Le c à lire la crise sanitaire
je connaissais l'effet PLACEBO mais je n'ai jamais entendu parler de l'effet NOCEBO
je l'ai entendu dans la bouche du Pr.Raoult
Ne doit pas être confondu avec Effet placebo.
L'effet nocebo est un effet pschologique ou physiologique lié à la prise d'une substance inerte qui n'est pas toujours bénéfique, sous la forme d'un effet placebo, il peut aussi être dommageable pour l'individu, et on parle alors d'effet nocebo.
Cet effet nocebo peut prendre la forme d'effets indésirables.
Le patient, croyant qu'il prend un médicament, est susceptible de recréer, par suggestion, les effets indésirables dont il a pu entendre parler auprès de ses amis ou dans les médias, ou qu'il a simplement lus sur la notice.
Ces effets, distincts des effets secondaires réels d'un médicament, sont de nature psychologique, même si la distinction entre les deux n'est pas toujours aisée, car il peut aussi exister un effet nocebo lors de la prise d'un vrai médicament entraînant des effets secondaires n'étant pas la résultante de son action pharmacologique.
20 à 30 % des sujets en parfaite santé observeraient des effets secondaires tels que maux de tête, somnolence et nausées lors de la prise d'un placebo.
Le fait d'anticiper une douleur lors d'une procédure médicale est susceptible d’entraîner un effet nocebo.
Des recherches suggèrent que la cholécystokinine est un médiateur de l'hyperalgésie nocebo. D'autres études montrent l'implication du système dopaminergique du cerveau, comme pour l'effet placebo. Les inquiétudes collectives sur des sujets de santé publique peuvent avoir un effet nocebo, comme par exemple concernant les effets des rayonnements électromagnétiques sur la santé
quand à l'effet PLACEBO
Ne doit pas être confondu avec Effet nocebo.
Pour les articles homonymes, voir Placebo (homonymie).
Un placebo est un procédé thérapeutique n'ayant pas d'efficacité propre ou spécifique mais agissant sur le Patient par des mécanismes psychologiques et physiologiques.
Il existe diverses formes de placebo :médicamenteuses, physiques, chirurgicales, etc..
Dans le domaine du médicament,
* un « placebo pur » est un traitement sans aucune substance active ;
* un « placebo impur » est un produit actif sur le plan pharmacologique mais dépourvu d’effet sur la pathologie traitée, ou bien dont l’efficacité a été insuffisamment démontrée.
Les placebos sont utilisés en recherche médicale dans les groupes contrôles pour l'évaluation de traitements médicaux. Un médicament efficace est défini par son efficacité supérieure à celle d'un placebo ou par son efficacité supérieure au médicament de référence. Tout traitement peut cependant à la fois avoir un effet spécifique et un effet placebo (voire nocebo).
L’effet placebo correspond au résultat psycho-physiologique positif (bénéfique) constaté après l'administration d'une substance ou la réalisation d'un acte thérapeutique, indépendamment de l'efficacité intrinsèque attendue du traitement. Il a été observé chez des patients ou sujets d'expérience pour un groupe varié de symptômes et maladies. Cet effet serait de l’ordre de 30 % et pourrait atteindre 60-70 % dans les migraines ou les dépressions. Néanmoins, globalement, l'effet placebo comparé à une absence de traitement ne se traduit par aucun effet clinique important. Dans les cas où les patients rapportent une diminution de douleur, il est difficile de distinguer les effets rapportés d'un possible biais de notification. Une diminution de symptômes après traitement par placebo pourrait aussi s'expliquer par une guérison spontanée ou une régression naturelle de la maladie4.
La réponse placebo varie en fonction de plusieurs facteurs : contexte thérapeutique, personnalité du médecin, attentes du patient, nature de la relation médecin-patient, forme, coût et complexité du traitement, etc. Cette réponse n'est pas uniquement psychologique mais a des réalités biochimiques.
L'effet psychologique ou physiologique lié à la prise d'une substance inerte n'est pas toujours bénéfique, il peut être dommageable pour l'individu : c'est l'effet nocebo (du latin : « je nuirai »), terme introduit en 1961 par Walter Kennedy.