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el lefébien
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je CRITIQUE et vous EXPLIQUE les images de déco, je DÉCORE, je DÉVOILE ma MAISON mon JARDIN, je COMMENTE les INFOS du jour les films et les séries en fait je PAPOTE comme devant un apéro ou un café . . . Il arrive aussi que je TRICOTE et que je CROCHÈTE
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MeS ViSiTeURS
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20 janvier 2017

Le C à lire . . souvenirs des ambiances hivernales . . .

IL FaiT

UN FRaNC SoLeiL

UNe FRaNCHe Lumière

UN FRaNC FRoiD

un franc bleu au ciel

10H  =   - 3°

on ne peut pas dire que nous  ployions  sous un froid sibérien . . . 

je me souviens des -10 -15 en  pleine journée  en 1995 ou 1996 on allait se balader dans ce froid revigorant 

la goutte au nez et son bout rouge écarlate ,

les bouts des doigts de pieds  et des mains gelés prêts à tomber ,

les poumons remplis d'air pur

les larmes aux yeux tellement la froidure pique  

collée sur la bouche et le nez  l'écharpe mouillée par l'haleine qu'on voit sortir toute blanche comme la fumée d'une cheminée

les cuisses congelées rouges sang une fois déshabillée et qui brûlent comme si elles avaient été collées au fourneau de fonte

Et quand 3 h plus tard on rentre à la maison on a l'impression  en ouvrant la porte , d'entrer dans une fournaise

QUE DU BONHEUR ! ON SE SENT VIVRE

ne me dites pas qu'on peut avoir de TELLES  sensations  ,  un tel bien- être quand on a + de 30°  je hais  la chaleur ( j'aime ce froid   à un point que vous n'imaginez pas :  je l'aimerais durant 6 mois si ma chaudière ?ma cuve et mon porte feuille ne me tracassaient pas autant )

je ne vous parle pas de mon enfance à BASTOGNE dans les ardennes belges  .

je vois  de la fenetre de la salle à manger (oui la salle à manger est sur l'avant en hiver elle revient en été sur l'arrière)   mon père partir à l'école avec ses grosses chaussures de cuir spéciales neige  . . . son sac dans une main , l'autre en poche ,tête baissée pour se protéger du froid sibérien (non jamais de bonnet jamais de chapeau)   . . . son gros pardessus  (râpé comme dirait Daniel Guichard- magnifique chanson)  et sa grosse écharpe : je le vois là en ce moment  manquer de tomber en dérapant sur la glace 

Mais oui puisqu'on  descendait  durant certains hivers à - 20 ° voire moins 25° et  tiens me voilà partie dans mes pensées 

Dans son grand vieux pardessus usé
Il s´en allait l´hiver  ,

Dans le  matin glacial
Mon père .

L´été, on faisait le tour de France

Parfois  le même que ses coureurs  

Ah non ce n’était pas la misère

Ce n’était pas non plus toujours le paradis

On faisait toujours  du camping

pas du tout celui de la télé  

C’était  sauvage «   froussard » «   broussard »

Le soir en rentrant de l’école

Après s’être lavé les mains et

attablé pour un goûter vite fait 

café tartine de confiture 

Il se couchait  toujours sur le canapé en disant : chui crevé !

Les élèves l’avait épuisé

Mais Oui les dimanches étaient monotones
On n´recevait jamais personne
Ça n´le rendait pas malheureux

Bien au contraire comme moi il en était heureux

 

Oui il était comme le père de Daniel Guichard

 il lui arrivait de lever la voix

On connaissait la chanson :  c’était sur
La gauche, la droite,  MAIS JAMAIS AU GRAND JAMAIS SUR le  bon Dieu

Chez nous y avait  la télé depuis

1963 jour et heure de  l’assassinat de Kennedy

De ça on s’en souviendra

Alors non , je n’allais rien chercher ailleurs

ni dehors Ni même chez les copines

Ça ne se faisait PAS chez nous , en tous cas pas en ville

 

 Dire que j´ai passé des années
A côté de lui  en le regardant  ça oui  
Mais On a à peine ouvert les yeux l’un sur l’autre
Nous deux.

J´aurais pu  et ça vraiment  si j’avais su
Faire avec lui un bout d´chemin
Ça l´aurait p´t´-être  rendu heureux
Mon père  

Mais quand on a juste  13 / 15  ans
On n´a pas le cœur assez grand
Pour y loger toutes ces choses là

Aujourd’hui  qu´il est loin d´ici
En pensant à tout ça, j´me dis
"J´aimerais bien qu´il soit près de moi"
PAPA...


Et bien oui :  tout à coup la nostalgie nous prend au moment ou on s'y attend le moins mais l'image de la neige du froid et des  congères m'ont soudain happée vers une IMAGE PLUS PERSONNELLE BIEN LOINTAINE  oubliée mais tout à coup présente  rien qu'en évoquant le temps qu'il fait

voilà la preuve en 1987 - 27°

BASTOGNE 1987  - 27° on a eu pire dans les années 60

je ne parle pas des nuits mais des journées

xcbfshrs

rochefort ce n'est pas Bastogne  il y fait moins froid  

ce n'était que du bonheur . . .   mais qu'est ce que j'aimais ce temps là !

Le vent soufflait . . .  les congères se formaient  . . .  les routes de la ville  - la notre en tous cas  la plus longue  -  était  bloquée  à toute circulation  :  que c'était beau !

Les congères montaient  montaient  heure par heure à plus de 150 cm

on se levait le matin  - il n'y avait pas le chauffage central dans les années 60  dans notre maison en tous cas,  mais des fourneaux dans les pièces a vivre  (cuisines  séjour salle à manger)  où nous avions a peu près 32 °    . . quand on descendait au rez -de - chaussée , aux toilettes  : on faisait pipi avec tout au plus 5 ou 6° 

glaglagla :  je ris encore 

on dormait dans des draps de molleton , couverts par un gros tas de couvertures , de courtes pointes,  de matelas (couvertures piquées)  on n'osait pas sortir de son lit  . . . quand on devait enfin se lever à 7h  : le givre avait toutee la nuit fait de beaux dessins sur les vitres des fenêtres qu'on avait plaisir avec son ongle à gratter   - eh des trucs aussi betes on avait plaisir avec des choses bien basiques telles que celles -là -  

Oui c'était le bon vieux temps et je n'étais jamais malade !

Aujourd'hui pour les plus chanceux d'entre nous  :  on a 18 ° voir 20° dans nos chambres  surtout en appartement (alors que 16° serait largement suffisant et encore )

Oui je sais ce qu'on dit : on voit qu'elle vieillit  car quand on dit c'était mieux avant  c'est qu'on devient vieux  . .. et moi je dis que si je pouvais revenir en arrière c'est dans les années 50 que je retournerais !

Oui je persiste et signe : c'était mieux avant  mais avant avant bien entendu 

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