Il est 7h30 il y a vraiment tempête : ça fait peur je déteste ça  par moment mon Dieu c'est terrible  . . . je ne sais ce qui va tomber , s'arracher ou s'envoler  mais vraiment  si les gens dorment encore : je ne comprends pas

je dois dire que sur l'arrière  - je me trouve au bureau -  je n'ai pas changé mes fenêtres (il ne servait à rien de faire des dépenses intutiles ce sont quand même des doubles vitrages )  mais là j'entends la force et la puissance du vent alors que je suis située très en contrebas  . . . jusqu'en février c'est une sale période  pour les TEMPèTES çA NE FAIT DONC QUE COMMENCER

Pour les douleurs me dit la kiné c'est mauvais ce temps  . . . je ne vois pas trop ce que le temps à avoir là- dedans  (si c en'est la pression atmosphérique  peut -être ?)

je reviens immédiatement après le post de ce matin ,  qui est,   je vous l'ai dit pré - enregistré depuis des lustres . . . une fois qu'il est posté  (j'oublie souvent le sujet dont il s'agit)  je vais voir  quand je me lève  ce que ça donne sur mon écran : et là  je corrige les fautes (rheum rheum)   et  je peaufine  puis j'ajoute la couleur ce qui prend pas mal de temps mais j'aime  /   alors de quoi je me plains 

j'ai un besoin féroce de créativité  . . .

Alors que pendant 12 semaines je n'ai strictement rien fait : aucune envie mais vraiment aucune  . . . tout juste quelques idées couchées sur papier,  soit,  mais pas de quoi hurler EUREKA  ou sauter en l'air de joie d'avoir trouvé un truc ou un autre   . . .  je n'aurais de toutes façons pas pu sauter de joie ni sauter tout court  d'ailleurs  . . . en ce moment je fais semblant de faire quelques pas de danse dans ma cuisine quand j'attends que mon café passe

le matin je  "douloure"   comme c'est pas possible  . . . c'est dur de me remettre en marche  . . . un diesel  des années 70  faisait mieux

je descends alors  mais toujours  après avoir allumé le PC  (non il ne m'a pas manqué du tout)   . . . j'allume aussi la radio toujours sur RTL ,   j'allume aussi mon petit sapin sur l'appui de fenêtre du bureau et j'allume pour finir ma lampe de bureau  et là je suis bien je peux descendre

Là  j'allume aussi vite toutes les guirlandes   et de la cuisine et de la salle à manger  . . . j'allume aussi des bougies alors qu'une fois mon jus d'orange bu et mon café pret : je remonte au bureau

j'ai besoin quand je descends pour une chose ou pour une autre c'est un besoin que d'avoir une belle ambiance  et  de la vie 

 

je disais donc que je reviens assez vite par rapport au post de ce matin 6 h  parce que je pensais à toutes les grèves annoncées encore pour la semaine qui vient  et aussi parce que j'ai reçu un mail d'une lectrice qui se demande comment elle va faire pour aller dans sa famille  à Lille et Dunkerque 

c'est vrai c'est terrible ces greves et pour les travailleurs surtout et pour les vacances évidemment  . . .   je plains sincérement tous ces gens qui stressent  quand ils peuvent monter dans une rame  qui angoissent d'arriver en retard

non mais ???  tout ça je l'affirme  non je ne suis pas "devine"  mais je le sais  :  ça déclenche milles et une maladies dont on ne connaisait  même pas l'existence il y a de ça 45 ans  

EVIDEMMENT oui que la vie avant était bien plus facile  et plus belle -   je parle des années 60/70/80/90  -  même les années 50 ou on savait tout possible

aujourd'hui c'est un enfer d'aller travailler   , non  évidemment que non ,  ce n'est certainement pas le travail qui tue qui détruit  . . . .  ce sont tous ces trajets ,  

la route  la circulation intense  et les bouchons les accidents

le chemin de fer  :   toujours en retard

les rames de metro bondées surbondées   et où on attrape des trucs malsains

et comme ça me turlupine ces choses là je me disais mais pourquoi toutes ces grosses entreprises parisiennes  (ou dans d'autres grandes villes du pays  et de Belgique  aussi j'entends cela va desoi car allez le matin sur le ring de bruxelles et vous verrez ce qu'il en est ) ne construisent  ou ne transforment- elles pas des bâtiments à moins de 1000 m  susceptibles de recevoir  des tout petits jolis studios ou appartements " toujours   A LOUER "    à tous leurs employés  :

des personnes seules  , 

en couple,

avec des enfants  

ce serait selon  . . .  avec évidemment des creches attenantes   et il va de soi  PAYANTES (selon les salaires)   bien entendu les sociétés ne peuvent pas non plus tout offrir  . . . 

ce serait des loyers corrects non pas  des bas loyers bien évidemment  mais en rapport avec les salaires  aussi par exemple  (non pas des HLM  mais des chics batiments classieux pourquoi pas  . . .  pourquoi construire du moche ? ) (les gens pourraient ainsi mettre de coté (prix d'une voiture + tous les frais y attenants , du  parking , des abonnements de trains bus tram metro  . . . )   pour s'offrir une résidence dans leur région natale  ou ailleurs et être propriétaire à leur retraite . . .  si si c'est possible tout ça ) 

ainsi

plus de retard 

plus de congé maladie qui coutent à la "société  - nous"   

plus de stress qui engendre des TERRIBLES MALADIES  du stress des trajets (mais regardez donc les infos  :  les hurlements des gens ,les bagarres pour trouver une place ??? )    . . . .  donc les employés tout à leur boulot  :  le rendement de l'employé sa bonne humeur   ne seraient que bénéfices pour tout le monde 

plus d'angoisse de perdre son travail

plus de  voiture  ou en tous cas mille fois moins de véhicules dans les rues  avenues et rings  ou les gens klaxonnent à tue tête comme des fous sortent de leur voiture se battent (si j'ai vu) 

plus de pollution  :   . . . cela va  de soi 

les patrons comme les employés n'y seraient-ils pas gagnants tous autant qu'ils sont ? 

C' EST CE QUE  NICOLAS LEDOUX  (mon maitre)  faisait  ,  et  prônait en son temps

 

Figurez- vous que je n'ai jamais aimé l'histoire :  c'était une des branches avec la physique et la  chimie qui hantaient mes nuits  . . .depuis une vingtaine d'années  :    j'adore  . . . mais non   non pas la physique ni la chimie  que je vomis grassement    . . . mais l'histoire (des cathédrales ,de la genèse des grandes villes, des personnages historiques , des francs- maçons )

tiens  , je suis occupée à lire depuis 2 soirs

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Gibus et crinolines, lionnes voraces exténuant les princes, cris retentissants du peuple qui s'émancipe...

Le Paris du Second Empire  (on se croirait aujourd'hui et il parle de Nicolas Ledoux justement  )  que nous narre Michel Ragon est celui des métamorphoses et des révolutions. C'est le Paris éventré des grands boulevards, des entreprises pharaoniques d'Haussmann, du règne de la banque et du commerce, qui sent pourtant gronder la classe ouvrière et s'affirmer le socialisme utopique.

De ce chaos émerge la figure d'Hector, fils d'ouvrier devenu architecte. Il a pour ami Courbet et pour idole Proudhon, élabore des projets fous, de métal et de verre, pour une ville idéale à l'image de la société nouvelle que tout le monde espère.

Dans la veine des Mouchoirs rouges de Cholet et de La Mémoire des vaincus, Michel Ragon poursuit son œuvre romanesque, mêlant, comme lui seul sait le faire, la précision historique à l'enthousiasme romantique. Roman de l'utopie et de son échec face à l'argent-roi, roman d'amour entre un génie incompris et l'inoubliable Julie, sortie des ruisseaux de la plaine Monceau et qui devient, pour les venger tous les deux, une terrible courtisane destructrice.

Fresque passionnante de vingt-cinq ans d'Histoire, Un si bel espoir est aussi le portrait d'une époque et d'un homme épris de liberté.

je vous le conseille

j'ai lu quelques 8 livres  depuis mi septembre rien qui vaille la peine d'en parler en tous cas rien qui puisse nous raconter l'histoire  . . .   ici je n'en suis qu'à la 110 ieme page mais j'adore

quelques mots sur Michel Ragon ?

né le 24 juin 1924  c'est un écrivain français de marseille  . . .CRITIQUE D 'ART et d'ARCHITECTURE  , HISTORIEN D'ART  de LITTERATURE PROLETARIENNE de l'ARNARCHISME

UN AUTODIDACTE LIBERTAIRE

A PARIS , Michel Ragon déborde d'activités

Pendant vingt ans, il continue à gagner sa vie en exerçant de « drôles de métiers » : il est tour à tour

manœuvre dans une fonderie,

peintre en bâtiment et

commis-libraire,

avant de devenir bouquiniste sur les quais de la Seine (1954-1964).

Parallèlement à ces activités alimentaires, il publie des poèmes (de 1945 à 1954), des romans (de 1953 à 1968)

Mais surtout, sa nouvelle existence est faite de rencontres, de découvertes, de voyages.

C'est à partir de cette insatiable curiosité des êtres humains et des choses que Ragon va publier des milliers d'articles dans d'innombrables revues et des essais par lesquels il se consacre à faire partager ses enthousiasmes : la LITTÉRATURE PROLÉTARIENNE l 'ANARCHISME l'ART ABSTRAIT  l'ARCHITECTURE et le dessin SATTIRIQUE  (je déteste cet art )  

Michel Ragon devient un critique et historien de l'art et de l'architecture modernes renommé.

Cela lui permet à partir de 1964 de quitter son emploi de BOUQUINISTE . 

Il voyage de plus en plus (JAPON, Amérique du Nord et du Sud, ISRAEL, ALGERIE CUBA URSS),

Il devient consultant, rédige un rapport pour l' OMS,

Il est commissaire d'expositions

Il est conférencier pour le ministère des affaires étrangères 

Il est directeur de collection chez CASTERMAN

Convié comme professeur-invité à l'UNIVERSITÉ de MONTRÉAL à partir de 1970, bien qu'il n'ait que son CERTIFICAT D'ÉTUDE, il devient ensuite professeur à  l'ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES ARTS DÉCORATIFS de Paris.

Sur sa lancée, il soutient un DOCTORAT d'État à la SORBONNE en 1975 à plus de 50 ans

Il enseigne en tant que professeur de l'enseignement supérieur jusqu'à sa retraite en 1985