La decoFrance CREATEUR PIERRE FREY & FILS
+ météo . . . je suis debout depuis 6h : la journée va encore être longue Surtout quand le ciel est gris moche triste . . . il fait +9,6 et il est maintenant 7h30
je pensais hier aux papiers peints . . . wouahhhh je trouvais que les beaux - ceux qu'on choisit pour qu'ils durent une vie - coutent une FORTUNE ( de 300 a 500 e le rouleau mais il faut réfléchir au raccord aussi afin qu'(il n'y ait pas trop de pertes pas plus de 30 cm)
La reine Élisabeth II n'a jamais changé ses papiers peints : ils ont plus de 170 ans : mon impression est que quand on garde longtemps les choses : CA RASSURE surtout quand le choix a été judicieux (motifs et tons attention aux roses aux turquoises ) et pas trop exubérant (singes girafes etc . . . )
De toutes façons je ne supporte pas le changement même si tout bouge tout le temps à la maison : toutes les 3 semaines mais parfois toutes les semaines (quand je fais un gros nettoyage c'est à dire que j'ote tout je prends la poussière et les verroteries partent au lave vaisselle j'ai le temps de penser à d'autres objets d'autres cadres d'autres coussins et plaids ) - PERSONNE NE LE VOIT - et c'est bien ainsi . . . Il ne faut pas que ça choque que ça dépayse puisque je n'aime pas ça : A la mer c'est pareil qu'ici
Mais si on adore faire les brocantes les ventes publiques les vide- maison et les trocs et surtout qu'on achète : pourquoi laisser tous ces objets chinés dans les cartons au grenier : ça je ne comprends pas
alors il faut aussi savoir mettre à jour : accrocher au mur non il n'est pas besoin de faire des trous les existants suffiront , et puis sur les meubles leurs changer leur mise en scène et sur les étagères d'une bibliothèque et sur l'appui d'une fenêtre . . . les choses qu'on aiment parce qu'on les a choisies doivent se montrer
je suis donc allée chez
ET j n'ai pas aimé les nouveautés 2023 (je parle des mises en scene )
vous cliquez svp
j'aime
ça me plait mais dans un espace comme les toilettes pas plus mais je n'aime pas trop des bandes comme celles- là
je trouve que la scenographie est moche
et ici c'est pas mieux ce n'est pas vendable en tous cas pour moi
c'est joli mais il faut peindre ce qui est blanc en ecru
ça c'est pile poil pour moi
oulala je me vautres dans ces tartans chevrons
et qui faisait ça ? ET BIEN MARY SHOW ALLEZ REVOIR LE SUJET SUR LE BLOG
http://vip53.canalblog.com/archives/2011/01/12/20088065.html
http://vip53.canalblog.com/archives/2012/04/12/23993745.html
http://vip53.canalblog.com/archives/2014/09/12/30575447.html
etc . . . voir decoanglaise DECORATEUR
ET ELLE AVAIT CHOISI CE TISSU- là il me semble pour tenture fauteuil et sac (allez voir)
pour des tentures dans une chambre j'aime trop
je n'aime que le premier
j'aime parceque c'est dépassé voire ringard mais si on sait décorer ça peut etre classieux et chic
je pense que celui- là me plait bien
presque celui du salon de chez mes parents on l'a gardé plus de 30 ans : j'aime trop on voit ça pas mal dans les beaux hotels anglais
j'ai du mal avec ça ?
très oriental donc pas pour moi du tout
on se croirait dans le FILM "LES SENTIMENTS "
ça peut me plaire dans un boudoir avvec un meuble adequat
je trouve ça triste
je préfère la marque DANS SES GRANDS CLASSIQUES même ses CHINOISERIES me plaisent à merveille je le sais il faut vivre avec son temps mais pas moi . . .
La DecoFrançaise - FABRICANT -
Hier nous avions un mur de papier PANORAMIQUE
alors j'ai cherché pour vous ET J'AI TROUVÉ
↓
MAIS LA ENCORE JE ME DEMANDE si je n'ai déjà pas parlé d'eux
il y a tant de posts sur mon blog que parfois je suis perdue
PARIS
les coloris sont magnifique mais la couleur du panoramique est trop triste ce sontdes tons NEURASTENIQUES pour moi
tant qu'à faire je choisis L'avant dernier de ce post
ok é c'est d'un CHIC ET D UNE CLASSE FOLLE les matériaux tout tout mais pour moi ces couleurs sont trop "neurasténiques" encore une fois
regardez- moi ce sol
ici oufff un peu plus de couleurs
mais dites moi ? vous comprenez la couleur bleue du soubassement vous ? MOI PAS
J'AIME CETTE CUISINE ET SURTOUT UNE PARTIE DE PAN DE MUR COMPLET
jamais je ne choisirais le ton du panoramique
moi je préfère peindre tout ce qui est en BLANC plafond compris
J'ADORE
forcément c'est VERT MAIS JE PRENDS LE PANORAMIQUE DE L'AVANT DERNIèRE PHOTO
je n'aime vraiment pas cette couleur là
couleurs poudrées c'est parfait ça manque d'un ton rose dans le panoramique
mais vraiment JE NE COMPRENDS PAS CE MUR GRIS DE DROITE
des couleurs ANTIQUES c'est MERVEILLEUX dans des maisons haussmanniennes OU DES MAISONS DE MAITRE
AVEC ÉVIDEMMENT DE LA HAUTEUR SOUS PLAFOND
CELUI LA J'AIME TROP le seul HIC c'est qu'on laisse ce pan de mur LIBRE DE TOUTES TOILES DE CADRE . . .bref ça doit rester UNE TOILE
IDÉE? ce que je ferais : je trouverais un ancien encadrement très travaillé DORÉ à l'or antique
avec dedans un morceau du papier ce cadre ne ferais pas plus de 18/20 cm
La DecoFRANCE - FAIENCE et PORCELAINE
ON REGARDE POUR BEAUCOUP d'entre nous et DE MON AGE
l'émission affaire conclue
j'aime les tableaux
j'aime l'art de la table : verres services en tous genres
j'adore les meubles mais les poteries aussi
tout ce qui est ANCIEN uniquement
↓
je n'aime pas du tout le vintage
je n'aime pas le bronze
en encore moins les verreries DAUM GALLÉ LEGRAS confrères
et je hais les tables en carrelage VALLAURIS
C'EST JUSTE PAS POSSIBLE JE N'EN PEUX PLUS DE CES CHOSES- Là
j'ai eu l'idée de répertorier
Les FaieNCeS De FRaNCe et seS PoRCeLaiNeS
IL Y A DES MARQUES Qui ne sont jamais passées à l'émission mais je ne regarde que depuis fin 2019
il n'y a que des redif. alors pourquoi pas LES TOUS PREMIERS ?????? je me demande bien pourquoi ?
bon allez je commence dans le désordre et pas forcément par ce que je préfère
moi c'est le GIEN et avant . . . . c'était le Limoges
ajoutons tout de même MASSIER COCTEAU
il me semble que j'ai relevé les plus connues quoique certaines
je n'en ai jamais entendu parler elles sont trop régionales je suppose
La DecoFRANCE - PHOTOGRAPHE -
+ météo /il fait très moche il est 8h grisaille au programme ? +9,2° MAIS GROS SOLEIL SUR MES BAROMÈTRES
je "feuilletais" un magazine . . . sur le net
j'ai vu de belles photos de
c'est magnifique
mais forcément c'est ma COULEUR
SUPER TAPIS
¨PLAFOND peint C'EST POUR MOI LE MUST
j'aime de plus en plus CES " chinoiseries -là "
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j'aime le fond JE DOIS DIRE QUE LES LIGNES J'aIME MAIS C'EST FATIGANT mais je n 'aime pas la literie
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photos d'art
trop belle idée pour qui aime l'hyper moderne
oui les photos sont hyper géniales
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au naturel
couleur terre couleur
l'ocre c'est excellent ça rehausse tout mais surtout la chaleur ça coupe tout ce qui est blanc
n'importe qui peut faire ça
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les couleurs vives
une couleur en multiplicité c'est EXCELLENT
ça aussi vous pouvez faire
c'est une super idée
c'est tout ce qui ne me convient pas . . . mais c'est beau
j'aime trop ces pièces en longueur
hôtel château de BERNE oui j'ai posé cette couleur je n'ai pas aimé je ne l'ai pas gardé 2 ans
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le foncé . .. le noir
belle idée
ici il est hyper facile de s'inspirer : en tous cas moi ce serait dans une petite piece
La DecoFrance CREATEUR ceramiste
hier soir je regardais
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↓
j'ai adoré ce reportage
je ne supporte pas les années 70 . .. ça on la sait
LES FRINGUES
LE MOBILIER
LE PAPIER PEINT
LES VOITURES
tout . . . rien n'était pour moi : mais sans doute est -ce bien d'avoir connu - j'ai l'impression que c'était une décennie de transition - mais il faut croire qu'il y en a qui y retournerait immédiatement
MAIS IL Y A un truc QUI ME PLAISAIT et c'est ce que je dessinais tout le temps quand j'étais à mes cours . . . j'étais folle dingue de ces motifs de ces couleurs . . . je parle de COCTEAU je parle de MIRO Même si nous avons eu la télé très tôt
( LE JOUR DE LA MORT DE KENNEDY . . . tout le monde et moi savons ou on se trouvait ce jour là )
je raconte ?
je vais essayer d’être brève puisque ça n'a aucun rapport avec le sujet (mdr)
Les parents rapportent la grosse caisse en carton avec dedans LA télévision . . . il n'y avait pas à l'époque LA TELEDISTRIBUTION (même si la Belgique fut le premier pays a l'instauré partout ) donc mon père avait acheté l'antenne immense qu'il ne voulait pas mettre sur le toit mais dans le grenier immense et vide
La maison possédait 1 rez de chaussée puis 1 premier étage puis 1 second étage puis 1 troisième étage qui était l'immense grenier . une fois à sa place sur sa table à roulette (recherchée aujourd'hui) Mon père monte l'antenne en nous faisant toutes les recommandation et en plaçant chacune de nous à l'endroit exact où il fallait qu'on reste
je dois me positionner dans le hall . . . plus précisément entre le palier pour voir l'écran qui est à 5 mètres a salon mais en même temps sur la troisième marche de l’escalier qui monte au second d’où je ne vois rien de ce qui se passe au salon pour que mon père puisse m'entendre il a du placer l'antenne à l'autre bout du grenier très loin de l'escalier escamotable
mon, père : alors dis moi qu'est ce que tu vois
moi a ma mère : papa demande ce que tu vois
moi à mon père : RIEN papa on a le son mais même si on quelque chose sur L'écran ce sont des ombres avec comme de la neige partout
lui de crier : " et comme ça tu vois quoi ?
moi : moi rien je suis trop loin
Lui ben demande à ta mère bon sang
moi la m^me chose
lui : c'est quoi la même chose lui ne me faites pas redescendre ou ça ira mal je bouge d'au moins 1 m ne me dis pas que vous ne voyez rien de mieux ?
ça dure ca dure ca dure comme ça des plombs . . . UN CIRQUE moi je suis ultra pressée que tout ça s'arrange AFIN de m’asseoir dans le divan et de voir enfin LA TELEvision
c'était pas fini . . . . l'image se faisait un peu moins neigeuse mais quand même neigeuse lorsqu'à un moment donné
Ma mère me hurle : " mon dieu dis a ton père qu' on vient d'assassiner KENNEDY " ! ! ! !
Moi je hurle : papa , maman dit qu'on vient d'assassiner KENNEDY !
Mon père qui 'entendait que des bribes de mots : " mais enfin qu'est ce qu'elles racontent . . bon sang qu'est ce qu'elles racontent on ne peut jamais compter sur elle ( ma mère . . . moi je n'allais avoir que 10 ans 1 mois plus tard mais je savais parfaitement qui était KENNEDY mon père parlant politique tout le temps ) . . .
bon j’abrège je pense que ça ne s'est pas arrangé cette soirée là . . . l'info était trop importante mon père est redescendu quand ma mère est montée lui dire OCTAVIEN DESCEND DESCEND VITE . . .ET NOUS NOUS SOMMES colléS à l'écran POUR ESSAYER DE DISTINGUER MAIS EN VAIN CE QUI SE PASSAIT SUR L42CRAN . . .par contre le son était parfait
REVENONS A MES MOUTONS (je suis morte de rire SI JE REDIS ça a ma mère elle va se plier en deux )
Donc malgré notre télé à l’époque on allumait à 20 h pour les infos (le journal parlé) et ensuite à 20h30 précise UN FILM au début c'était exclusivement des westerns
Nous n'avions aucun livres d'art et INTERNET SERAIT DANS TOUTES LES FAMILLE QUELQUES 45 ANS PLUS TARD
N’empêche qu'à l'école nous avions tout ce qu'il fallait pour nous instruire par nous même une bibliothèque incroyable tout en chêne massif m a g n i f i q u e . . . ( je n'ai que des souvenirs extraordinaires de mes petites années scolaires : j'y étais la plus heureuse du monde )
quand je voyais une carte postale j'achetais . . . Durant mes dernières vacances avec les parents nous sommes passés par VALLAURIS et à part du JEAN COCTEAU . . . les autres boutiques c'était des trucs horribles DES SERVICES DE TABLE ABOMINABLES DES CHOSES KITCH
J'avais celui là / soit je l'ai donné . . . soit il est au grenier soit bazardé : il est sur le net à 200 e
alors dans des formes moches : il y a plein de services de TABLE qui se vendent a "affaire conclue" entre 1500 et 3000 euros les 100 ou 120 pièces : plus personne ne voudrait ça chez soi tant c'est grossier et les couleurs affreuses
et puis : TOUTES LES TABLES aux pieds de fer d'alu ou de bronze en carreaux de céramique de CAPRON des LEDUC et tous les autres noms dont ils ne rebattent les oreilles au moins 3 fois par semaine (des horreurs qu'on avait chez mes parents bazardées car je ne les ai pas vues ces derniers jours de débarras )
mais ici
chez cette artiste
ce sont des merveilles
TOUT TOUT TOUT CE QUE J'AIME - en style CONTEMPORAIN - et ses couleurs sont SPLENDIDES
le seul hic : c'est que quand on a les moyens chaque collection est si belle qu'on rachète et qu'on rachète et qu'il faut une armoire rien que pour planquer tout ça
bon ok les bleues NE SONT PAS POUR MOI . . . mais si j’habite en méditerranéenne je prends
LES VERTs LES BLANCs LES NOIRs les AUTOMNALES SONT DES MERVEILLES
MAGNIFIQUE ENSEMBLE
un super bleu
p a r f a i t
C'EST TROP BEAU ces couleurs sont magnifique des tons d'automne PARFAITEMENT PARFAITS
MAGNIFIQUES MATRIAGE DE COULEURS VERTES BLEUES ET PAON
C'EST EXCELLENT
ces tons verts dont d'une grande douceur
celles ci sont vraiment très belles mais pour moi elles s'accrochent sur un mur en MULTIPICITÉ
CE SERA UNE une immense OEUVRE D'ART
le site est en maintenance : on verra les prix plus tard
L 'art LE PAPIER
c'est en faisant le post sur
LES OEUVRES de MARGAUX BAERT
- l'art du papier -
que j'ai rencontré (virtuellement ) MARIANNE GUELY
ETqui créee des OEUVRES d'art tout aussi belles que celles de Margaux BAERT
souvenez- vous j'avais, il y a quelques années , fait un post sur LES BELLES VITRINES DE LUXE et je me posais des questions de qui faisait quoi . . .de comment . . .de qui décidait . . . y a avait il des grands artistes derrrière tout ce travail incroyable
j'ai ma réponse
Le papier compte-t-il – et comment – dans votre confinement ?
En véritable « book addict », mon premier réflexe a été de prendre une caisse de papier, de livres d’art et de romans pour vivre le confinement en Normandie. Ce temps suspendu permet de redécouvrir des artistes qui sont sources d’inspiration.
Tous les jours je travaille une sculpture en papier, je reprends le temps de manipuler ce matériau. Ces pratiques et ces expérimentations sont essentielles pour mon équilibre créatif. Je suis partie avec du papier Arches, du Pur Coton et de la pulpe de papier. J’ai envie de le mixer avec du lin qui est très présent dans la région du Pays de Caux.
Je suis avant tout passionnée par la matière et ses transformations possibles. Le papier me rassure.
Parallèlement, je gère mon Studio de création. Nous avons des projets qui continuent, demandant un suivi attentif, créatif, et administratif. Enfin, j’aime aller acheter mon journal papier et prendre le temps de lire tranquillement. C’est un vrai plaisir retrouvé. Une manière de prendre en compte l’information avec du recul.
Quel rôle le papier peut-il tenir dans l’après Covid et participer à la reprise ?
J’insisterais sur le bel avenir que peut avoir la filière papier et carton dans le domaine de l’emballage alimentaire ou cosmétique. La R&D est indispensable pour avancer dans cette voie.
Aujourd’hui le papier est sous utilisé dans ces filières et il faut mettre en avant ses vertus d’économie circulaire.
J’ai eu certains témoignages de papetiers dont une partie de leur activité est liée à l’alimentaire, ils sont actuellement dans une période de forte commande. C’est un écho positif et qui me conforte dans la perspective de la reprise.
Le papier doit aussi rester présent dans le mix de la communication. Je suis intimement persuadée que recevoir une belle invitation papier, toucher de belles matières papier restera toujours un plus dans la relation commerciale avec ses clients et partenaires. Mais pour que l’étonnement soit toujours présent, il faut rester en veille sur les nouveautés techniques d’ennoblissement de la matière.
Quels types d’innovations attendez-vous de l’écosystème du papier face aux nouveaux enjeux qui se profilent ?
Il est temps de revaloriser l’image du papier et ses vertus dans une économie circulaire auprès des étudiants de toutes les filières. Pour réussir de ce projet de communication et d’éducation, les papetiers doivent se rassembler.
Pourquoi ne pas créer le « mois ou la journée du papier » ? Avec des Ateliers, des bibliothèques, librairies événementielles et nomades pour favoriser l’écriture, le dessin, le pliage, la lecture et le lien social sur l’ensemble des territoires. Et profiter aussi pour initier à la fabrication du papier…
Il faut continuer à rechercher des papiers qui soient toujours plus innovants surtout dans le domaine de l’alimentaire et qui puissent petit à petit remplacer les matières plastiques.
Dans cette disruption sociétale accélérée, quelle est votre proposition pour que le papier ait sa place dans le « capitalisme numérique » ?
Le papier et le crayon sont des outils essentiels pour retrouver des moments de concentration face à notre activité intense sur internet. Pourquoi d’ailleurs ne pas parler de ‘paper thérapy’ face aux addictions des écrans ? Écrire et poser ses idées sur une feuille de papier permet automatiquement de rester concentré. L’écriture ou même dessiner est un moment pour se retrouver et pour méditer. Le papier c’est aussi la noblesse de la matière, un toucher agréable que jamais le numérique ne pourra remplacer.
Le papier est complémentaire du digital, il permet de garder la mémoire de ses pensées.
Soyons créatifs, pourquoi ne pas imaginer un partenariat avec Apple ou Samsung pour associer le papier afin de compenser les réflexes addictifs du smartphone.
Comment envisagez-vous l’avenir de votre studio ?
J’ai été invitée à participer avec des étudiants de l’ESSEC à un Hackathon dans le cadre de la chaire de Management des Savoir-faire.
Une très belle idée a émergé : faire de mon Studio une marque avec une image déclinée dans la mode, la décoration intérieure et le lifestyle.
Après la crise de 2008, j’ai installé mon Studio au cœur de Paris pour pouvoir avoir plus de visibilité. Depuis nous avons pu nous développer en installant un Atelier à Aubervilliers pour la construction de nos grands projets. Cette période de réflexion et de recul est bénéfique pour la création d’une nouvellestructure qui soit le prolongement de mon Studio de création. Il faut voir cette période comme un tremplin pour lancer d’autres aventures créatives.
J'ESPèRE QUE VOUS CLIQUEZ SUR LES IMAGES
Ici pour la maison BACARRAT
La decoFrance : DECORATRICES DE RENOM
Top-10-des-femmes-les-plus-influentes-en-décoration
ceci n'est pas mon titre
je suis choquée . . et bien oui c'est inintéressant pour quelqu'un comme moi : UNE FEMME BASIQUE
TOUT ça ne m’intéresse en rien du tout
je vais vous poster quelques images avec la décoratrice responsable
mais vraiment c'est pour faire un travail complet
on comprendra dès lors qu'il n'y ait pas de femme dans le sujet précédent
ça m'est insupportable tout ça
vous cliquez vous aurez son nom
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je ne connaissais très bien PAR L'INTERMÉDIAIRE DES MÉDIAS ANDRÉE PUTMAN
déjà elle je ne la comprenais pas du tout
je l'ai vue en interview : je crois qu'elle a décoré la maison au Maroc de Bernard Henry Levy
j'avais été très étonnée lorsqu'elle nous a montré sa cuisine et je l'ai enfin appréciée Là : normale à la portée de presque tout le monde
sinon je déteste
une cuisine simple normale abordable
reconnue pour ses damiers (c'est fatiguant)
je cherche encore pourquoi
cette notoriété
je pense qu'il suffit d'une soirée et d'une rencontre d'une personne influente importante
le feeling passe et paf la voilà au firmament des stars
je déteste ça . . . . c'est pourquoi l'argent la notoriété reste toujours dans une cercle très fermé
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MADELEINE CASTAING
VOILà CECI EST RECONNAISSABLE PAS BESOIN DE NOM
on sait
ON NE PEUT PAS DIRE QUE LES DÉCORATRICES SOIENT OU AIENT ÉTÉ DES MISS
c'est trop trop beau et surtout très reconnaissable et pour moi c'est le plus important
J'ADORE mais jamais je n'oserais chez moi . .. je n'ai qu'un abat jour (mdr)
collection 2021 des couleurs MADELEINE CASTAING
EN VENTE actuellement BIEN SURE
avant
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LE TURQUOISE - bleu - LE BRUN ÉTAIENT SANS DOUTE SES COULEURS
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et puis BAMBI SLOAN
MAIS OUI C'EST L' ÉLÉGANCE a LA Française . . . telle Ines de la Fressange
UNE DÉCORATRICE RECONNAISSABLE c'est ce qui me convient le mieux
La decoFrance : DECORATEURS DE RENOM
je voulais absolument savoir quels étaient en France les meilleurs décorateurs ( trices )
CONNUS EN DEHORS DES FRONTI7RES AUSSI
non je ne parle pas des DESIGNERS . . . ça ne m'interesse pas du tout vous le savez
en tous cas les PLUS CONNUS . . . AU MONDE
on m'a donné LE NOM DES 10 MEILLEURS
ET
FIGUREZ- VOUS QUE dans la liste : IL N'Y A AUCUNE FEMME
non vous le savez JE NE SUIS PAS UNE FÉMINISTE du tout
(sauf ET il va de soi travail égal- salaire égal . . . on n'y arrivera pas vous verrez . . . )
là je râle - rien - et on me donne aussi des grands noms d'il y a 1 siècle
je ne connais que 3 D'ENTRE EUX dont fait partie évidemment GARCIA
rassurez -vous je chercherai LES MEILLEURES DÉCORATRICES en FRANCE
je peux déjà - comme ça - en citer 3
ANDRÉE PUTMAN
MADELEINE CASTAING bien sure ET BAMBI SLOAN évidemment
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henri samuel
JE N'AI JAMAIS ENTENDU ou lu ce nom
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alberto pinto (il me semble avoir souvent lu son nom)
ah oui je connais l'image est 2 ou 3 x sur le blog . . . .
ici oui c'est magnifique POINT
là voyez vous c'est juste pas possible d'aimer pour moi
oui nous avons la maison de GIVENCHY c'est tout à fait ça
pour moi qui aime LE CHARGÉ . . .
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christian LIAIGRE
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charles ZANA
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CHAHAN
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JACQUES grange
je veux cette chaise . . . telle quelle
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BRUNO CAUMONT
pourquoi ce choix de moquette JE NE SAIS PAS . . . . . .
J'ADORE LE SOL EST CE DES CARRELAGES OU DE LA MOQUETTE je pense à de la moquette
pourquoi arrangé tout ça plic ploc
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lui on le connait il passait souvent à la télé . . .
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joseph dirand
ce ne sont plus des intérieurs ce sont des salle d’exposition
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PIERRE YVANOVITCH
désolée MAIS JE NE PEUX PAS SI UN JOUR J4AIME 9A C4EST QUE JE SERAI atteinte de je ne sais quoi mais atteinte
oui évidemment je prends j'ote et je revends à qui le veut les autres meubles piano compris tapis compris aussi
non mais vraiment dois je apprécier parce que c'est un maitre en la matière ?
et bien NON
évidemment les enfilades dans les petits châteaux JE PRENDS
et pourquoi je m'extasierais devant ça ?
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j'aime ce long couloir
TROP BEAU
SONT CE DES BARBOTINES ????? il me semble
je me pose la question : les fait il faire ou les trouve t- il dans les salles de ventes ? moi je pense qu'il les fait faire
LE TISSU AU MUR J'AIME
on le sait LE ROUGE EST SA COULEUR et celle qui convient le mieux évidemment aux espaces décorés et aux demeures
et puis le VERT ET LE DORE et parfois des touches de BLEU et de TURQUOISE
si je me serais cru il y a 25 ans . . . 10 . . . 5 ANS . . . en train d'admirer ce que fait GARCIA je ne l'aurais pas cru
c'est comme ça . . à force de compulser les livres les images les photos l'oeil se fait . . .
donc oui j'aime
La decoFrance : UNE DECORATRICE DE RENOM
24 chambres : Chambre Classique, Chambre Supérieure, Chambre Familiale, Guitounes et Chambres Communicantes. Votre chambre dans UN hôtel proche de la Dune du Pilat.
re - Découvrons l’artiste
L’illustre artiste de la décoration d’intérieur a mis à contribution son talent pour faire revivre l’établissement mythique, des années 40 et 70, du Pyla.
Celle qui a redécoré un célèbre club londonien et l’hôtel Saint-James de Paris, s’est lancé un nouveau défi en 2017 avec La Guitoune.
Elle a su allier son univers vintage et décalé, tout en conservant la façade néo-basque classique, à la couleur safran, des architectes Ducos et Rougier, mais aussi, l’esprit de La Guitoune, en s’inspirant des archives.
Cette ancienne attachée de presse mode, franco-américaine, a commencé la décoration d’intérieur lorsque l’un de ses amis lui a demandé de redécorer son restaurant londonien.
Elle devient ainsi, l’icône hype et kitsch de Londres, avec un univers bien à elle : couleurs vives, motifs atypiques et choix assumés.
La décoration lui permet de raconter une histoire. MAIS OUI c'est vrai votre maison votre décoration vos objets doivent raconter une histoire c'est ce que me disait la comapgne de mon meilleur ami de flandre (artistes tous les 2 )
Elle crée des espaces où elle aimerait venir danser, dormir ou manger. Son travail ne laisse personne indifférent !
Qui est Bambi Sloan ?
Ancienne attaché de presse de la mode cette franco-américain qui ne fait rien comme les autres à fait il y a quelques mois une entrée remarquée dans le petit monde de la « Déco » en réalisant l’ensemble de la décoration de l’Hôtel Saint James à Paris. . . . on dit d'elle qu'elle est une femme de caractère
Avant d’en arriver là, l’aventure de Bambi Sloan commence en Angleterre lorsqu’un de ses amis lui propose de décorer un restaurant londonien. Ce lieu fréquenté par Madonna et Stella McCartney devient ainsi la carte de visite de « Bambi décoratrice », propulsée icône hype et kitsch des branchés londoniens.
Le monde de Bambi Sloan est fait de couleurs, de motifs et d’accumulations dans tous les sens.
Un univers atypique dont seule Bambi a le secret. Avec un style qui n’a pas son pareil son travail dans l'htoel SAINT JAMES à PARIS (voir sur le blog) ne laisse pas indifférent. Loufoque et drôle
moi je ne dirais pas loufoque
Bambi Sloan, l'interview sans langue de bois d'une décoratrice
C’est à l’hôtel de JOBO qu’elle vient à peine d’achever que Bambi Sloan me donne rendez-vous. Personnalité incroyable au charisme fou et au talent incontestable, cette franco-américaine se livre, sans filtre, à Luxurydesign.
On commence notre interview dans le désordre. Déconcertante, Bambi Sloan, la dynamique artiste, me raconte qu’elle préfère une rencontre à un simple jeu de questions-réponses sur papier. Elle aurait mis des mois à m’écrire un livre plutôt que de me livrer des réponses à mes interrogations, tant sa vie est riche de rebondissements, d’histoires et de diversités. Bambi me dit en souriant « si vous regardez de près ou de loin mon travail, je suis une très jeune décoratrice. J’ai commencé presque accidentellement dans la décoration. Avant ça, j’étais dans la communication. J’étais une bête de mode, j’en connais tous les travers …
Aujourd’hui, je crois que la mode, celle faite par les grands ceux que j’appelle les vrais créateurs, existe encore.
Est-ce qu’il y a encore de grands créateurs ?
Bambi: Oui il y a encore ! Je pense, par exemple, à Christian Lacroix. C’est criminel c’est qui lui a été fait, c’est un crime contre la mode ! Tout ça pour des histoires de finances … Perdre son passé c’est vraiment dommage, quelqu’un d’aussi extraordinaire devrait avoir un château.
Comment êtes-vous arrivée dans la mode ? Quel est votre parcours ?
Je suis tombée dans les métiers de la mode par accident comme pour beaucoup de choses et je me suis rendue compte que j’aimais ça. Je fais mon premier chantier à 13 ans. Mon père avait acheté un immeuble à New York. Il nous a fait visiter l’immeuble et nous a décrit les pièces. Il y avait deux chambres pour ma sœur et moi. Mon père m’a demandé comment je voulais décorer ma chambre. J’ai pris la chambre où il y avait un mur de briques. Mon père m’a dit que je pouvais la décorer comme je voulais. Et puis c’est parti en sucette totale. J’ai mis, sur ce mur de briques, des fleurs artificielles.
J’ai passé un an à collecter des bouteilles de Coca-Cola.
À l’époque, sur les bouteilles, on enlevait les capsules de Coca-Cola car elles étaient interdites. Les gens les jetaient partout et on pensait que c’était dangereux pour la sécurité. J’ai demandé à des amis de me garder les capsules. J’en ai fait un rideau façon « Paco Rabanne ». Papa m’a dit « Que veux-tu comme peinture ?« . Je lui ai demandé s’il pouvait me faire un plafond bleu ciel… et j’ai fait un ciel au plafond.
Aujourd’hui, dans le salon de mon duplex à la Madeleine, j’ai un ciel au plafond. Dans ma chambre, j’en ai un autre bleu marine avec des étoiles dorées. Vous voyez, je n’ai pas beaucoup changé !
J’ai encore les mêmes goûts qu’à 13 ans. (m'enfin c'est drole c'est pareil pour moi mes gouts n'ont presque pas changé )
Durant mon adolescence, la mode de la peinture fluorescentes est apparue. J’ai repeint mes murs avec plein de couleurs. Donc ça c’est mes premiers pas dans ce métier. Mais je savais pas que je pouvais et que j’allais en faire mon métier. C’est pareil pour mon destin d’attachée de presse, je ne savais pas ce que c’était. Je l’ai fait par accident. Toute ma vie a été faite de rencontres. Ce que je voulais faire, la seule et unique chose, c’était d’être danseuse. J’étais chez Balanchine à New York, on nous donnait des coups de bâtons, et ça c’était ma vie jusqu’au moment où j’ai eu un accident de ski. J’ai passé un an et demi en rééducation. À la maison, nous parlions le français et l’anglais. Mon père était américain. On mélangait les deux langues quand nous étions à la maison.
Vos parents se sont rencontrés en France ou en Amérique ?
C’est encore mieux que ça. Mais parents se sont rencontrés en pleine mer. Ma mère partait pour être fille au pair. Elle s’occupait de la fille de Maria Montez et Jean Pierre Aumont. Maria Montez est morte tragiquement, c’est maman qui l’a trouvé.
Et quelques mois plus tard Jean-Pierre Aumont a eu un contrat pour tourner un film. Dans cette ambiance morose, il a décidé d’emmener tout le monde, les sœurs Montez, sa fille et ma mère.
Ils sont partis en première classe entre New York et le Havre. Ma mère a rencontré mon père à l’aller, puis ils se sont fréquentés pendant les 15 jours à New York. Mon père a dit à ma mère « Je t’en supplie, ne repars pas ». Mon père avait vendu son agence de pub. Il avait déjà été marié et était parti faire le con en Europe. Je pense qu’il avait bien profité et qu’il est tombé amoureux. L’histoire a commencé comme ça.

J’étais au lycée français à New York. J’ai passé mon bac avant de venir en France pour passer des vacances, comme d’habitude. Je ne suis jamais rentrée à la maison. Je voulais être peintre, m’installer à Montparnasse comme Picasso. Mon père m’a envoyé une lettre terrible en me disant « Ma fille, tu t’égares. Paris c’est mort ! L’art, c’est à New York« .
J’avais une vision totalement romantique de Paris … mais j’ai vite déchanté. Si vous voulez, je n’étais pas faite pour être toute seule. Je prenais des cours du soir « Place Victor Hugo ». J’ai fait toutes les préparations aux Beaux-Arts mais à un moment donné, je me suis demandée si j’étais faite pour être toute seule devant ma toile. La réponse était évidemment non.
Puis, je suis devenue attachée de presse.
J’ai rencontré un jeune homme anglais, Simon Baker. Il était Directeur Marketing d’une grosse boîte pétrochimique. Celle-ci avait lancé une fibre textile. J’étais l’attachée de presse de cette fibre. Nous nous sommes posés beaucoup de questions sur la meilleure façon de lancer cette fibre. Je voulais viser très haut, aller au sommet de la pyramide et descendre.
Je suis allée voir Christian Lacroix, Jean-Paul Gaultier pour leurs proposer la fibre. Et puis, nous nous sommes dits qu’il fallait faire un très gros événement avec le salon du tissu « Première Vision » et viser l’international. J’ai passé énormément de temps avec Simon parce qu’on se rigolait beaucoup. On avait des réunions à Londres. En général, c’était le lundi ou le vendredi, ainsi nous passions le week-end à là-bas. Nous travaillions très dur mais nous rigolions beaucoup.
Un jour, Simon m’a dit « Ta maison, c’est l’endroit que je préfère le plus au monde. Ta maison, c’est vraiment n’importe quoi. Je m’y sens tellement bien, c’est funky et élégant à la fois. C’est drôle, il s’y passe tellement de trucs. Si nous pouvions créer un endroit comme ça à Londres, faire un club comme chez toi et on met le feu" .
C’était en 1999. On a fait ce truc improbable, près de Nothing Hill. Ce lieu s’appelait le Harry’s Social Club. À l’origine, c’était un vieux pub pourri, fait avec des copains.
Nous avons décollé 50 ans de papiers peints qui puaient la bière et la cigarette.
J’ai fait ça avec un budget plus que limité. Je me suis éclatée. J’essayais de mixer du Emmaüs avec d’autres choses… J’allais chez Emmaüs car je n’avais plus de sous. J’avais tout dépensé dans une moquette, ma propre moquette, façon plancher de pub. Les gens rentraient et ils ne pouvaient pas croire qu’ils marchaient sur une moquette. J’avais acheté chez Emmaüs, des roseraies, des crucifix en bois et Simon m’a demandé ce que j’allais faire de ça. Je lui ai dit « ça, c’est pour ma table Madonna« . Simon me dit « Tu vas faire une table Madonna ?« …
Simon n’a pas eu peur à ce moment-là ?
Simon n’a jamais eu peur. C’est comme pour le JoBo. Moi j’ai eu peur. Je me terrifie parfois. Tout le monde pense que Bambi sait ce qu’elle fait. Et parfois en regardant, je me dis « Est ce que je ne vais pas trop loin ?« (mdr) .
Et puis, je me dis que ce n’est que de la déco et non de la chirurgie … Ce n’est pas très grave finalement si on se trompe…
Bref, pour le Harry’s Social Club, on ouvre l’endroit. Trois semaines plus tard, Madonna est assise à sa table. Au début, on n’a pas compris comment elle est arrivée là. On a mené notre enquête pour comprendre comment elle avait connu notre lieu. À chaque fois, qu’il se passait quelque chose comme ça, j’étais dans le train pour reprendre mon job d’attachée de presse.
Un jour, Simon m’appelle et me dit « Tu ne devineras jamais qui est assis à la table Madonna. Je lui dis Michael Jackson ?« . Il me dit « Plus grand que ça » et me répond « Mike Jagger » . Là, je me dis « Fuckin’ shit, ils ne veulent pas me voir, à chaque fois, je ne suis pas là » …
Simon et moi, nous ne connaissons pas ces gens-là. C’est le bouche à oreille qui a fait la réputation du lieu. Le metteur en scène de Madonna habitait à 300 mètres de là. Il était membre du club. Il a fait venir la Star. Un jour, elle a voulu revenir seule, sauf qu’elle n’était pas membre… elle est rentrée quand même … Je ne suis pas physionomiste pour un sous, alors j’aurai pu refuser des gens facilement.
On avait appelé ça Harry’s Social Club car Harry était un vieux jamaïcain qui venait boire son verre dans le pub tous les soirs depuis 1954.
Quand il m’a vue, collée au plafond entrain de le peindre façon Turner, (peintre des ciels de mer) Harry me disait « Je suis ici depuis 1954. je suis le premier homme noir à avoir joué dans une équipe de football anglaise. Est ce que je serai encore le bienvenue après ? » Nous sommes devenus dingues de ce type… Pendant tous les travaux, à 17h00, il passait, rentrait en plein chantier en posant la même question. Il se mettait toujours au même endroit… Je lui ai fait un fauteuil sur lequel j’ai écrit « Harry, depuis 1954« .
Nous avons décidé de mettre le tarif d’entrée à 80 pounds car 80 était l’âge d’Harry. Puis, nous avons créé un passage où il fallait payer à boire à Harry. Donc, il a été gâté. On trouvait toujours quelqu’un pour le raccompagner dans son petit HLM. Il y a eu ce premier phénomène de l’arroseur arrosé.. Quand j’étais attachée de presse, je courais après les journalistes pour écrire des papiers sur mes créateurs. Là, les journalistes qui me couraient après pour écrire sur moi !
Puis, il y a eu un membre Italien qui a demandé le nom de la décoratrice du club… Simon a donné mon nom et m’a appelé pour dire que le type avait une maison … J’ai demandé à Simon si la personne était sympa .. Et il m’a dit « Tu n’as pas compris, tu sais que tu peux te faire payer pour ça » … Moi, ça me faisait peur ! J’avais peur d’être un effet de mode, un peu comme les glaces et les « Flavour of the month »…
Finalement non, les projets se sont enchaînés…
Est-ce que vous aviez des concurrents à l’époque ?
À l’époque, je faisais attention à rien. Aujourd’hui, je trouve qu’il y a des gens avec une personnalité très forte, qui font ce qu’ils ont envie… ça c’est génial. C’est pour ça que les clients viennent nous chercher.
Si les propriétaires du JoBo sont venus me chercher c’est pour ça… Xavier (l’un des propriétaires du JoBo) m’a parlé il y a 3 ou 4 ans de l’univers de Marie-Antoinette … mais je lui ai proposé une autre idée car je ne pouvais pas transposer l’univers de Versailles.
J’ai tout de suite pensé à Joséphine Bonaparte (femme de Napoléon 1er)… Cette femme a une histoire dingue. Epousé l’autre tâche de Bauharnais, elle quitte les Antilles à 16 ans. D’ailleurs, son nom « Joséphine de Bauharnais » est un non sens, une erreur que tout le monde fait. C’est soit Rose de Bonaparte ou Joséphine Bonaparte …
Enfin bref, j’adore la période « Directoire » avant le 1er Empire et son côté « Moi, Jules César » ou la folie du style Napoléon III …
Cependant, on peut reconnaître à Napoléon tout le mérite d’avoir relancé l’artisanat qui avait beaucoup souffert. Donc, pour ce projet, je pouvais jouer avec l’univers Directoire et Joséphine. Pendant longtemps, on disait Bambi c’est un peu Madeleine Castaing. et c'est vrai Je suis ravie de ça car comme elle, je n’ai pas fait d’école, je suis très libre.
Madeleine Castaing adorait Joséphine et à 80%, elle s’inspirait d’elle, du directoire, du tapis « panthère » et de Malmaison … En fait, cet hôtel, c’est un peu un retour à tout ça. J’ai voulu rendre à « César ce qui est à César ». Je n’ai rien inventé, d’ailleurs personne n’invente rien …
On ajoute tous son petit grain de sel. Moi, c’est cette rose. On imagine facilement cette femme allant couper des roses, remplir des paniers, en faire tomber sur son tapis « panthère » et marcher dessus … Voilà, je me raconte des histoires et c’est pour ça qu’on retrouve des roses sur ce tapis.L’histoire, c’est mon cadre et ça me permet de me structurer
L’histoire, c’est mon cadre et ça me permet de me structurer… Pour Joséphine, j’ai vraiment envie de visiter l’hôtel Beauharnais (l’Ambassade d’Allemagne) et découvrir l’univers de Joséphine, la décoratrice .
Elle a fait cet hôtel privé pour son fils. Pourtant, ni l’un, n l’autre n’y ont vécu car, lorsque Bonaparte a vu la facture, il a refusé de payer la note et a vendu ça aux Prusse.
Et le Saint-James, quelle est son histoire ?
Le Saint-James, c’est une autre histoire…
On est en plein Napoléon III.
C’est un palais Napoléon III à l’origine et ce qui est génial avec cette période, c’est que c’est du grand n’importe…
Cependant, à cette époque, on s’occupait pour la première du confort des Bourgeois, tout en gardant le côté « m’as-tu vu ».
Pendant le Napoléon, ils n’ont pas fait table rase de passé. Ils ont pris tous les « Louis », « Charles » …. et ils ont tout mélangé.
Quand, je suis rentrée dans ce palais, assez laid et sinistre, j’ai fait abstraction de ce que je voyais. J’ai regardé le squelette, la structure et les murs. Ceux-ci étaient magnifiques. Je me suis amusée à magnifier tout ça et à raconter une histoire.
Dans le jardin, les montgolfières rappellent l’origine du terrain sur lequel a été construit la Fondation Thiers (nom initial du Saint-James). Ce terrain est le lieu d’envol des montgolfières… et donc j’ai repris les sources de cet endroit et j’ai mis cet élément que j’ai mis dans mes papiers peints. J’y ai également placé des singes.
Pourquoi des singes ? Parce que j’avais envie de mettre ça et comme c’est du Napoléon III, on fait ce qu’on veut.
Avez-vous déjà été critiquée sur vos projets ?
J’ai eu, une fois, un papier d’un Anglais qui avait écrit sur moi, avec beaucoup d’esprit, en disant que le Saint-James ressemblait à un bordel … Je n’ai pas trouvé ça vraiment méchant, c’était même juste, car lorsqu’on regarde un bordel (sans ma déco), c’est un mélange de plein de choses… D’ailleurs, le film « Maison Close » aurait pu être tourné au Saint-James.
De nombreuses personnes se disent « Architecte d’intérieur, créateur, designer », vous en pensez quoi ?
Ah moi non, je ne me dis pas Architecte d’intérieur. Je suis décoratrice. Je suis obligée de conseiller les clients sur les placards ou autres mais je ne suis pas architecte d’intérieur. Moi je suis comme une concierge, ça me va … Je ne veux pas être inaccessible.
D’ailleurs, c’est drôle car il y a surement des gens qui hésitent à m’appeler car j’ai peut-être fait des choses plus grandes que nature et j’ai peut-être une réputation non pas personnelle mais une réputation sur mon travail.
Un jour, j’ai une femme qui m’a appelé au bureau et je dis « Bonjour, Bambi Sloan Studio« .
La dame me dit « Est ce que je peux parler à Bambi Sloan?« . Je lui dis « Oui oui c’est moi« .
Après un long silence, elle me dit qu’elle est très étonnée que je réponde… (voilà pourquoi je me demande encore si son mail est bien de sa part ? )
Pour moi, c’est celui qui est à côté du téléphone qui répond … Elle me dit qu’elle aime beaucoup ce que je fais et qu’elle a un projet. Elle me confie que ses amis lui ont dit que je n’accepterais jamais son projet … Je me demande d’où cela sort ça … Bambi me demande si il y a beaucoup de gens qui n’accepte pas de répondre aux interviews… sans détour, je lui dis oui.
Nous parlons de la distance et de l’image que les gens se font d’un titre, que ce soit Rédac Chef, décorateur ou autres. Elle me raconte qu’à l’époque il y avait, dans le milieu de la mode et dans les rédactions de Marie Claire, des gens qui effectivement étaient insupportables.Je me suis d’ailleurs posée la question de savoir si je n’allais pas passer de l’autre côté du bureau. Bambi me raconte qu’elle a appelé Claude Brouet, la Rédactrice en Chef du Marie Claire. Elle m’a reçu dans la semaine avec beaucoup d’humilité, bien plus gentiment que la merdeuse qui s’occupait du « spécial accessoires ». D’ailleurs, j’ai revu Claude Brouet il y a quelques année. Je faisais la queue pour une expo au Grand Palais. Elle était devant moi. Je lui ai tapé sur l’épaule pour la saluer. On a papoté et je ai lui dit « Vous êtes une très grande dame de la mode, vous êtes une très grande dame tout court. Vous êtes une très grande dame car vous êtes à l’écoute, accessible« . Mon ami, qui lui était Directeur de communication pour de grands groupe a dit « Bambi a raison, on vous le dit pas souvent mais vous êtes une très grande dame« . Je pense que les plus grands ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Les plus grands sont généralement les plus agréables à fréquenter.
Voyagez-vous ? New York, avez vous revu votre ville ?
Je ne voyage pas beaucoup et si je dois faire 8 heures d’avion, c’est pour aller dans un pays différent. New York, j’y suis retournée il y a deux ans pour un week end. Ma fille m’a annoncé qu’elle avait pris un billet d’avion. Elle m’a rappelé que je lui avais promis de l’emmener et comme je ne l’avais pas fait jusqu’à ce jour, celle-ci a décidé d’y aller seule pour retrouver sa cousine. À ce moment-là, je me suis sentie coupable, j’avais zappé qu’elle n’avait jamais mis les pieds à New York… Comme d’habitude, ça n’était pas le moment mais j’ai pris le week end pour les trimballer dans mon New York … La bonne nouvelle a été que j’ai retrouvé une amie. On a revu tous les endroits où j’avais vécu … mais New York, je m’en fous, c’est affreux…
Est ce que vous voyez une différence entre le fait de travailler en Angleterre et en France ?
En Angleterre, les gens luttent beaucoup. Ils sont très à cheval sur la sécurité. Les Anglais rigolent souvent des Français car ils pensent qu’ils ne travaillent pas … mais eux boivent beaucoup de thé …
Je vais travailler sur un projet de maison privée en Angleterre. D’ailleurs, je vais essayer de rester à ma place… J’ai tendance à vouloir tout savoir et à me mêler de ce qui ne me regarde pas. C’est horrible. Parfois le plombier m’explique quelque chose et il me dit que je ne peux pas mettre une baignoire à tel endroit … Qu’est ce que ça m’énerve ! (mdr)
Alors, je lui demande de m’expliquer le problème, tout en me disant « quelle conne, pourquoi tu fais ça !« . Le mec me dit alors qu’il faut surélever la baignoire pour que l’écoulement se fasse correctement. Je lui dis « Ah oui, c’est exactement, ce qu’on va faire. On va construire une scène et on va mettre cette baignoire au milieu de celle-ci et elle sera entourée de rideaux rouges« . Tout le monde m’a pris pour une folle. C’était au Saint-James et j’ai dit à l’équipe « Je vais faire une chambre Bambi Sloan« . C’est la plus petite mais elle a une baignoire pour deux personnes avec variateur sur une scène.
Parfois, je regrette de ne pas être plus consultée pour des détails techniques. Je pense qu’on ne raconte pas n’importe quoi. Parfois, les choses ne sont vraiment pas possibles mais on devrait pouvoir trouver une solution ensemble.
Intervenez-vous après l’architecte ou travaillez-vous ensemble ?
À 99%, nous travaillons ensemble.
Il m’est arrivé accidentellement d’intervenir après et je ne veux pas que ça se reproduise. En fait, je vais faire le parallèle entre un chirurgien et superbe maquilleuse. Le Chirurgien sans la maquilleuse et inversement, ça peut être un désastre … Je n’aime pas travailler de manière isolée, j’aime bien travailler en tribu et d’avoir un jeu de ping pong… Parfois, j’ai l’impression que les gens ne comprennent rien, peut-être que je m’exprime mal … Alors je sors un papier et un crayon et là, on se comprend …
Avec d’autres, j’ai à peine ouvert la bouche et on s’est compris.
Hotel de JoBo
Attachez-vous de l’importance à l’artisanat ?
Ah oui ! Je n’aime que ça en fait. Je n’ai jamais eu de gros budgets où je pouvais me permettre de faire des bronze à la feuille d’or ou dépenser 15 000 euros sur une tringle à rideau, ça me ferait mal au ventre même …
J’adore les gens qui travaillent avec leurs mains et qui sont petits comme moi. Regardez ici, les filles qui ont fait les rechampies avec les différentes variations de couleurs, c’est génial ! J’essaie de travailler avec les mêmes personnes, tout dépend du chantier et des possibilités de chacun.
Si vous deviez définir le luxe, ce serait quoi pour vous ?
C’est compliqué. Le luxe, c’est un terme qui veut dire, précieux, rare, qui veut dire cher parfois… Quand c’est cher, je m’en fous … (tout comme moi)
Et votre luxe à vous ?
Mon luxe à moi c’est le temps, c’est un truc que je ne peux pas vendre ! Pour moi, le luxe, ce serait d’avoir mon petit-déjeuner au lit, tous les matins … enfin c’est assez simple car je ne mange pas le matin, mais je voudrais avec mon café, un cendrier et une vue sur la mer … (mdr moi aussi surtout la cigarette)
Le luxe, ça pourrait être un certain raffinement très simple en fait… (excellemment justement dit)
J’ai passé une semaine dans un lodge au Sénégal. Il y avait une cabane en bois, tout en haut d’un baobab. Il y a une sorte d’échelle, une terrasse et un lit … Tout dans ce lodge était fait à la main avec des morceaux de bois, des feuilles …
J’ai trouvé ça extrêmement raffiné. Dans le tronc de mon arbre, j’avais une arrivée d’eau froide et c’était peut-être ça aussi le luxe, c’est avoir une salle de bain dans un arbre. Je trouve que d’avoir ça, c’est forcément un luxe dans le contexte… Le luxe des uns n’est pas forcément le luxe des autres. Le luxe, c’est quelque chose de bien fait …
Je préfère manger le croque-monsieur top du top que du mauvais caviar !
Je préfère quelque chose de bien fait !
Il n’y a pas besoin que ça coûte un bras. D’ailleurs, il y a des maisons de couture où je passe ma main sur le portant et j’ai du mal à toucher le tissu, car ils sont indignes !
Y a-t-il un couturier avec qui vous aimeriez travailler ?
Aujourd’hui non, c’est triste n’est ce pas ! En fait, le top 3 des vrais créateurs, c’est Jean-Paul Gaultier, Christian Lacroix, Galliano. Ils ont une vision ! Dans ce milieu, à mes débuts, je pleurais systématiquement. À la fois parce que j’étais épuisée mais aussi par le final des défilés. J’étais émue.
Et puis, un jour, plus rien.
Je n’ai plus ressenti cette émotion.
Est ce que j’étais blasée ? Je me souviens de ce défilé Comme des Garçons où les filles avaient toutes la lèpre, les cheveux gras, … (ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii)
Et puis, j’ai eu une place pour le défilé de Galliano pour Dior à l’Opéra de Paris. Je suis rentrée chez moi en pleurant. Ce n’était pas un défilé, c’était spectacle. Nous sommes arrivés dans une salle de « lendemain de fête ». Il y avait des tables sales, avec de la vaisselle et des restes … On a compris qu’ils avaient dansé toute la nuit. Puis soudain, nous avons été emportés dans un délire avec des danseurs de tango, les yeux fatigués et noircis. Les filles avaient es collants déchirés… Je ne pouvais pas croire ce que je voyais… Personne n’avait réussi à m’émouvoir comme ça.
(?) rires
J’adore la collection Gucci, elle m’a absolument éclaté. On s’y amuse beaucoup… Rêver devant du beau, c’est important ! (mais je le dis tout le temps)
Une pièce bien faite, c’est bien mais ça ne me fait pas rêver ! Il faut que ça s’éclate !
Lacroix a bouleversé les codes mais sans le faire exprès. Il ne s’est pas dit « Je vais faire ça pour faire emmerder ». C’est son imaginaire, sa façon de travailler. Il a mélangé plein de codes, de matières, de paternes. Je trouve que ça faisait de jolies femmes. En déco, il est génial aussi.
De quoi êtes-vous vraiment fière ?
Je ne peux pas dire ça … J’ai l’impression de n’avoir jamais fini les choses. Ma maison n’est pas encore finie d’ailleurs. Ce dont je suis vraiment fière, c’est la confiance que les gens me font. Je suis fière d’avoir gagné la confiance … mais la confiance, ça se mérite … et ça veut dire que j’ai mérité cette confiance, ça c’est une belle réussite et c’est une fierté. Ils font une confiance aveugle … à une folle (rire)… Quand on travaille avec moi, on se rend compte très vite que je suis une terrienne. j’ai les deux pieds par terre et je suis la plus raisonnable de tous, peut-être pas dans les goûts mais dans le planning et les coûts… En général, je sauve la peau de tout le monde à la fin du chantier… J’ai un côté ménagère !
La DecoFrançaise ET SES CRÉATEURS
j'espère que c'est un vrai mail car j'adore cette décoratrice : ici on le sait
merci madame d'avoir jeté un oeil sur mon blog : je suis honorée
il me faut retrouver ce post . . .