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el lefébien
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Je peux le dire : à 7 ans j'étais une très belle petite fille et TOUJOURS SOURIANTE m'a t- on dit à l'enterrement de mon père. Oui ici je CRITIQUE COMMENTE et EXPLIQUE les images de déco. Je DÉCORE, je PONCE je PEINS je DÉVOILE ma MAISON mon JARDIN, je COMMENTE les INFOS du jour les films et les séries . En fait je PAPOTE comme devant un apéro. Ah oui je CROCHÈTE et toujours la même chose
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23 septembre 2017

L'art et son histoire - un tissu africain du CONGO - ZAIRE

le  k a s a i

qu'est ce donc  que ce tissu qui aurait tant de valeur   . . .  nous l'avons vu sur le post précédent alors j'ai voulu en connaitre un peu plus

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trytyt

j'ai trouvé ce sujet sur internet non signé et  j'ai fait quelques recherches vous pensez bien 

TeCHNiQUe De FaBRiCaTioN

Afin d’obtenir une fibre très fine,

seul l’épiderme du lobe des jeunes feuilles de palmiers est prélevé

puis il est mis à sécher au soleil et

est ensuite fendu sur toute sa longueur de manière à obtenir les fibres elles-mêmes :

celle-ci ont alors la longueur de la feuille du palmier, mais

une fois nouées les unes aux autres elles permettent de tisser des étoffes de taille importante.

En fait, les fibres de raphia ne peuvent pas être filées.

Les fibres de raphia demeurant rêches et raides, on recourt à différentes méthodes pour les assouplir : elles sont peignées et raclées avec le bord tranchant d’une coquille d’escargot jusqu’à devenir fines comme un fil de soie. Les tisserands, une fois la pièce tissée, la mettent à tremper dans l’eau puis, après l’avoir enveloppée de vieux chiffons pour la protéger, la placent au fond d’un mortier de bois pour la piler ; le foulage permet de transformer une pièce de raphia rugueuse en une étoffe délicate et souple.

Les broderies les plus remarquables sont les velours du Kasai : ils sont fabriqués au Zaïre par une ethnie Kuba, les Shoowa.

Selon la tradition, c’est un roi civilisateur qui aurait appris à l’étranger la technique des velours et l’aurait introduite dans son pays au XVII ième siècle.

Ces velours sont toujours fabriqués à partir d’un simple tissu de raphia servant de fond.

L’effet de velours est obtenu par un fil de raphia très fin qui passe sous le tissu et ressort par-dessus, où il est coupé avec un petit couteau.

Les motifs en velours sont généralement entourés de broderies faites à l’aiguille dans un ton plus clair ou plus foncé pour souligner les formes.

Ce travail était toujours accompli par des femmes , brodeuses émérites et jadis la tradition voulait que ce soient des femmes enceintes.

Elles créaient lentement ces effets veloutés, sans dessins préalables, en partant d’un angle pour suivre le développement géométrique des lignes.

Les dessins tracés reproduisent généralement les scarifications corporelles des KUBA.

Ces merveilles n’étaient pourtant pas destinées à être portées comme vêtement.

Etant donné leur valeur considérable, on les trouvait dans les cours royales, ou les velours étaient utilisés pour orner le siège du souverain ou servir de couverture. Ils pouvaient aussi avoir valeur de monnaie, intervenir dans le paiement des dots ou même être enterrés en hommage à un mort lors des funérailles de hauts dignitaires.

Le mari pouvait en offrir à sa femme, le fils à la mère ou au père. Donner des tissus permettaient de résoudre des conflits et d’évacuer des tensions. On offrait un velours du Kasaï à la naissance d’un enfant

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Ces tissus présentent généralement des entrelacs de formes géométriques.
Les motifs n’étaient pas d’inspiration libre et chaque roi se devait de choisir un répertoire de motifs marquant ainsi son règne.
Les brodeuses travaillaient de mémoire, une partie du tissu était cachée par un autre tissu protecteur à mesure de l’accomplissement du travail. Cela explique le changement de construction parfois rencontré sur une même pièce.
Les tissus les plus remarquables sont ceux comportant une pièce centrale entourée de broderies plus claires, surbrodée par un fil de raphia que l’on coupait par petites touffes de manière très « rase ».
Cette technique procure alors le toucher du velours.
Relativement moderne  - fin XIXe - , cette technique du « velours du Kasaï » a rencontré beaucoup de succès et se perpétue encore maintenant

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tissu kasai

c'est vrai ils sont beaux 

velours kasai 8

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velours kasai 8

on voit parfaitement le VELOURS

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EN RAFFIA

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EFFECTIVEMENT C'EST autant  DE L'ART que de  l'ARTISANAT

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POURTANT JE VOIS QU'EN VENTE ILS SONT  à 

xcghf

les prix ici sont plutôt bas par rapport à la vente des coussins de Wathelet  et peut on copier ça ? je suis certaine que sur cette image copy/collé  tout est du vrai   

l'exotisme est de rigueur dans la déco belge

moi je n'apprécie pas plus que ça  : même si je trouve les pièces magnifiques

tiens parlons aussi du

WAX

c'est un TEXTILE  de COTON ayant reçu sur les deux faces un CIRAGE  lui conférant des propriétés HYDROPHOBES

.Les cires utilisées sont colorées et forment des motifs qui varient à l'infini dans une recherche esthétique.

Le wax est très en vogue en AFRIQUE SUBSAHARIENNE  où il sert à confectionner de nombreux habits, dont les PAGNES WAX

Selon son origine, le wax est dit « hollandais », « anglais », « africain » ou « chinois ».

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ON VU BEAUCOUP DE PUIS EXACTEMENT JUILLET AOUT 2014 ou 15 (sésolée j'oublie) 

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Le wax existe en différentes qualités et origines.

La plus prestigieuse est le « wax hollandais » ou « wax néerlandais » provenant des Pays-Bas. Parmi

les fabricants de wax de renommée internationale, le plus célèbre est VLISCO, fondé en 1846. Réservant jusque dans les années 1930 ses créations aux élites africaines, le créateur a progressivement élargi sa clientèle. Cela a parfois fait grincer des dents, le wax n'étant, de fait, pas un véritable tissu africain, même si les dessins sont inspirés par l'Afrique.

Le « wax anglais », produit de luxe lui aussi, vient du Royaume-Uni. Mais il n'est pas aussi prisé que son homologue néerlandais. Figure de proue de ce savoir-faire, ABC Wax, commercialise ses créations au Togo et au Ghana . . .  On compte également, parmi les fabricants de wax anglais, Calico Printers Association (CPA) de Manchester . . .  On trouve également du wax fabriqué en Afrique, appelé « wax africain », utilisé pour le prêt-à-porter.  Plusieurs pays disposent de leur propre industrie.

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