L'avant-après MA MAISON ambiancée en confinement
fin de journée assez morose
c'est là que
je suis confinée
oui c'est un partie de ma collection de pied de lampe en bois
Le C à LIRE : LA CRISE SANITAIRE MONDIALE
je n'ai jamais lu ce livre
et pourtant il est le plus vendu en ce moment
Une opinion de Lara Crabbé, économiste et juriste, praticienne de neurofeedback.
"Il n’est endroit que nous ne devions purifier en nous, fût-ce dans le secret des cœurs", conseillait Albert Camus dans un texte publié en annexe d’une édition de 1955 de son roman "La Peste". Une exhortation rédigée dans un cadre romanesque, mais qui trouve un écho particulier aujourd’hui.Lundi je contacte mon libraire de livres d’occasions à la recherche de La Peste d’Albert Camus, avec la conviction pressante qu’il fallait que je relise cet ouvrage.
Endéans les deux heures le propriétaire de ladite librairie se présenta à ma porte avec une enveloppe contenant trois ouvrages afférant à La Peste de Camus. La réponse fut si rapide que je ne pus m’empêcher d’y voir l’urgence, tel un médecin apportant une bonbonne d’oxygène à un patient.
Dans une édition imprimée en 1955 je découvris un texte inédit d’Albert Camus intitulé Exhortation aux médecins de la peste dont voici des extraits.
Il est frappant de constater que le message d’Albert Camus aux médecins de la peste
est toujours d’actualité. Je vous laisse en juger par vous-même.
"Lorsque [les règles sanitaires auront été respectées], vous ne devez pas vous tenir pour quittes. Car il est d’autres conditions, très nécessaires à la préservation de votre corps, bien qu’elles touchent plutôt aux dispositions de l’âme." "Aucun individu, dit un vieil auteur, ne peut se permettre de rien toucher de contaminé dans un pays où règne la peste." Cela est bien dit. Et il n’est endroit que nous ne devions purifier en nous, fût-ce dans le secret des cœurs, pour mettre enfin de notre côté le peu de chances qui nous restent. […]
La première chose est que vous n’ayez jamais peur. On a vu des gens faire très bien leur métier de soldats tout en ayant peur du canon. Mais c’est que le boulet tue également le courageux et le tremblant. Il y a du hasard dans la guerre tandis qu’il y en a très peu dans la peste. La peur vicie le sang et échauffe l’humeur, tous les livres le disent. Elle dispose donc à recevoir les impressions de la maladie, et, pour que le corps triomphe de l’infection, il faut que l’âme soit vigoureuse. Or, il n’y a point d’autre peur que celle d’une fin dernière, la douleur étant passagère. Vous donc, médecins de la peste, devez vous fortifier contre l’idée de la mort et vous réconcilier avec elle, avant d’entrer dans le royaume que la peste lui prépare. Si vous êtes vainqueurs sur ce point, vous le serez partout et l’on vous verra sourire au milieu de la terreur. Concluez qu’il vous faut une philosophie.
Il vous faudra aussi être sobre en toutes choses, ce qui ne veut point dire être chaste, qui serait un autre excès. Cultivez la raisonnable gaieté afin que la tristesse ne vienne point altérer la liqueur du sang et la préparer à la décomposition. Il n’est rien de meilleur à ce sujet que d’user du vin en quantités estimables, pour alléger un peu l’air de consternation qui vous viendra de la ville empestée.
D’une façon générale, observez la mesure qui est la première ennemie de la peste et la règle naturelle de l’homme. […] La peste vient de l’excès. Elle est excès elle-même, et ne sait point se tenir. Sachez-le, si vous voulez la combattre dans la clairvoyance. Ne donnez pas raison à Thucydide ( homme politique stratège et membre du pouvoir exécutif d’une cité grecque, orateur, homme d’État athénien), parlant de la peste d’Athènes et disant que les médecins n’étaient d’aucun secours parce que, dans le principe, ils traitaient du mal sans le connaître. Fléau aime le secret des tanières. Portez-y la lumière de l’intelligence et de l’équité. […]
Vous devez enfin devenir maîtres de vous-mêmes. Et, par exemple, savoir faire respecter la loi que vous aurez choisie, comme celle du blocus et de la quarantaine. Un historiographe de Provence dit qu’autrefois, lorsque quelqu’un des consignés venait à s’échapper, on lui faisait casser la tête. Vous ne désirerez pas cela. Mais vous n’oublierez pas non plus l’intérêt général. Vous ne ferez pas d’exception à ces règles pendant tout le temps où elles seront utiles et même si votre cœur vous presse. On vous demande d’oublier un peu ce que vous êtes sans jamais oublier cependant ce que vous vous devez. C’est la règle d’un tranquille honneur.
Refuser la fatigue et garder fraîche votre imagination
Munis de ces remèdes et de ces vertus, il ne vous restera plus qu’à refuser la fatigue et garder fraîche votre imagination. Vous ne devrez pas, vous ne devrez jamais vous habituer à voir les hommes mourir à la façon des mouches, comme ils le font dans nos rues, aujourd’hui, et comme ils l’ont toujours fait depuis qu’à Athènes la peste a reçu son nom. Vous ne cesserez pas d’être consternés par ces gorges noires dont parle Thucydide, qui distillent une sueur de sang et dont une toux rauque arrache avec peine des crachats rares, menus, couleur de safran et salés. Vous n’entrerez jamais dans la familiarité de ces cadavres dont même les oiseaux de proie s’écartent pour fuir l’infection. Et vous continuerez de vous révolter contre cette terrible confusion où ceux qui refusent leurs soins aux autres périssent dans la solitude tandis que ceux qui se dévouent meurent dans l’entassement ; où la jouissance n’a plus sa sanction naturelle, ni le mérite son ordre ; où l’on danse au bord des tombes ; où l’amant repousse sa maîtresse pour ne pas lui donner son mal ; où le poids du crime n’est jamais porté par le criminel, mais par l’animal émissaire qu’on choisit dans l’égarement d’une heure d’épouvante.
L’âme pacifiée reste la plus ferme. Vous serez fermes, face à cette étrange tyrannie. Vous ne servirez pas cette religion aussi vieille que les cultes les plus anciens. Elle tua Périclès (stratège, orateur, homme d’État athénien), alors qu’il ne voulait d’autre gloire que de n’avoir fait prendre le deuil à aucun citoyen, et elle n’a pas cessé, depuis ce meurtre illustre jusqu’au jour où elle vint s’abattre sur notre ville innocente, de décimer les hommes et d’exiger le sacrifice des enfants. Quand même cette religion nous viendrait du ciel, il faudrait dire alors que le ciel est injuste. Si vous en arrivez là, vous n’en tirerez cependant aucun orgueil. Il vous revient au contraire de songer souvent à votre ignorance, pour être assurés d’observer la mesure, seule maîtresse des fléaux.
Il reste que rien de tout cela n’est facile. Malgré vos masques et vos sachets, le vinaigre et la toile cirée, malgré la placidité de votre courage et votre ferme effort, un jour viendra où vous ne pourrez supporter cette ville d’agonisants, cette foule qui tourne en rond dans des rues surchauffées et poussiéreuses, ces cris, cette alarme sans avenir. Un jour viendra où vous voudrez crier votre dégoût devant la peur et la douleur de tous. Ce jour-là, il n’y aura plus de remède que je puisse vous dire, sinon la compassion qui est la sœur de l’ignorance."
La DecoPeleMele - LA MISE EN SCENE -
j'aime trop
quand on aime le bleu et qu'on sait choisir CES "BLEU" c'est vraiment très déco
bof : je prends l'abat jour
oubliez le meuble j'aime
ça je fais aussi je ne suis pas certaine pour ce style de plateau
dans un hall face à la porte : oui
là ce sont les lampes et le papier peint qui sont M A G N I F I Q U E S
IL FAUT OTER LES VASES RIDICULES ET LE PLATEAU De bouteilles d' ALCOOL JE NE COMPRENDS PAS LE DÉLIRE
J'ai un mal fou a crer des belles mises en scne - CHEZ MOI - mais là je peux faire largement mieux
cabinet de curiosité peut- être
ces magasines ne servent plus à rien une fois feuilletés personne ne les compulse après ce sont des ramasse- poussière si ce sont des livre alors oui ok mais pas ça
ne regardons que la mise en scène sur le meuble pas le reste
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très américain trop rigide trop magasine
j'aime aussi
ce que j'aime c'est la cheminée surtout et là - dessus on peut s'amuser chaque semaine
j'aime très bel équilibr avec des objets simples
j'aiem aussi les encadrements mais les chics les beaux très travaillés
pfff bien trop lourd ça ira au jardin
j'aime
mêm si aucun des objet ne m'intéresse
voyez- vous à quel point la mise en situation est importante
ouiiiiiiiiiiiiii
sur les tables de salon j'aime trop . . .
chez un ou une artiste et c'est chouette
c'est exactement ce qui me plait ça je suis certaine que je pourrais faire du beau si je possédais dans mon séjour une grande bibliothèque
peut vraiment beaucoup mieux faire
trop génial j'adore ET C4EST LE PLUS BELLE DES IDéES
si on a par exemple des belles poules partout disséminée personne ne voit ou tout le monde dit " quelle horreur avec ses poules "
mais mettez les comme ça sur une table dans un hall : avec rien d'autre
et vous verrez elles vont interloquer . . .
LES SOUPIéRES : une pièce serait ridicule dépassée voir kitch et ringard
par contre une multiplicité wouahhhh
c'est vraiment en multiplicité que l'objet prend une autre dimension
on peut rajouter une autre étagère et y poser des plus petites en tous cas ON PEUT ESSAYER
ici aussi je peux faire beaucoup mieux
Le C à LIRE : LA CRISE SANITAIRE MONDIALE
quelques infos du jour
9h15 on annonce le DECES de PATRICK Devedjian 1944 décédé du covid 19
m'enfin qui a pu croire qu'il n'y avait que si peu de personnes touchées en chine ? ou alors c'est du ressort du miracle . . . même si les chinois sont hyper disciplinés . . . vous pensez donc qu'il y en aurait plus en Italie ??? allez un peu de jujeotte svp ! !
qui pensait qu'il n'y aurait que les " vieux " à partir de 60 ans ?? PAS MOI EN TOUS CAS et on a vu à quel point les jeunes se fichent de nous contaminer et puis le débile de "donald duck made uin USA" c'est à désespérer
on vous le dit : LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER
mais pourquoi faire revenir ces belges ?? qu'on s'occupe de ceux qui sont ici qu'ils restent où ils sont . . . d'autant qu' ils ne sont pas partis en vacances depuis 3 mois ils sont partis en plein "boom" . . . pareil pour ceux qui sont partis au Maroc le 14 mars : et qui se plaignent de ne pas pouvoir revenir et ne pas trouver des médicaments pour leur maladie chronique : je m'en fou comme de ma première culotte on savait à quoi s'en tenir le 14 mars moi -même j'ai réfléchi et je ne suis pas partie à la mer CHEZ MOI DANS MON PROPRE PAYS restez là ou vous vouliez être ! meeeeerde j'en ai assez de ces gens qui nous contaminent