LE C A VOIR sans hésiter
20h55 ce vendredi 22 décembre
sur ARTE
je suis allée en courses et j'ai acheté mon programme télé . . . Pour les fêtes ? . . . . Non mais rendez- vous compte : on a droit aux " sissi " (en Belgique) non mais SISSI . . . n'a t- on rien fait de mieux , d'aussi romantique que la série des SISSI que nous avons vu 100 fois et qui est passée 10.000 fois depuis que je suis née . . . forcément c'est un truc qui a mon âge ou presque j'avais 1 an et demi quand c'est sorti : qui ne connait pas par coeur ?
ah non svp ! ! ! je ne compte pas non plus les navets de jean yanne ???? Honte à laRTBF DE nous prendre ainsi pour des gogoles et nous imposer pareils films pour Noël
je dis oufffffffffffffffff car 1 seul film sort du lot
EH OUI : évidemment c'est toujours sur cette chaîne qu'il y a de très bons films mais qu'elle nous repasse d'année en année si vous ratez n'ayez crainte il repassera soit l'après midi soit un soir de février ,d'avril, de mai, oude juillet car là aussi les redifs ont la cote
ET JE L'AI VU . . . . ET J'AI ADORÉ ET je vais encore le regarder
SI SI JE L'ai regardé en français : RASSUREZ VOUS
celles qui aiment le mouvement , la rapidité des scènes, le sexe, et l'exhibition et la vulgarité : s'abstenir
Noël 1890
nOUS SOMMES DANS la forêt de Thuringe, dans le centre de l’Allemagne. À la mort brutale de leur père, le seul parent qui leur restait, Marie et Johanna Steinmann se retrouvent dans le plus grand dénuement. Marie, la plus jeune, souhaite reprendre la verrerie familiale où elle a reçu une solide formation. Mais la masculine corporation des souffleurs de verre s’y oppose, contraignant les orphelines à accepter des emplois ingrats et mal payés. Johanna se met au service du marchand Friedhelm Strobel, tandis que Marie voit son talent artistique exploité par Wilhelm Heimer, un confrère de son père. Confrontées à l’injustice, les deux sœurs se rapprochent et trouvent ensemble la force de se rebeller…
" SOEURS CONTRE TOUS "
Adapté du roman de Petra Durst-Benning, "La souffleuse de verre" - ON NE TROUVE PAS EN FRANçAIS - raconte une émouvante histoire d’émancipation, présentant deux figures féminines fortes s’élevant contre les règles de la société étriquée de leur temps. Car dans l'Allemagne de la fin du XIXe siècle, il est tout bonnement interdit aux femmes de souffler le verre, et encore plus de suggérer de nouveaux modèles d'objets. Courageuses et obstinées, Marie et Johanna vont réussir en inventant… les boules de Noël – des créations qui ne font pas d'ombre aux autres verreries de la région. Un conte de Noël à la Dickens, doté de décors magnifiquement éclairés
On y est souffleur de verre de père en fils, et l'on s'en targue (la profession est quasi la seule qu'une famille de sang bleu ait le droit d'exercer).
Les Busson sont des gens sérieux, fiers de leur travail et d'être ce qu'ils sont ; des gens tourmentés aussi, ouverts aux idées nouvelles. Chacun dans la tribu ira son chemin, et l'un d'eux même ira loin : Robert, tôt monté à Paris, séducteur et volontiers crapule, agioteur dans la mouvance du duc d'Orléans (le futur Philippe-Egalité). Il échappera à la guillotine, fuira à Londres où il exploitera sans honte la misère des émigrés, finira par se faire appeler Busson du Maurier (du nom d'un vague lieu-dit propriété de la famille)...
avant de retourner au pays pour des retrouvailles difficiles. Peu de romanciers français, depuis le Balzac des Chouans (et en mettant à part luvre si singulière de Robert Margerit), auront su rendre d'aussi trouble et complexe façon le climat de la France sous la Révolution. Sans doute fallait-il à cela une certaine prise de distance : Anglaise de naissance et d'éducation, mais secrètement Française par le cur, Daphné Du Maurier aura su se placer d'emblée au bon carrefour celui où l'oreille aux aguets parvient à déchiffrer l'incompréhensible confusion des existences, ces condensés "de bruit et de fureur".