autres ) Mon amie Isa qui travaille dans l'édition , traduit des livres en français corrige et relève les fautes durant ses lectures et les envoie : elle doit mourir de honte de connaître une femme comme moi (mais elle ne me le dit pas )
a savoir : je n'ai pas de correcteur déjà le mot "Belgique" n'existe pas (à la place c ' est le mot pélagique ) c'est vous dire et je ne corrige jamais tout de suite une fois le post paru parce que je ne verrai rien du tout)
L'histoire , celle-là en tous cas , m'intéresse de plus en plus surtout cette période ( la décoration prend un tournant : mobilier noir ébène venu d'ailleurs sinon peint noir par la petite et la grande bourgeoisie qui n'avaient pas les moyens de parcourir le monde et d'en ramener du mobilier en ébène par exemple
RUE Childeberg dont on parle dans le livre
je ne trouve pas de photo de la rue aujourd'hui je pense qu'elle n'existe plus en tous cas son nom n'a pas été redonné
cliquez sur photo
Transformations de Paris sous le Second Empire
Les transformations de Paris sous le Second Empire ou travaux haussmanniens constituent une modernisation d'ensemble de la capitale française menée à bien de 1852 à 1870 par NAPOLÉON 3 et le bARON HAUSSMANN (Préfet)
)
Le projet a couvert tous les domaines de l' URBANISME tant au coeur de PARIS que dans les quartiers extérieurs :
RUES
BOULEVARDS
RÉGLEMENTATION DES FAÇADES
ESPACES VERTS
MOBILIER URBAIN
ÉQUIPEMENT ET MONUMENTS PUBLICS
Mais surtout
LES ÉGOUTS ET LES RÉSEAUX DE L'EAU
pour MOI PARIS est ce qu'elle est GRÂCE A CES 2 hommes
ben ne me hurlez pas dessus . . . je vois ça de l'extérieur . . . je ne vivais pas à lépoque - vous non plus d'ailleurs - je n'ai pas subi ses travaux pendant 20 ans je pense que ça a du être très pénible
j'ai regardé un documentaire que je cherche toujours à acheter en DVD sur la " GENÈSE D'une ville : LONDRES ET PARIS . . . j'étais sidérée par le talent des architectes des ingénieurs des maçons des artisans des hommes de métier de l'époque des chercheurs des "trouveurs" des paysagistes
je me demandais ? y a t-il encore de tels hommes aujourd'hui ? Et bien NON
Pourtant les cimetières en sont remplis et ils ne sont pas remplaçables - ça se saurait - CAR quand on voit ce qu'on voit et surtout l'état des travaux inutiles QU'ON LAISSE POURRIR se dégrader comme s'il y avait eu un bombardement qui ont couté des fortunes avec l'argent du contribuable . . . je ne compte pas non plus la destruction en gros dans les années 60 et 70 de toutes les belles maisons de la belle époque au littoral belge ET à BRUXELLES entre autres
ah ça on sait faire en Belgique détruire
à l' époque c'était des "ROIS" BATISSEURS des am - bi -tieux
Violemment critiquée par certains de ses contemporains pour son coût faramineux et pour avoir réduit la mixité sociale, oubliée pendant une partie du XXe siècle puis réhabilitée par le discrédit de l'urbanisme d'après-guerre, cette œuvre conditionne toujours l'usage quotidien de la ville par ses habitants.
Elle a posé le fondement de la représentation populaire de la capitale française à travers le monde en superposant au vieux Paris et à ses ruelles pittoresques un Paris moderne fait de grands boulevards et de places dégagées
C4EST POURQUOI paris EST BIEN LA PLUS BELLE CAPITALE DU MONDE mais quand je pense que les travaux ont duré 20 ans ouffffffffffffff il n'y avait pas de voiture . . . ce serait aujourd"'hui ?? je n'ose imaginer le chaos
Au milieu du XIXe siècle, le centre de Paris, contrairement aux idées reçues, n’est plus une cité du Moyen Âge.
Paris s’est toujours reconstruit sur lui-même, mais il est vrai que la croissance démographique de la capitale, au XVIIIe siècle et dans les premières décennies du XIXe siècle, provoque une densification considérable des quartiers du centre, c’est-à-dire les quartiers situés à l’intérieur de l’ancienne ENCEINTE DE CHARLES V rectifiée sous LOUIS 18
Un lacis de rues étroites gêne la circulation
mais oui ça alors : je lis que en 1.851 à Paris, il y a 60 259 voitures et la longueur de toutes les rues de la ville réunies atteint 500 kilomètres
Les maisons accueillent une population pauvre de plus en plus nombreuse, à l’origine d’une insalubrité dénoncée par les HYGIÉNISTES
Selon les idées de l’époque, l’étroitesse des rues et la hauteur des maisons empêchent la circulation de l’air et la dispersion des " MIASMES " porteurs de maladies et de mort.
Les classes riches tendent de plus en plus à quitter ces quartiers pour s’installer au large dans les faubourgs du nord et de l’ouest. C'est à ce processus de paupérisation du centre, avec la dangerosité politique qui l’accompagne, que, fondamentalement, les grands travaux du XIXe siècle vont s’attaquer.
je suis encore effarée du chiffre de la quantité de voitures (à cheval ok mais quand même )
Au début du second empire , des dispositions réglementaires nouvelles furent introduites qui, conjointement avec la loi de 1841 sur l'expropriation pour cause d'utilité publique et un recours systématique à l'emprunt, formeraient les bases de la politique édilitaire du nouveau préfet de la Seine nommé par l'empereur.
En 1845, le réformateur social français écrit : « Paris, c’est un immense atelier de putréfaction, où la misère, la peste et les maladies travaillent de concert, où ne pénètrent guère l’air ni le soleil. Paris, c’est un mauvais lieu où les plantes s’étiolent et périssent, où sur sept petits enfants il en meurt six dans l'année. »
Le plan de rue sur l’ile de la Cité et dans le quartier des ARCIS, entre le Louvre et l’Hôtel de Ville, avait peu changé depuis le Moyen Âge.
La densité de population dans ces quartiers était extrêmement élevée par rapport au reste de Paris.
Dans le quartier des Champs-Élysées, la densité de la population était estimée à 5380 / km² ; dans les quartiers d’Arcis et de Saint-Avoye, dans l’actuel 3e arrondissement, il y avait un habitant pour trois mètres carrés
.En 1840, un médecin a décrit un bâtiment dans l'île de la Cité où une chambre simple de cinq mètres carrés au quatrième étage était occupée par vingt-trois personnes, adultes et enfants
Dans ces conditions, la maladie se propageait très rapidement. Deux épidémies de choléra ravagèrent la ville en 1832 et 1848. . . . 5% des habitants de ces deux quartiers périrent au cours de celle de 1848
ici La rue du Jardinet sur la Rive gauche, démolie par Haussmann pour ouvrir le boulevard Saint Germain
photo
La rue Tirechamp dans le vieux « quartier des Arcis », démolie au cours de l’extension de la rue de Rivoli.
Le Paris étouffant d'avant Haussmann
Depuis la révolution française, le visage de Paris était resté inchangé, à l'exception de quelques percements, et quelques constructions... : "Le Paris d’Eugène Sue par exemple, le Paris des Mystères de Paris, était encore là dans les années 1850.
C’était un Paris extrêmement pittoresque, un Paris parfois de toute beauté, avec bien sûr de petits hôtels particuliers, des architectures anciennes…", décrivait Caroline Mathieu, conservateur à Orsay en 1991 . . . Mais également un Paris où il était très difficile de circuler : "Il n’y avait aucune possibilité d’aller du sud au nord de la capitale d’une façon un peu directe, il n’y avait aucun moyen non plus d’aller de l’est en l’ouest, sans buter sans arrêt sur des maisons, pas toujours belles… des taudis, des baraques… et donc le problème de la circulation était fou !"
Dès 1840, un certain nombre d’édiles, d’architectes ou d’ingénieurs s'étaient aperçus que le seul moyen de rendre Paris encore vivable était d’améliorer les communications, affirmait Pierre Pinon. en 1991 alors qu'il était commissaire d'une exposition sur Haussmann au Pavillon de l'Arsenal, "La rive gauche et la rive droite en 1840 sont deux mondes. ) Et les gens de la rive gauche sont les moins bien lotis puisque le commerce s’est développé sur la rive droite et que la rive gauche hérite d’un quartier universitaire finalement peu animé...
La rive gauche se meurt
Il faut absolument établir une liaison qui sera Strasbourg - Sébastopol - Saint Michel, un élément de la grande croisée de Paris - on l'appellera comme ça à l’époque - parce qu’il faut que Paris vive et que les gens puisse aller d’un quartier à un autre."
Avec Haussmann et Napoléon III, un maître mot : "Circulez !"
Napoléon III "philanthrope, rêveur, artiste", tel que le décrivait Pierre Pinon, avait vécu deux ans à Londres, de 1846 à 1848, et arrivait à Paris avec un projet d'embellissement reposant sur les gares tout juste édifiées : "Napoléon III se dit que les nouvelles portes de Paris sont les gares et qu’il faut absolument établir de nouvelles liaisons directes entre les gares et le centre de Paris."
Napoléon III confie d'abord cette mission d'embellissement au préfet de la Seine Jean-Jacques Berger, qui lance la percée du boulevard de Strasbourg, de la rue de Rennes et de la rue de Rivoli... mais un peu trop timidement au goût de l'empereur, qui se retourne vers le baron Haussmann, "exécutant dont il rêvait probablement", et qui transformera littéralement la capitale, en une vingtaine d'années. Haussmann, nommé préfet de la Seine par l'empereur, et qui bouda les ingénieurs des ponts et chaussées parisiens, leur préférant des ingénieurs avec lesquels il avait déjà travaillé en province.
Percement de l'avenue de l'Opéra• Crédits : Charles Marville
Des percées à visée stratégiques ?
Hygiénisme, volonté de faciliter la circulation (?????)
Certains affirment pourtant que là n'étaient pas les seules motivations de Napoléon III et d'Haussmann, voyant surtout dans ces grandes percées le moyen, pour les troupes de l'empereur, de mieux réprimer d'éventuels soulèvements du peuple.
Des accusations qui s'élevèrent dès le Second Empire, et qui furent ensuite entretenues, comme le relate Pierre Pinon dans son Atlas du Paris haussmannien :
l'écrivain Georges Pillement affirmait par exemple en 1941 que "Louis Napoléon n'[avait] que des vues stratégiques",
l'auteur Marcel Raval, en 1943, réduisait les percées à un moyen de "canonner la foule en cas de troubles" et
l'historien d'art Louis Réau évoquait en 1958 la "stratégie contre-révolutionnaire" de Napoléon III.
et bien voilà ce à quoi me mène un livre somme toute - simple , facile à lire - ce qui me manque c'est : toutes ces expropriations ont -elles permis (le montant des sommes perçues) aux gens de se faire reconstruire aisément un autre bien immobilier ?
car je sais depuis toujours qu'être expropré c'est pas mal du tout
moi j'aimerais vraiment : être dans l'obligation de partir , me permettrait plus facilement de prendre une décision ferme et définitive
Et enfin pour moi , née en 1953 (enfin 1954 ) ce sont les hyper super marchés qui m'ont dérangée qui ont fait mourir les petits magasins de quartiers , de centre ville mais surtout ce sont les zones commerciales qu'on a créees dans les années 80/90 mais surtout depuis 2.000 - 2005 (des enseignes bon marchés bas de gamme ) leurs enseignes leurs pubs défigurent l'environnement : c'est a b o m i n a b l e
fort heureusement il reste dans les grandes villes des "grands magasins de luxe" comme
l' INO à bruxelles , (incendie en 1967 plus de 300 morts)
SELFRIEDgE HAROD's à Londres
LE BON MARCHÉ . . .LA SAMARITAINE LES GALERIES LAFAYETTE à Paris qui étaient qui sont des boutiques grandioseS de luxe de chic et qui restent en ville dans des batiments splendides HAUSSMANNIENS RESTAURÉS ENTRETENUS (monuments historiques classés)
à LONDRES
JE CONNAIS PAS LES DATEs du début de la construction de ces magasins et de ces quartiers commerçants de la citée mais il y a fort à parier que c'était à la même époque qu'à PARIS
JE VOUS CONSEILLE . . .si vous allez faire du shopping à LONDRES . . je rêve d'y retrourner . . . . descendez à REGENT STREET (photo quand vous êtes sur place c'est moins gigantesque que vu sur les photos ) vous retrouvez les mêmes enseignes que les nôtres mais avec quelques unes très anglaises qu'on ne verra jamais jamais jamais ici ET puis allez à BONN STREET pour qui aime le LUXE et a les moyens : rien que s'y balader ça vaut la peine
pour qui aime les brocantes alors vous passerez 2 jours à PORTOBELLOROAD
mais il y a OXFORD STREET
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et puis chez SELFRIDGE
si vous ne connaissez pas la série sur la genèse du magasin
je vous conseille de l'acheter
SI ON COMPTE LES COLONNES ON VOIT QUE LE MAGASIN 0A DOUBLé aujourd'hui mais il me manque les 2 dernières saison de la série