3 femmes
en colère
cette "Dame" Marina Vlady est née en mai 1938 : elle est belle comme on voudrait l'être
On ne sollicite pas assez toutes ces grandes dames du cinéma
j'ai du mal à comprendre
Alors que l'on vit dans un monde de plus en plus vieux on veut nous faire croire sur la toile qu' il n'y a que la jeunesse qui peut faire rêver ?
Moi , en tous cas , ce qui me fait rêver c'est de vieillir comme elle . . . et non de ressembler à Rhyana ou à katty Perry . . . : j'en suis restée pour ce qui est du cinéma américain à Meryl (+ de 60 ans)
On oublie totalement ces anciens acteurs qui pourraient absolument avoir un rôle dans chaque film que le cinéma produit et y en a un paquet !
C'est drôle que c'est un film sur la vieillesse qui a reçu un oscar aux USA (pourtant où le culte du beau et du jeune est l"obsession) et 2 césars pour les 2 meilleurs acteurs en France . . .
y a pas : ces gens savent jouer savent donner les émotions . . . Ils connaissent parfaitement les désirs, les dictats sans compter qu'ils ont encore bien des leçons à donner à tous les jeunes galopins et galopines qui tentent de se faire un nom dans le métier et deviennent des stars après un seul film . . .
Mais Regardez comme cette femme crève l'écran ? Je la trouve plus belle qu'à l'époque où pour moi elle n'était que jolie parmi les jolies . . . un petit aparté que je viens de lire: " qu'on m'explique ? " elle vit avec 600 euros par mois? Là y a quelque chose qui m'échappe
C'est un film que j'ai vraiment beaucoup aimé . . . tout en douceur . . .
Il est passé hier en seconde partie de soirée sur le RTBF 1 . . . juste après un premier film que j'ai apprécié tout autant . . .
Et savez -vous qu'ils ont utilisé pour la troisième fois . . . en y faisant quelques changements sauf dans la cuisine, cette magnifique maison de campagne : c'était pour le film dont je ne retrouve pas le nom mais avec ANDRE DUSSOLIER, 2 ans plus tard dans un épisode de "Klem " et en 2012 pour ce film . . . (oui oui de tout ça je me souviens parfaitement j'aime regarder autant l'histoire que ce qui se passe autour )
le film est de Christian Faure avec Marina Vlady - Florence Pernel et Lucile Krier et bruno Tedeschini
Synopsis
Alice , une grand -mère de 75 ans fait un constat navrant : aujourd'hui les jeunes filles négligent les combats menés par leurs aînées . . . Alors pour les 50 ans de son journal elle décide d'écrire un article sur les valeurs féminines qu'elles souhaiteraient ne pas voir disparaître
Ce film parle de TRANSMISSION . . . de liberté . . . de femmes . . . mais pas que
A tout âge on peut apprendre . . . apprendre de nos aînées et apprendre des jeunes et ce n'est pas toujours un mélange facile . . .
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Et puis figurez- vous que , puisque j'enregistrais SERAPHINE , j'ai lu qu'en première partie de soirée, il y avait ce film, toujours sur la RTBF 1 :
LeS FeMMeS Du 6 ième
Lucchini n'est pas mon acteur de prédilection
Et pourtant je me suis surprise à vraiment apprécier
les décors d'abord
j'ai aimé
Par exemple :
Je me suis bien souvenue des "toilettes" (je parle des robes ) . . . c'était comme ça les jours de fêtes . . . par contre je n'ai pas retrouvé du tout les couleurs assez soutenues, très géorgiennes (bleu canard par exemple ) . . . je ne me souviens pas de ça dans la famille de quelque côté que ce soit : mais c'était à la campagne .
je me souviens parfaitement des papiers peints - fleurs et médaillons - et aussi de la couleur beurre frais : chez ma grand -mère paternelle. Jamais au grand jamais ces couleurs -là . . .
Ce qui m'a le plus plu c'est l'entendre dire qu'il n'avait jamais été aussi heureux ,là-haut, dans sa chambre de bonne de 2m sur 3 (où j'aurais aimé faire un tri) . . . et je m'y suis vue et moi aussi je m'y suis bien plu . . .
mon synopsis
Nous sommes dans les années 60
Jean-Louis est agent de change .
C'est un homme terriblement rigoureux et n'ayons pas peur des mots : terriblement coincé aussi . Car pour lui , commencer une journée par un oeuf mollet mal cuit c'est absolument insupportable et il peut être cause de renvoi . . . immédiat !
Il est mariée , Jean-Louis , avec une femme qui est encore plus coincée et qui a une "certaine" folie des grandeurs . Ils évoluent dans la bourgeoisie citadine de l'époque ce qui est fait pour plaire terriblement à Madame car pour Monsieur ? On sent qu'il ne s'y sent pas toujours à sa place . Ils ont 2 garçons qui sont en pension . On les voit peu (heureusement d'ailleurs)
Un beau jour, pour je ne sais quelle raison . . . car j'arrive m'installer devant le film à ce moment là. . . . leur bonne - une française - part avec fracas , après plus de 30 ans de bons et loyaux services
Force de constater que ça ne les touche pas plus que ça , ni l'au ni l'autre . . .
Ainsi submergés par un désordre abominable dans toute la maison, ils cherchent évidemment une nouvelle bonne . . . Chaque famille bourgeoise de l' époque possédait bien évidemment sa servante sa domestique) espagnole . . . Ce fut les portugaises par la suite (on connaît Linda de Suza et sa valise en carton des années 70 rires . . .)
Le bouche à oreille dans le "petit milieu" fonctionne et par l'intermédiaire de sa tante , elle aussi expatriée , Maria se présente pour le poste de femme de ménage . Elle s'occupe la grande journée et abat un travail monstrueux . . . mais en compagnie de toute sa clique derrière le dos des patrons
Elle obtient facilement le post et même le salaire qu'elle exige . . .
Un noyau dur, une solidarité entre espagnoles arrivées de leur pays s'est formé dans le quartier . . . sans doute était ce pareil dans toutes les villes de province . . . La plupart avait fuit le régime franquiste . . . Logées qu'elles étaient dans les étages supérieurs , ensemble, et parfois sans beaucoup de commodités mais avec des rêves plein la tête . . .
Maria, par sa beauté et son professionnalisme ne laisse pas jean-Louis indifférent - on ne s'en serait pas douté n'est ce pas - Sur un mensonge qui n'en est pas un . . . Jean-Louis se voit mettre à la porte de chez lui par sa femme . . .
C'est son immeuble .
Alors plutôt qu'aller se loger en ville il grimpe tout simplement quelques étages et c'est ainsi qu'il partage chaque matin les cabinets avec toutes les bonnes espagnoles du quartier . . .
C'est là qu'il découvre un univers exubérant criard et rigolard complètement "dépareillées" et déconnecté de son milieu austère mais il n'empêche qu'il finit par se lâcher et se plaire parmi ces dames - et - qu'il tombe vous l'aurez deviné . . . très amoureux de Maria . . . Mais . . .
La suite ?
Vous n'aurez qu' à regarder le film qui passe cet après midi vers 14h55 sur La même RTBF1 - ou sans doute - dans 3 ou 4 semaines sur TF1 . . . ou pour celles qui aiment le cinéma , elles se procureront le DVD je le leurs conseille
j'ai passé une EXCLLENTE SOIRÉE sans prise de tête , sans crime, sans sang , sans violence sans images choquantes comme quoi . . . on peut faire du très bon du très beau avec des tout petits sujets bien traités . . .
je mets 3 ou 4 étoiles à chacun de ces 2 films pas pour leur qualité cinématogrpahique (aussi) mais pour m'avoir fait passer quelques belles heures . . .