Le C à LIRE : LA CRISE SANITAIRE MONDIALE
LE FIGARO SANTé
l'histoire se répète toujours encore et encore
alors pourquoi ne pas s'intéresser à cette grippe dont tout le monde
entre 60 et 99 ans connait le nom et en a entendu PARLER
L'agent infectieux serait né d'une souche humaine et de gènes aviaires.
le corona ne vient il pas d'une bestiole que quelqu'un aurait mangé
La pandémie
PANDÊMIE c'est LA PLUS LARGE ZIONE DE CONTAMINATION C'est à dire DANS LE MONDE ENTIER et c'est exactement ce qui se passe avec le CORONA
Ê1PIDÊMIE CELA SE PASSE DANS UNE R2GION OU UNIQUMENT DANS UN PAYS point
ici oui il s'agit DONC BIEN ENTENDU d'une PANDEMIE : sinon qu'on m'explique ou alors y a t il une troisième nom ?
LA PANDEMIE de grippe espagnole, responsable de 25 à 50 millions de morts à la fin de la Première Guerre mondiale, a marqué l'inconscient collectif au point d'incarner l'essence du fléau épidémique, au même titre que la peste.
Ces dernières années, les recherches se sont multipliées sur son origine mystérieuse.
La grippe espagnole, baptisée ainsi parce que l'Espagne, non concernée par le secret militaire, fut la première à la mentionner publiquement, fut dévastatrice, touchant quasiment tout le globe. Malgré un taux de mortalité de «seulement» 2 à 4 %, elle fit des dizaines de millions de morts, dont 165 000 en France.
La plupart des victimes mouraient de surinfection bactérienne, qui se déclarait au bout de 4-5 jours et conduisait au décès une dizaine de jours après les premiers symptômes grippaux, en l'absence, à l'époque, d'antibiotiques.
1.ON NE SOIGNE PAS UNE GRIPPE AVEC LES ANTIBIOTIQUES
2. puisque les antibiothiques ne sont absolument pas automatiques
3.on sait là maintenant que ce virus ne se soigne pas avec des antibiothiques . . .si ????? moi j'ai entendu qu'elle ne se guérit pas d'un coup de baguette magique elle se "dissout" seule chez les plus costauds . . .
oui j'ai mon CAP de médecin
selon les travaux de Michael Worobey, professeur de biologie à l'Université d'Arizona, le virus responsable de la grippe espagnole est né de la combinaison d'une souche humaine (H1), provenant de la grippe saisonnière H1N8, en circulation entre 1900 et 1917, avec des gènes aviaires de type N1. Ainsi naquit, en 1917 ou 1918, une souche H1N1, lointain ancêtre de la variante qui fit trembler le monde en 2009.
10.000 fois plus virulente
La première vague de grippe espagnole, au printemps 1918, fut assez peu virulente. Mais la seconde, à l'automne suivant, à la suite d'une probable mutation, s'avéra bien plus agressive, notamment, contre les jeunes adultes âgés de 25 à 29 ans (les victimes traditionnelles de la grippe étant les bébés et les personnes âgées).
«Le virus de la grippe espagnole, que l'on est parvenu à resynthétiser en laboratoire pour les tester sur des singes, était 10 000 fois plus virulent que la souche H1N1 qui circulait en 2005», précise Patrick Berche, professeur de microbiologie à l'hôpital Necker (Paris).
Pour le Pr Worobey et ses confrères, la vulnérabilité inattendue des jeunes adultes s'explique non pas par les caractéristiques du virus, mais par les antécédents des victimes. Les individus qui avaient entre 20 et 40 ans à la fin de la Première Guerre mondiale sont nés dans les années 1880 et 1890. Or, à cette époque, la grippe saisonnière en circulation était de type H3N8. Cette génération n'a donc pas été immunisée contre les virus de type «H1».
À cela s'ajoutent les circonstances particulières de la fin de la guerre, favorables à la circulation des virus, rappelle le Pr Berche: «De mauvaises conditions sanitaires, des populations affaiblies et de grands rassemblements.»
«On pense que la grippe espagnole est apparue d'abord au Kansas où elle a contaminé de jeunes soldats américains, qui étaient réunis trois mois dans des camps de formation militaire, à raison de 50 000 à 70 000 individus, (combien y avait il de personnes hier au MATCH ??? °) avant de traverser le pays et de prendre la mer pour l'Europe», explique l'expert français.
je me demande toujours pourquoi ces trucs là viennent toujours de très loin et jamais du village d'à coté
----------------------------------------
dans
SCieNCeS AVeNiR
La pandémie s'est répandue à travers le monde en 3 vagues,
la première au printemps 1918 peu mortelle
puis 2 autres bien plus virulentes (en automne) en raison probablement de mutations du virus qui l'ont rendu plus agressif.
- Virus -
Le virus grippal à l'origine de cette pandémie est de type A(H1N1), comme celui de la pandémie grippale de 2009 (qui a fait 18.500 morts selon le bilan officiel de l'OMS et autour de 200.000 décès selon deux estimations postérieures). On estime que tous les virus grippaux de type A circulant aujourd'hui chez les humains sont des descendants directs ou indirects de la souche du virus de 1918, mais d'une bien moindre virulence.
- Jeunes adultes -
Alors qu'aujourd'hui les épidémies de grippe saisonnière sont surtout dangereuses pour les personnes âgées et les jeunes enfants, la grippe espagnole avait pour caractéristique de frapper surtout des jeunes adultes. Sa cible privilégiée était les personnes de 20 à 40 ans.
- Virulence -
Ce virus grippal était surtout dangereux pour les poumons, provoquant de graves engorgements des voies respiratoires qui asphyxiaient littéralement les malades. La gravité de l'épidémie s'explique aussi par la guerre : les mouvements de troupes ont facilité la propagation du virus, les blessures et privations ont diminué les défenses immunitaires.
- Impact mondial -
Il n'existe pas de bilan chiffré précis de cette épidémie. Les calculs anciens faisaient état d'environ 21 millions de morts. Mais d'après des estimations plus récentes, environ un tiers de la population mondiale a été infectée et 50 millions de personnes au moins ont péri.
Les chercheurs Niall Johnson et Juergen Mueller ont même estimé en 2002 que le "bilan réel" de l'épidémie pourrait être de l'ordre de 100 millions de victimes. Très peu de régions dans le monde ont échappé à la pandémie.
L'Australie figure parmi les pays les moins touchés grâce à une politique stricte de mise en quarantaine. c'est plus facile pour les ILES si grandes soient elles
La création en 1922, dans le cadre de la Société des Nations (SDN), du Comité de la santé et de l'Organisation d'hygiène, ancêtres de l'actuelle Organisation mondiale de la santé (OMS), répondait en partie à la volonté de mieux combattre ce type de fléau.
- Victimes célèbres -
Parmi les victimes fameuses de la grippe espagnole :
le peintre autrichien Egon Schiele mort le 31 octobre 1918,
le poète français Guillaume Apollinaire (9 novembre 1918),
son compatriote dramaturge Edmond Rostand (2 décembre 1918).
Sources: AFP, OMS, Centers for Disease Control and Prevention (CDC), publications scientifiques dont PNAS et Bulletin of the History of Medicine.