Les ambiances hivernales
ambiance de fin d'année
très triste gris et humide
en 1996 : je me souviens comme si c'était hier je le raconte d'ailleurs sur le blog je l'ai encore lu il y a quelques jours en corrigeant mes fautes
mon dieu ! ! quels souvenirs
après le brunch de 11h on partait marcher mais attention : on attendait 13h
on aurait pu mourir là avec ce froid de canard : la marche durait 2 h
on ne se sentait plus , on ne sentait plus notre corps : quelle sensation . . . j'avais des glaçons dans le nez
on rentrait pour le café on était rouges comme des tomates prêtes à exploser dans la poêle
Les cuisses ? Pareilles , complètement gelées elles brûlaient pendant des heures alors qu'on portait un colant de laine sous les pantalons de velours
(les hommes comme les femmes)
les voitures bloquées dans la neige dure qu'il était impossible de sortir de leur trou
je suis pliée quand j'y repense
----------------
j'ai connu quand j'avais 10 /12 /14 ans des températures extrêmes dans les hautes en hautes Ardennes (600 m d' altitude)
le "blizzard " soufflait . . . si si LE BLIZZARD cette année là
une tempéte de neige plus glaciale encore avec les - 20° -25° c'était quoi LE RESSENTI ?
à ce moment là on ne parlait pas de ça !
ma mère est là pour le raconter mieux que moi je pense . . .
on partait faire des courses dans un petit magasin (vous savez comme il y avait dans ces années là )
on y vendait de tout et surtout il ouvrait jusqu'à pas d'heure
il fallait des victuailles les voitures ne sortaient pas
on partait vers 18 - 19 h il faisait nuit noire et c'était loin de la maison . . . presque 2 km
le vent soufflait si fort qu' on ne parvenait pas à traverser le pont du chemin de fer de la route de Marche : ça me faisait peur même
un soir on a cru ne jamais arriver on ne pouvait plus avancer mais ma mère est têtue alors on a continué
moi je ne pensais qu'à une chose le chemin du retour
puis à la sortie à droite on prenait le chemin de MUZY pour trouver le magasin (c'était dans une maison normale )
c'était le pied ! ! !
comme ma mère adore discuter on restait 1h - 1h30 et quand on ouvrait la porte
Mon dieu c'est pire qu'en arrivant car on était surchargées
on rentrait prètes à tomber par terre épuisées toutes les 2 et moi qui était maigre comme un haricot
je n'imagine pas une seconde qu'on puisse faire subir ça aujourd'hui à un gosse
pas une seconde
avec des - 20 / - 25 ° + des congères
au bout de ma rue , la rue de la chapelle, ces congères faisaient plus de 1 m de haut - MERVEILLEUX -
on nous endurcissait quand même ! ! ! et avec le recul c'était bien comme ça
et le must du must c'est qu'on ne mettait pas de sel sur les routes et les chemins de campagne
on ne marchait pas dans la bouillasse
c'était une espèce de sable pierreux et en 1963/65 la circulation ??? ben à côté d'aujourd' hui ??? y avait pas ! ! !
ah oui alors . . .
OUI ALORS COMME c'était bien mieux avant
j'aurais du vivre en Laponie
non je plaisante je suis parfaitement bien icidans mon pays
mais la lumière me manque